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L'Incarnation du Verbe divin – "Le Fils de l’homme" ne serait-il qu'un homme comme les autres, dans l’EMV, et incapable de s'exprimer correctement ( références au "moi" ) ? 

"Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez." ( Matthieu 7,15 )

" Le projet (de Maria Valtorta) du Seigneur à travers cette œuvre est de renforcer et de nourrir la foi dans la divinité du Christ. "
 

---> Jésus ne fera effectivement dans l'oeuvre que rappeler et expliciter les Évangiles synoptiques dont le but est de susciter, renforcer et nourrir la foi dans sa divinité.
 

 

" Ainsi, elle met sur les lèvres de son personnage « Jésus » des affirmations constantes de sa propre existence dans la double nature divine et humaine. "

Excellent ! 

 

" L’expression « Homme-Dieu », souvent employée, et qui paraît dans le titre original de l’Œuvre, sans être à rejeter, doit être prise avec précaution. Non-bibliqueil ne faudrait pas la comprendre à la manière d’un mythe païen d’hommes nés pour moitié de semence divine, ou d’hommes divinisés dans le cours de leur vie. "

 

---> « L’Immaculée Conception » est également une expression non biblique désignant la Vierge, et elle est pourtant rigoureusement exacte sur le plan théologique, puisqu’elle définit on ne peut plus parfaitement qui est Marie :
- Immaculée dans l’acte même de sa conception,
- et la seule et unique femme à posséder ce privilège spécial d’échapper au péché originel.

---> Faudrait-il donc prétexter qu’on pourrait mal la comprendre en l’attribuant dangereusement à une sorte de « divinité en forme de femme » pour prendre cette expression avec précaution ?

---> Jésus quant à Lui, n’est pas une personne humaine, bien qu’Il soit vraiment Homme. Ce n’est pas non plus une Personne divine avec une simple apparence d’homme :

---> Il est une Personne Humano-Divine, c’est-à-dire l'Homme-Dieu, ou encore le Dieu-fait-Homme : car Il est tout à la fois pleinement Homme et pleinement Dieu,

---> Dieu est éternel, sans commencement, quand l’homme incarné s’inscrit, lui, dans le temps : et donc « l’Homme-Dieu » renvoie nécessairement au « Dieu-fait-Homme » et non pas à « un homme devenu Dieu », puisqu'un mortel ne peut pas lui-même se créer comme éternel sans commencement, cela n’a pas le moindre sens ;

---> alors que Dieu, Lui, peut se créer pour Lui-même une Humanité, entrant par elle dans le temps, sans cesser d’être ce qu’Il Est. La seule lecture logique est donc que l’Homme-Dieu soit le Dieu-fait-Homme.

---> L’utilisation dans l’œuvre de l’expression « Homme Dieu », parfaite sur le plan théologique pour désigner le Christ, est justifiée en deux points :

1 ) C’est une expression non biblique et cependant liturgique, utilisée par exemple dans cet ancien tropaire oriental :
« Toi qui as enfanté la Source de Vie, ô Vierge Marie , tu as délivré Adam du péché. Par toi, les larmes d’Ève furent changées en joie, car Il a fait couler sur elle les sources de Vie, l’Homme-Dieu qui s’est incarné dans ton sein. »

2 ) Cette expression, qui nous l'avons vu ne contient aucune ambiguïté, illustre simplement ce que l’EMV ne cesse d'expliciter d’une manière magistrale et limpide, au fil de chacun des mystères joyeux, douloureux et glorieux du saint Rosaire, et plus encore : à travers tous les passages évangéliques connus et inconnus du Nouveau Testament.

---> Qu’Il soit vrai Homme et vrai Dieu, c’est-à-dire le Verbe de Dieu Incarné, c’est bien ce que l’œuvre nous fait constamment découvrir du Christ. Et nous allons voir que l’Évangile selon saint Jean y est tout simplement cité littéralement, sans aucune espèce de transformation.

 

" Les autres expressions de la foi en l’Incarnation produites dans « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé » n’apportent pas les précisions et les nuances attendues, comme on va le voir.
Par exemple, l’expression « Fils de l’Homme », que Jésus utilise de manière privilégiée dans les Évangiles synoptiques pour se désigner lui-même (plus de 80 fois) n’a pas chez le « Jésus » de Valtorta le sens – paradoxal – dont l’avait chargé la tradition biblique et para-biblique d’être céleste (cf. Dn 7,13). Au contraire, sa signification n’est rien de plus que celle « d’être humain ». "

1 ) L’analyse de l'EMV que fait ici l'auteur, ainsi que son exégèse de l’Écriture sont toutes deux foncièrement erronées.

