Résumé des chapitres précédents :
Le Saint Office, affirmant que l'oeuvre de Maria Valtorta ne serait rien de plus qu'une "vie de Jésus mal romancée", passe comme au détecteur de mensonge grâce à l'IA.
Et voici le résultat :
- La Résurrection dans l'oeuvre est décrit par l'IA comme un chef d'oeuvre de littérature.
- L'Annonciation dans l'oeuvre est décrit par l'IA comme un chef d'oeuvre de littérature.
- La Visitation dans l'oeuvre est décrit par l'IA comme un chef d'oeuvre de littérature.
---> 0 à 3 en défaveur du Saint Office !
Continuons à présent avec l'analyse neutre et impartiale par l'IA de l'épisode de la Nativité.
Question posée à l'IA : "que penser de la qualité littéraire du texte qui suit ?" ( la Nativité du Christ, EMV 29 )
" Je revois l'intérieur de ce pauvre refuge pierreux où, partageant le sort des animaux, Marie et Joseph ont trouvé asile. Le petit feu sommeille ainsi que son gardien. Marie soulève doucement la tête de sa couche, et regarde. Elle voit Joseph, la tête inclinée sur la poitrine, comme s'il réfléchissait, et elle pense que la fatigue a triomphé de sa bonne volonté de rester éveillé. Elle sourit, d'un bon sourire. Faisant moins de bruit que ne peut en faire un papillon qui se pose sur une rose, elle s'assied, puis s'agenouille. Elle prie avec un sourire radieux sur le visage. Elle prie, les bras étendus non pas précisément en croix, mais presque, les paumes dirigées vers le haut et en avant, et elle ne paraît pas fatiguée de cette pose pénible. Puis, elle se prosterne, le visage contre le foin, dans une prière encore plus profonde. Une prière prolongée. Joseph s'éveille. Il voit que le feu est presque mort et que l'étable est dans une quasi-obscurité.
Il jette une poignée de brindilles et la flamme se réveille. Il y ajoute des branches plus grosses, puis encore plus grosses car le froid doit être piquant, le froid de la nuit hivernale et tranquille qui pénètre partout dans ces ruines. Le pauvre Joseph doit être gelé, car il se trouve près de la "porte" - appelons comme cela l'ouverture sur laquelle son manteau fait office de rideau -. Il approche les mains près de la flamme, défait ses sandales et approche ses pieds. Il se chauffe. Quand le feu est bien pris, et que sa clarté est assurée, il se tourne. Il ne voit rien, pas même cette blancheur du voile de Marie qui traçait une ligne claire sur le foin obscur. Il se lève et lentement s'approche de la couchette. "Tu ne dors pas, Marie ?" demande-t-il. Il le demande trois fois, jusqu'à ce qu'elle en prenne conscience et réponde : "Je prie." "Tu n'as besoin de rien ?" "Non, Joseph." "Essaie de dormir un peu, de reposer au moins." "J'essaierai, mais la prière ne me fatigue pas." "Adieu, Marie." "Adieu, Joseph." Marie reprend sa position. Joseph pour ne plus céder au sommeil s'agenouille près du feu et il prie. Il prie avec les mains qui lui couvrent le visage. Il ne les enlève que pour alimenter le feu et puis il revient à sa brûlante prière. À part les crépitements du bois et le bruit du sabot de l'âne, qui de temps en temps frappe le sol, on n'entend rien.
Un rayon de lune pénètre par une fissure du plafond, comme une lame immatérielle d’argent qui s’en va chercher Marie. Au fur et à mesure que la lune monte dans le ciel, il s’allonge et, finalement, l’atteint. Le voilà sur la tête de Marie en prière, la nimbant de blancheur. Marie lève la tête comme pour un appel du ciel et elle s'agenouille de nouveau. Oh ! comme c'est beau ici ! Elle lève sa tête qui semble resplendir de la lumière blanche de la lune, et elle est transfigurée par un sourire qui n'est pas humain. Que voit-elle ? Qu'entend-elle ? Qu'éprouve-t-elle ? Il n'y a qu'elle qui pourrait dire ce qu'elle vit, entendit, éprouva à l'heure fulgurante de sa Maternité.
