Satan s'incarnant en Judas - Jésus passionnel et victimal face à lui ?
"Au lecteur qui peut s’étonner de tant d’inconsistances ( ??? ), « Jésus » objecte un passage difficilement intelligible ( ??? ) , tissé de confusions ( ??? ), émotionnelles pour le personnage ( ??? ), syntaxiques pour le texte ( DGC confond tout simplement ici quelques menus défauts de la première traduction française qu'il n'a pas su corriger lui-même, avec des failles grammaticales dans le texte original ) , théologiques pour le sens ( ??? )."
EMV 283.7 - Jésus souffre à cause de Judas, qui est une leçon vivante pour les apôtres de toute époque
( En rouge entre les // : la citation de DGC )
( En GRAS MAJUSCULE : les deux passages, mal traduits en français dans l'ancienne édition, et rectifiés )
(...)
Jésus dit ensuite :
"Petit Jean ( nom donné par Jésus à Maria Valtorta sa "petite voix", ndt ), que de fois j'ai pleuré, le visage contre terre, pour les hommes. Et, vous, vous voudriez souffrir moins que Moi ?
Même pour vous, les bons sont dans la proportion qu'il y avait entre les bons et Judas. Et plus un homme est bon, plus il a à souffrir. Mais, pour vous aussi - et cela je le dis spécialement pour ceux qui sont préposés au soin des cœurs - il est nécessaire de s'instruire en étudiant Judas. Tous vous êtes des "Pierre", vous les prêtres, et vous devez lier et délier. Mais combien, combien, combien d'esprit d'observation, quelle fusion avec Dieu, quelle étude éveillée, quelles comparaisons avec la méthode de votre Maître vous devez faire pour être comme Lui, comme vous devez l’être.
// A certains cela semblera inutile, humain, impossible ce que je mets en lumière. Ce sont ceux qui ont l’habitude de nier les phases humaines de la vie de Jésus, et font de moi une chose tellement en dehors de la vie humaine ( qui n’est ) QU’ELLE N’EST uniquement qu’une chose divine.
Où donc alors SERAIT la Très Sainte Humanité, où le Sacrifice de la Seconde Personne en revêtant une chair ? Oh ! Combien vraiment j’étais l’homme parmi les hommes. J’étais l’homme et (pour) EN RAISON DE cela, je souffrais de voir le traître et les ingrats. (Pour) EN RAISON DE cela je jouissais de l’amour de qui m’aimait ou se convertissait à moi. C’est (pour) EN RAISON DE cela que je frémissais et pleurais devant le cadavre spirituel de Judas. J’ai frémi et pleuré devant un ami mort, mais je savais que je l’aurais rappelé à la vie et je jouissais de le voir déjà par son esprit dans les Limbes… Ici… ici j’avais en face de moi le Démon. Et je ne dis rien de plus. » // (II, 48, 263)
---> "inconsistances" : flop.
---> "difficilement intelligible" : flop.
---> "tissé de confusions émotionnelles pour le personnage" : flop.
---> "syntaxiques pour le texte" : flop.
---> "théologiques pour le sens" : flop.
DGC explose son record personnel : 5 flops d'un seul coup !
---> Ceci est en réalité une réponse très juste et appropriée du Christ en Personne à l’auteur qui ne cesse de dénoncer comme "anormales" et "choquantes" les phases naturellement humaines de la Vie de Jésus, comme par exemple d'humblement pleurer et se lamenter sur Judas qui se perd, de l’exhorter longuement en lui montrant son Amour et en mendiant le sien, le suppliant de se convertir…
---> Non, pour DGC, le Christ n’aurait pas dû souffrir aussi humblement, comme un Homme véritable, avec toutes les bonnes passions de son âme certes parfaite, mais cependant ... humaine ! Et justement, on se demande bien où se situe l’Humanité dans ce que perçoit DGC de la Vie de Jésus, dont il semble bien ne faire qu’une chose divine, amputée de ses passions.
---> Mais voilà : la « théologie de la désincarnation » : ce n’est pas précisément ce que l’on trouve dans l’œuvre inspirée à Maria Valtorta, et l'on comprend que cela puisse choquer quelqu’un comme DGC, sans doute amateur de pureté éthérée et désincarnée, sans aucune manifestation d’affects humains.
"Avant de poursuivre précisément sur l’humanité et la divinité chez le personnage « Jésus » et les expressions de la foi en son incarnation, ...
---> Cela prête à rire ! Après ce qui précède, qu'est-ce que DGC a bien encore à nous dire sur l’humanité et la divinité du Christ ? C'est se moquer du monde.
" ... concluons : la déclaration de l’incarnation de Satan en Judas, mise en parallèle strict avec l’incarnation du Fils de Dieu, est irrecevable."
---> Or comme nous allons le voir encore, cette « mise en parallèle strict » est une invention de l'auteur, qui continue à calomnier l’œuvre sur la seule idée qu’il s’en fabrique.
"D’autres, comme les évangiles, ou un génie comme Caravage, ont cherché à scruter cette trahison, mais toujours avec la sobriété que commandait le mystère."
---> L'auteur de ce pamphlet continue de nier une chose pourtant évidente : les Évangiles sont tellement compendieux, qu’ils ne disent absolument rien de l’évolution de Judas au court des trois années de la Vie publique.
---> À ce stade, on ne peut plus appeler cela « de la sobriété », c'est bien au-delà !
---> Si le Caravage s’inspire de l’extrême concision des Évangiles pour traduire le mystère en n’en levant qu’à peine le voile, tel n’est pas le cas des écrits abondants qu’ont fait à ce sujet saint Jean Chrysostome et d’autres pères de l’Église, mais aussi plusieurs messagères de révélations privées, telles que la vénérable Maria d’Agreda et la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich.
---> DGC va-t-il les condamner aussi pour cela, comme il souhaite mordicus condamner l'oeuvre de Maria Valtorta ?
---> Mais faut-il le rappeler ici : dom Guillaume Chevallier déteste les révélations privées, pour des raisons … très personnelles.
---> Petit résumé des attaques dégéciennes contre l'EMV dans ce volet : flop !
---> Dans le prochain volet concernant également Judas, nous allons examiner ce que DGC analyse comme étant une soi-disant erreur théologique dans l’EMV, et voir ce qu’il en est réellement.