,---> Lisons Daniel 7,13 :

(...)
« Je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui.
Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. »


---> Ici nous sont évoqués principalement deux personnages mystérieux, un vieillard, et : « comme un Fils d’homme »

---> Ces termes ne sont pas choisis au hasard par Daniel, mais pour décrire au plus près sa vision.

---> C’est seulement le contexte, et non les expressions imagées "comme un Fils d'homme" et "un vieillard" qui nous font comprendre qu’il s’agit d’Êtres célestes, car on voit assez mal par exemple comment apparemment de simples hommes pourraient "venir avec les nuées du ciel"

---> « Comme un Fils d’homme », contrairement aux dires de DGC, ne signifie pas ici « un être céleste », mais plutôt « un être, ayant l’apparence d’une créature connue ici-bas pour être engendrée par l’homme », c’est-à-dire : avec une tête, des yeux, un nez, une bouche, des bras, des jambes, revêtu de vêtements, etc… en bref : "comme un Fils d’homme".

---> Ainsi, c’est toute l’humilité du Christ-Dieu Incarné qui apparaît ainsi par avance à Daniel, Lui qui n’a pas voulu être différent de nous, au point de devenir notre Frère en tout, hormis le péché, renonçant à ses prérogatives divines pour s’incarner de la Vierge. ( cf Philippiens 2,8 )

2 ) La critique que DGC adresse ici à l’œuvre est simplement sans aucun fondement.

---> On retrouve bien dans l’EMV toutes les références aux passages évangéliques ( plus de 80 ) où Jésus se présente comme « le Fils de l’homme »et le sens de cet expression y est parfaitement préservé. En tout, Jésus mentionne cette expression plus de 100 fois dans l’EMV, sans aucune déviation du sens.

---> Prenons par exemple Matthieu 16,13 ( "Pour vous, qui suis-Je ?" ), ainsi transcrit dans la vision de Maria Valtorta :

EMV 343 - Le levain des pharisiens. Les opinions sur le Fils de l’homme. La primauté de Pierre.

( Jésus parle à ses apôtres : )

"(…) Mais les gens, vous qui les approchez si familièrement plus que Moi, et sans la crainte que je peux leur inspirer, que disent-ils que je suis ? Et comment définissent-ils le Fils de l'homme ?"

"Certains disent que tu es Jésus, c'est-à-dire le Christ, et ce sont les meilleurs. D'autres t'appellent Prophète, d'autres seulement Rabbi, et d'autres, tu le sais, te disent fou et possédé."

"Quelques-uns pourtant se servent pour Toi du nom que tu te donnes et ils t'appellent : "Fils de l'homme"

"Et certains aussi disent que cela ne peut-être, parce que le Fils de l'homme c'est une chose bien différente. Et cela n'est pas toujours négation car, au fond, ils admettent que tu es plus que Fils de l'homme : tu es le Fils de Dieu.

D'autres, au contraire, disent que tu n'es même pas le Fils de l'homme, mais un pauvre homme que Satan agite ou que bouleverse la folie. Tu vois que les opinions sont nombreuses et toutes différentes" dit Barthélemy.

"Mais pour les gens, qu'est-ce donc que le Fils de l'homme ?"

"C'est un homme où sont toutes les vertus les plus belles de l'homme, un homme qui réunit en lui-même toutes les qualités requises d'intelligence, de sagesse, de grâce, dont nous pensons qu'elles étaient en Adam et certains, à ces qualités, ajoutent celle de ne pas mourir. Tu sais que déjà circule le bruit que Jean Baptiste n'est pas mort, mais seulement transporté ailleurs par les anges et qu'Hérode, pour ne pas se dire vaincu de Dieu, et plus encore Hérodiade, ont tué un serviteur et, après l'avoir décapité, ont présenté comme le cadavre du Baptiste le corps mutilé du serviteur. Les gens racontent tant de choses !