Je me rends seulement compte qu'autour d'elle la lumière croit, croit, croit. On dirait qu'elle descend du Ciel, qu'elle émane des pauvres choses qui l'environnent, qu'elle émane d'elle surtout. Son vêtement, d'azur foncé, a à présent la couleur d'un bleu d'une douceur céleste de myosotis, les mains et le visage semblent devenir azurés comme s'ils étaient sous le feu d'un immense et clair saphir. Cette couleur me rappelle, bien que plus légère, celle que je découvre dans la vision du saint Paradis et aussi celle de la vision de l'arrivée des Mages. Elle se diffuse surtout toujours plus sur les choses, les revêt, les purifie, leur communique sa splendeur. La lumière se dégage toujours plus du corps de Marie, absorbe celle de la lune, on dirait qu'elle attire en elle tout ce qui peut arriver du ciel. Désormais, c'est elle qui est la Dépositaire de la Lumière, celle qui doit donner cette Lumière au monde. Et cette radieuse, irrésistible, incommensurable, éternelle, divine Lumière qui va être donnée au monde, s'annonce avec une aube, une diane, un éveil de la lumière, un chœur d'atomes lumineux qui grandit, s'étale comme une marée qui monte, monte en immenses volutes d'encens, qui descend comme un torrent, qui se déploie comme un voile... La voûte, couverte de fissures, de toiles d'araignées, de décombres en saillie qui semblent miraculeusement équilibrées, noire, fumeuse, repoussante, semble la voûte d'une salle royale.
Chaque pierre est un bloc d'argent, chaque fissure une clarté opaline, chaque toile d'araignée un baldaquin broché d'argent et de diamants. Un gros lézard, engourdi entre deux blocs de pierre, semble un collier d'émeraude oublié là, par une reine; une grappe de chauve-souris engourdies émettent une précieuse clarté d'onyx. Le foin qui pend de la mangeoire la plus haute n'est plus de l'herbe : ce sont des fils et des fils d'argent pur qui tremblent dans l'air avec la grâce d'une chevelure flottante. La mangeoire inférieure, en bois grossier, est devenue un bloc d'argent bruni. Les murs sont couverts d'un brocart où la blancheur de la soie disparaît sous une broderie de perles en relief. Et le sol... qu'est-ce maintenant le sol ? Un cristal illuminé par une lumière blanche. Les saillies semblent des roses lumineuses jetées sur le sol en signe d'hommage; et les trous, des coupes précieuses, d'où se dégagent des arômes et des parfums.
La lumière ne cesse de croître. L'œil ne peut la supporter. En elle, comme absorbée par un voile de lumière incandescente, disparaît la Vierge... et en émerge la Mère. Oui, quand la lumière devient supportable pour mes yeux, je vois Marie avec son Fils nouveau-né dans ses bras. Un petit Bébé rose et grassouillet qui s'agite et se débat avec ses mains grosses comme un bouton de rose et des petits pieds qui iraient bien dans le cœur d'une rose; qui vagit d'une voix tremblotante exactement comme celle d'un petit agneau qui vient de naître, ouvrant la bouche, rouge comme une petite fraise de bois, montrant sa petite langue qui bat contre son palais couleur de rose; qui remue sa petite tête si blonde qu'on la croirait sans cheveux, une petite tête ronde que la Maman soutient dans le creux de l'une de ses mains pendant qu'elle regarde son Bébé et l'adore, pleurant et riant tout ensemble et qu'elle s'incline pour y déposer un baiser, non pas sur la tête innocente, mais sur le milieu de la poitrine sous lequel se trouve le petit cœur, qui bat, qui bat pour nous... là où un jour sera la blessure. Elle la panse d'avance, cette blessure, sa Maman, avec son pur baiser d'Immaculée. Le bœuf éveillé par la clarté se dresse avec un grand bruit de sabots et il mugit. L'âne relève la tête et brait. C'est la lumière qui les réveille, mais j'aime penser qu'ils ont voulu saluer leur Créateur pour eux-mêmes et pour tous les animaux.