Ainsi plusieurs pensent que le Fils de l'homme est Jérémie ou bien Elie, ou l'un des Prophètes et même le Baptiste en personne, en qui étaient grâce et sagesse et qui se disait le Précurseur du Christ. Le Christ : l'Oint de Dieu.
Le Fils de l'homme : un grand homme né de l'homme. Un grand nombre ne peut admettre, ou ne veut pas admettre, que Dieu ait pu envoyer son Fils sur la terre. Tu l'as dit hier : "Ne croiront que ceux qui sont convaincus de l'infinie bonté de Dieu". Israël croit davantage dans la rigueur de Dieu que dans sa bonté..." dit encore Barthélemy.

"Oui. En effet ils se sentent si indignes qu'ils jugent impossible que Dieu soit assez bon pour envoyer son Verbe pour les sauver. Ce qui fait obstacle à leur croyance c'est la dégradation de leurs âmes" confirme le Zélote, et il ajoute :

"Tu dis que tu es le Fils de Dieu et de l'homme. En effet, en Toi, se trouve toute grâce et toute sagesse comme homme. Et je crois réellement que quelqu'un qui serait né d'Adam en état de grâce t'aurait ressemblé pour la beauté, l'intelligence et toute autre qualité. Et en Toi brille Dieu pour la puissance.

Mais qui peut le croire de ceux qui se croient dieux et qui mesurent Dieu sur eux-mêmes, dans leur orgueil démesuré ? Eux, les cruels, les haineux, les rapaces, les impurs, ils ne peuvent certainement pas penser que Dieu ait poussé sa douceur jusqu'à se donner Lui-même pour les racheter, son amour pour les sauver, sa générosité pour se livrer à l'homme, sa pureté pour se sacrifier parmi nous. Ils ne le peuvent pas, eux qui sont si impitoyables et pointilleux pour rechercher et punir les fautes."

"Et vous, qui dites-vous que je suis ? Dites-le vraiment d'après votre jugement, sans tenir compte de mes paroles et de celles d'autrui. Si vous étiez obligés de me juger, qui diriez-vous que je suis ?"

"Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant" s'écrie Pierre en s'agenouillant, les bras tendus en haut, vers Jésus qui le regarde avec un visage tout lumineux et qui se penche afin de le relever pour l'embrasser en disant :

"Tu es bienheureux, ô Simon, fils de Jonas ! Car ce n'est pas la chair ni le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les Cieux.

Dès le premier jour que tu es venu vers Moi, tu t'es posé cette question, et parce que tu étais simple et honnête, tu as su comprendre et accepter la réponse qui te venait du Ciel. Tu n'avais pas vu les manifestations surnaturelles comme ton frère et Jean et Jacques. Tu ne connaissais pas ma sainteté de fils, d'ouvrier, de citoyen comme Jude et Jacques, mes frères. Tu n'as pas profité d'un miracle et tu ne m'as pas vu en accomplir, et je ne t'ai pas donné de signe de ma puissance comme je l'ai fait et comme l'ont vu Philippe, Nathanaël, Simon le Cananéen, Thomas, Judas. Tu n'as pas été subjugué par ma volonté comme Mathieu le publicain.

Et pourtant tu t'es écrié : "Il est le Christ !" Dès la première heure que tu m'as vu, tu as cru et jamais ta foi n'a été ébranlée.

C'est pour cela que je t'ai appelé Céphas, et pour cela c'est sur toi, Pierre, que j'édifierai mon Église et les puissances de l'Enfer ne prévaudront pas contre elle. C'est à toi que je donnerai les clefs du Royaume des Cieux.
Et tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux, ô homme fidèle et prudent dont j'ai pu éprouver le cœur. Et ici, dès cet instant, tu es le chef auquel il faut donner l'obéissance et le respect comme à un autre Moi-même. Et c'est tel que je le proclame devant vous tous."
(...)
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---> Ici, ce n'est pas Jésus qui sous estime le sens de l'expression "le Fils de l'homme" qu'Il emploie pour se désigner, mais tous ceux qu'Il laisse libres d'interpréter ces termes comme ils le croient bon, sans imposer par la force la bonne interprétation.

----> Jésus se désigne comme « le Fils de l’homme » afin de ne pas forcer la foi en Lui en se déclarant d’emblée Fils de Dieu : au contraire, Il laisse éclore la foi personnelle de chacun, se présentant avant tout comme notre semblable, comme « le Fils de l’homme », c’est-à-dire d’Adam, et en faisant cependant une référence évidente à Daniel pour fortifier notre foi.