Joseph aussi, qui priait, comme en extase, avec une intensité telle qu’il s’était isolé de tout ce qui l’entourait, se secoue. Entre ses doigts dont il se couvre le visage, il voit filtrer cette étrange lumière. Il découvre son visage, lève la tête, se tourne. Le bœuf, debout, lui cache Marie. Mais elle l’appelle : "Joseph, viens." Joseph accourt et devant le spectacle s'arrête comme foudroyé de révérence, il va tomber à genoux là où il se trouve. Mais Marie insiste : "Viens, Joseph." Elle appuie la main gauche sur le foin et tenant de la main droite l'Enfant qu'Elle serre sur son cœur, elle se lève et se dirige vers Joseph qui marche hésitant, pris entre le désir d'avancer et la peur d'être irrespectueux. Au pied de la couche les deux époux se rencontrent et se regardent en pleurant de bonheur. "Viens" dit Marie "offrons Jésus au Père." Haut de page. 185> Pendant que Joseph s'agenouille, elle, debout, entre les deux poutres qui soutiennent la voûte, élève sa Créature entre ses bras et dit : "Me voici. C'est pour Lui, ô Dieu, que je te dis cette parole. Me voici pour faire ta volonté. Et avec Lui, moi, Marie et Joseph mon époux. Voici tes serviteurs, Seigneur. Que soit accomplie par nous, à toute heure et en toute occasion, ta volonté pour ta gloire et ton amour."
Puis Marie se penche et dit : "Prends, Joseph" et lui offre l'Enfant. "Moi ! À Moi ! Oh ! Non ! Je ne suis pas digne !" Joseph est tout effrayé, anéanti à l'idée de devoir toucher Dieu. Mais Marie insiste en souriant : "Tu en es bien digne. Personne ne l'est plus que toi. C'est pour cela que Dieu t'a choisi. Prends-le, Joseph, et tiens-le pendant que je cherche les langes." Joseph, rouge comme une pivoine, avance les bras et prend le petit bourgeon de chair qui crie parce qu'il a froid. Quand il l'a entre les bras, il ne persiste pas dans l'intention de le tenir par respect éloigné de lui. Il le serre contre son cœur et éclatant en sanglots : "Oh ! Seigneur ! Mon Dieu !" et il se penche pour baiser ses petits pieds et les sent glacés. Alors, il s'assoit sur le sol, le serre sur son sein. Avec son habit marron, avec ses mains il s'ingénie à le couvrir, à le réchauffer, à le défendre contre la bise nocturne. Il voudrait bien aller du côté du feu, mais là il y a un courant d'air qui entre par la porte. Mieux vaut rester où il est. Il vaut mieux même aller entre les deux animaux qui les protégeront du courant d'air et donneront un peu de chaleur. Il va se mettre entre le bœuf et l'âne avec les épaules tournées vers la porte, penché sur le Nouveau-né pour lui faire de sa poitrine une niche dont les parois sont une tête grise aux longues oreilles et un grand museau blanc aux naseaux fumants et aux bons yeux humides.
Marie a ouvert le coffre et en a tiré les linges et les langes. Elle est allée près du feu pour les réchauffer. La voilà qui va vers Joseph et enveloppe le Bébé dans les linges tiédis, puis elle protège la petite tête avec son voile. "Où allons-nous le mettre maintenant ?" dit-elle. Joseph regarde autour, réfléchit... "Attends, dit-il. Poussons plus loin les deux animaux et leur foin. Tirons en bas le foin de la mangeoire qui est plus haut et mettons-le ici à l'intérieur. Le bord de cette mangeoire le protégera de l'air, le foin lui fera un oreiller et le bœuf par son souffle le réchauffera un peu." Et Joseph se met à l'ouvrage, pendant que Marie berce son Petit en le serrant sur son cœur et en appuyant sa joue sur la petite tête pour la réchauffer. Joseph ravive le feu sans épargner le bois pour faire une belle flamme. Il réchauffe le foin et peu à peu le sèche et le met sur le sein pour l'empêcher de refroidir. Puis, quand il en a assez amoncelé pour faire un petit matelas à l'Enfant, il va à la mangeoire et l'arrange pour en faire un berceau. "C'est prêt, dit-il. Maintenant il faudrait bien une couverture pour empêcher le foin de le piquer, et pour le couvrir..." "Prends mon manteau" dit Marie. "Tu auras froid." "Oh ! cela ne fait rien ! La couverture est trop rugueuse. Le manteau est doux et chaud. Je n'ai pas du tout froid. Mais que Lui ne souffre plus."