---> Prenons un autre exemple, la transcription de Jean 8, 21-59 dans l’EMV, dans laquelle l’expression « le Fils de l’homme » prend également tout son sens évangélique :

EMV 507.5 Avant Abraham, Moi, Je Suis

(…) (...)

Ils sont maintenant au bout du Portique des Païens, parce que la marche est lente entre les courants contraires, et Jésus s’arrête à sa place habituelle à la dernière colonne du côté oriental. Du lieu où ils se trouvent, les païens eux-mêmes ne peuvent chasser un véritable israélite sans exciter la foule, ce que, sournoisement, ils évitent de faire. Et de là, il reprend la parole pour répondre à ceux qui l’offensent, et avec eux à tout le monde :

« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme… »

Les pharisiens et les scribes s’écrient :

« Et qui veux-tu qui t’élève ? Misérable pays qui a pour roi un bavard fou et un blasphémateur honni de Dieu… Aucun de nous ne t’élèvera, sois-en certain. Et le peu de lumière qui te reste te l’a fait comprendre à temps quand on t’a mis à l’épreuve. Tu sais bien que nous ne pourrons jamais faire de toi notre roi !

– Je le sais. Vous ne m’élèverez pas sur un trône, et pourtant vous m’élèverez. Et vous croirez m’abaisser en m’élevant. Mais c’est justement quand vous croirez m’avoir abaissé que je serai élevé : non seulement sur la Palestine, non seulement sur l’ensemble d’Israël répandu dans le monde, mais sur le monde entier, et jusque sur les nations païennes, jusque sur les lieux qu’ignorent encore les savants du monde. Et je le serai, non pas pour la durée d’une vie d’homme, mais pour toute la durée de la vie de la terre, et l’ombre du pavillon de mon trône s’étendra sur la terre jusqu’à la couvrir tout entière. C’est seulement alors que je reviendrai et que vous me verrez. Ah ! vous me verrez !

– Mais écoutez ces discours de fou ! Nous le relèverons en l’abaissant, et nous l’abaisserons en l’élevant ! Un fou ! Un fou ! Et l’ombre de son trône s’étendrait sur toute la terre ! Il se dit plus grand que Cyrus ! Qu’Alexandre ! Que César ! Où le mets-tu, César ? Crois-tu qu’il te laissera prendre l’empire de Rome ? Et il resterait sur le trône pour toute la durée du monde ! Ha ! Ha ! Ha ! »

Leur ironie est plus cinglante qu’un fouet.
Mais Jésus les laisse dire. Il hausse la voix pour être entendu dans la clameur de ceux qui se moquent de lui et de ceux qui le défendent, et qui remplit les lieux comme la rumeur d’une mer en courroux.

« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez qui je suis et que je ne fais rien de moi-même ; mais je dis ce que mon Père m’a enseigné et je fais ce qu’il veut. Et Celui qui m’a envoyé ne me laisse pas seul, mais il est avec moi.

Comme l’ombre suit le corps, de même le Père est derrière moi, veillant, présent bien qu’invisible. Il est derrière moi pour me réconforter et m’aider, et il ne s’éloigne pas parce que je fais toujours ce qui lui plaît. Dieu s’éloigne au contraire quand ses enfants n’obéissent pas à ses lois et à ses inspirations. Alors il s’en va et les laisse seuls.

C’est à cause de cela que beaucoup pèchent en Israël. Car l’homme laissé à lui-même a du mal à se garder juste, et il tombe facilement entre les anneaux du Serpent. Et en vérité, en vérité je vous dis qu’à cause de votre péché de résistance à la lumière et à la miséricorde de Dieu, Dieu s’éloigne de vous. "

(…)
 


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---> Jésus dit bien qu'Il est LE Fils de l’homme, c’est-à-dire Celui qu’annonçait les prophéties, le Fils de Dieu fait chair, et non pas simplement « un être humain » comme le suggère faussement DGC. C’est l’Évangile de saint Jean qui est cité ici dans l'EMV, quasiment tel quel.