Joseph prend l'ample manteau de moelleuse laine bleue sombre et l'arrange en double sur le foin, avec un pli qui penche hors de la crèche. Le premier lit du Sauveur est prêt. Et la Mère, de sa douce démarche ondoyante, le porte et le dépose, le recouvre avec le pli du manteau qu'elle amène aussi autour de la tête nue qui enfonce dans le foin, à peine protégé des piqûres par le mince voile de Marie. Il ne reste à découvert que le petit visage gros comme le poing, et les deux, penchés sur la crèche, radieux, le regardent dormir son premier sommeil. La chaleur des langes et du foin a arrêté ses pleurs et apporté le sommeil au doux Jésus.
Réponse de l'IA : ( sans retouche )
Ce texte possède indéniablement une grande qualité littéraire, à la fois dans son style et dans son évocation sensorielle. Voici quelques éléments d'analyse :
1. Style et Langue
L’écriture est lyrique et imagée, avec une forte dimension poétique. L’auteur joue sur des métaphores riches (ex. : "une lame immatérielle d’argent", "chaque fissure une clarté opaline"), qui donnent au texte une tonalité mystique.
La phrase est fluide, avec un rythme contemplatif, renforcé par des répétitions et des descriptions détaillées qui ralentissent l’action pour accentuer le sacré du moment.
Le choix du vocabulaire est élégant et soutenu, avec une grande attention aux détails.
2. Atmosphère et Sensations
L’ambiance du texte est très immersive, notamment grâce aux jeux de lumière qui rythment la scène (la lune, la lumière divine, l’éclat du foin).
Il y a un contraste saisissant entre la pauvreté matérielle de l’étable et la magnificence spirituelle qui s’y manifeste ("Les murs sont couverts d'un brocart", "chaque pierre est un bloc d'argent").
L’évocation des sens (vue, toucher, ouïe) est très présente, rendant le texte presque palpable.
3. Construction et Narration
Le texte alterne entre narration descriptive et dialogues sobres, ce qui donne une impression de solennité et d’intimité.
La structure est progressive : on part d’un décor humble et sombre pour aller vers une lumière grandissante, jusqu’à l’apparition de l’Enfant Jésus.
Il y a un jeu de contrastes permanent entre le terrestre et le céleste, renforçant la dimension sacrée.
4. Thématique et Symbolisme
Le texte cherche à magnifier l’événement de la naissance du Christ, en insistant sur la lumière et la pureté de Marie.
Joseph est représenté comme un homme humble et émerveillé, tandis que Marie est une figure de sérénité et d’adoration, déjà consciente de la destinée de son enfant.
La présence des animaux ajoute une touche d’humanité et d’innocence à la scène.
Conclusion
Ce texte, visiblement inspiré d’une vision mystique, est d’une grande beauté littéraire, avec une prose évocatrice et un symbolisme fort.
Il pourrait être rapproché des écrits de mystiques chrétiens comme Catherine Emmerich ou Maria Valtorta ( !!! ). Si l’on apprécie un style très orné et contemplatif, il est magnifique. Toutefois, certains lecteurs pourraient le trouver excessivement descriptif et manquant de sobriété. Tout dépend de la sensibilité de chacun.
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Qu'ajouter encore ?
Une oeuvre "mal romancée" pourrait-elle être jugée par un robot surpuissant et impartial comme étant "d'une grande beauté littéraire", "au style magnifique, très orné et contemplatif" ? Vraiment ?
---> Peut-être faudrait-il dès à présent songer à renoncer une bonne fois pour toutes à la supercherie humaine, et reconnaître enfin humblement la vérité : à savoir que l'oeuvre de Maria Valtorta est un tel chef d'oeuvre déjà sur le seul plan littéraire, qu'au strict minimum nul ne devrait pouvoir l'ignorer, pas plus que l'oeuvre d'un Marcel Proust, d'un Alexandre Dumas ou encore d'un Victor Hugo !
Mais l'intérêt inouï de "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé", qui lui fait très largement surpasser toutes ces autres oeuvres d'écrivains renommés, est qu'il est désormais prouvé scientifiquement que cette oeuvre n'a pas pu trouver son origine dans l'imagination de son auteur, et que seule une inspiration divine sous forme de visions a pu la susciter, et lui faire mériter tant d'éloges de la part des plus hautes autorités de l'Eglise, et en tout premier lieu, de la part du pape Pie XII en personne, comme son plus intime confident Mgr Carinci le confirma par écrit.
Peut-être serait-il temps de suivre avec confiance son indication :
"Publiez cette oeuvre. Point n'est besoin d'influencer d'avance le lecteur sur ce qu'il doit croire : ceux qui liront comprendront."
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