---> Et on pourrait citer de la même façon tous les autres passages explicitant l'expression "le Fils de l'homme", de manière pleinement conforme à l'Evangile, et correspondants à :

---> La parole contre le Fils de l’homme qui sera pardonnée ( Matt 12,30 ; EMV 269.1 )

---> la première, deuxième et troisième annonce de la Passion ( Marc 8,31 Luc 9,43 Luc 18,31 ; EMV 346.1 , 355.1 , 577.1 )

---> Le Fils de l’homme Maître du Sabbat ( Matt 12,1-8 ; EMV 217.1)

---> La Transfiguration - n’en parler à personne avant la Résurrection du Fils de l’homme ( Matt 17 ; EMV 349.1 )

---> Jésus parlant à Nicodème ( Jean 3 ; EMV 116.1 )

---> La guérison du paralytique - le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner (Marc 2 ; EMV 64.1 )

---> Le Fils de l’homme qui n’a pas où reposer sa tête ( Matt 8,20 ; EMV 178.1 )

---> La promesse du signe de Jonas ( Luc 11,30 ; EMV 344.1)

Etc, etc…

---> Pour DGC, c'est le bon gros flop habituel : il n'accuse pas avec raison, mais ne fait qu'inventer de toute pièce une accusation sans queue ni tête, au gré de sa fantaisie.
 

 

Ainsi « Jésus » dit-il dans une prière au Père :
« C’est moi, n’est-ce pas le Fils de l’homme? Oui. Mais je ne suis pas le seul à l’être. L’Humanité, l’Ève prolifique a engendré ses fils, et si je suis l’Abel, l’Innocent, Caïn ne manque pas dans la descendance de l’Humanité. » (IV, 5, 34).

 

---> Cette Parole pleine d'humilité se justifiant évidemment d'elle-même, est encore davantage magnifiée lorsqu’on la replace dans le contexte du texte original - la douloureuse supplication du Christ pour le salut de Judas -, ce qui va réduire à néant la critique de l'auteur :

EMV 317.4 - Isolement et prière de Jésus pour le salut de Judas Iscariote.
En rouge entre les // : la citation de DGC )
(…)

« Père ! Je le sais, je le vois… Pendant que, moi ici, je souffre et vais souffrir, et que je t’offre ma souffrance pour sa conversion, et pour ceux qui ont été arrachés à mes bras et qui sont en train de marcher, le cœur transpercé, vers leur destin, lui, il se vend pour devenir plus grand que moi, le Fils de l’homme !
// C’est moi, n’est-ce pas, le Fils de l’homme ? Oui. Mais je ne suis pas seul à l’être. L’humanité, l’Eve prolifique a engendré ses fils, et si je suis l’Abel, l’Innocent, Caïn ne fait pas défaut dans la descendance de l’humanité. //

Et si je suis le Premier-Né, parce que je suis tel qu’auraient dû être les fils de l’homme, sans tache à tes yeux, lui, qui a été engendré dans le péché, est le premier de ce qu’ils sont devenus après avoir mordu le fruit empoisonné. Et maintenant, non content d’avoir en lui les ferments répugnants et les blasphèmes du mensonge, la malveillance, la cruauté, le désir cupide de l’argent, l’orgueil et la luxure, il devient démoniaque, lui, cet homme qui pouvait devenir ange, pour être l’homme qui devient démon… “ Et Lucifer voulut être semblable à Dieu, et pour cela il fut chassé du Paradis et, changé en démon, il habita l’enfer. ”

Mais, Père ! O mon Père ! Je l’aime… je l’aime encore. C’est un homme… C’est un de ceux pour lesquels je t’ai quitté… Au nom de mon humiliation, sauve-le… Permets-moi de le racheter, Seigneur très-haut ! Cette pénitence est plus pour lui que pour les autres ! Oh ! Je sais l’incohérence de ce que je demande, moi qui sais tout ce qu’il est !… 

 

Mais, mon Père, pour un instant, ne vois pas en moi ton Verbe. Contemple seulement mon humanité de Juste… et permets que, pour un instant, je puisse être seulement “ l’Homme ” dans ta grâce, l’Homme qui ne connaît pas l’avenir, qui peut s’illusionner… l’Homme qui, ne sachant pas l’inéluctable destin, peut prier avec une espérance absolue pour t’arracher le miracle. 

 

Un miracle ! Un miracle pour Jésus de Nazareth, pour Jésus, fils de Marie de Nazareth, notre éternelle Aimée ! Un miracle qui viole ce qui est marqué et l’annule ! Le salut de Judas ! Il a vécu à mes côtés. Il a bu mes paroles, il a partagé ma nourriture, il a dormi sur ma poitrine… Pas lui, que ce ne soit pas lui mon satan !... »

(...)
 


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---> Hébreux 2,11 :  "Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, doivent tous avoir même origine ; pour cette raison, Jésus n’a pas honte de les appeler ses frères."

---> Si donc Jésus se nomme Lui-même "le Fils de l'homme", ce n'est donc pas avant tout pour se mettre à part, mais d'abord pour mettre au premier plan sa fraternité avec tous les hommes, étant Lui-même le Nouvel Adam, le Premier Né de toute la création ( Colossiens 1,15 )

---> Aucune autre expression que "le Fils de l'homme" n'est aussi apte à traduire l'union de la nature céleste et de la nature terrestre du Christ, qui partage cette dernière avec tous.

---> Comme Jésus est venu récapituler toute chose en Lui, Il n'a pas honte de partager ce titre avec ma multitude des êtres humains, même s'Il est seul à être LE Fils de l'homme, annoncé par les prophètes :


 

EMV 274.7 Commentaire de Jésus sur sa prière solitaire, avant d’aller rejoindre ses apôtres sur le lac et d’appeler Pierre à marcher sur les eaux. 


 

« Il me semblait être l’aimant qui attirait à lui tous les amours de l’homme – de l’homme capable d’aimer Dieu ne serait-ce qu’un peu –, de les accumuler, de les offrir dans le creux de mon Cœur. Il me semblait être l’Homme à moi seul, c’est-à-dire l’espèce humaine qui revenait, comme aux jours de l’innocence, converser avec Dieu dans la fraîcheur du soir. »
(...)


---> L'expression « le Fils de l’homme » ( Adam = l’homme ) fait bien référence à Genèse 3,15 : Jésus est bien cette fameuse "descendance de la femme" : Il est le « Fils d’Adam » attendu pour être le Nouvel Adam, comme Marie la Nouvelle Ève, qui seront vainqueurs de Satan par leur parfaite obéissance à Dieu. 

 

---> Et cela n’empêche pas le moins du monde que nous soyons tous, comme Jésus, des « fils d’Adam », c’est-à-dire des « fils de l’homme (Adam) »

 

---> Pour l'auteur, c'est le bon gros flop habituel.

 

 

" Dans la plupart des cas, l’expression suppose au moins sur les lèvres de « Jésus » une idée de perfection, signifiant : le Fils de l’homme par excellence "
 

---> Cela n'échappe à personne que le Christ est bien « LE Fils de l’Homme par excellence » dans les Evangiles comme dans l'EMV : on ne sait pas très bien ici pour qui nous prend DGC. Peut-être bien pour ce que je pense.

 

" Mais cette perfection, qui a pour but la rédemption des hommes, est exprimée ailleurs avec une curieuse formule: « Je suis le Sauveur. En tant que Dieu, je dois être plus parfait que l’homme. » (VIII, 32, 290) "

 

 

1 ) Petite « leçon de théologie pour les nuls » à l’intention de DGC, notre docteur ès chicaneries :

---> Marie l’Immaculée était déjà parfaite sur la terre, et cependant la Perfection de son Fils la dépassait infiniment. 

 

---> Pourquoi ? Parce qu’Il était Dieu, en plus d’être Homme, alors que Marie n’était que purement humaine. Il était donc plus parfait que Marie sa Mère, qu’Il mena à sa perfection ultime.

---> Et puisque c'est de cela dont il est question dans ce passage : c’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de saint Jean Baptiste, le plus grand parmi les enfants des hommes, et cependant ô combien infiniment dépassé en perfection par le Verbe incarné !

---> L'objection de DGC ne résiste pas à la lecture intégrale du texte : 

EMV 290 : Sichem est bondée de samaritain qui se rendent au Temple de Jérusalem, et les moissons de blé murissent dans les champs.

En rouge entre les // : la citation de DGC ) 


(…) (...)
Jésus, qui a parlé de cela en entrant dans la ville et en montrant l'endroit de la rencontre avec la Samaritaine et en faisant allusion à cette lointaine conversation, s'adresse à ses apôtres, à tous sauf Jean qui a déjà pris sa place de consolateur auprès de Marie, si affligée : 

 

"Est-ce que ne s'accomplit pas maintenant ce que j'ai dit alors ? Nous sommes entrés ici, inconnus et isolés. Nous avons semé. Maintenant : regardez ! Une moisson abondante est née de cette semence. Et elle grandira encore et vous la moissonnerez. Et d'autres moissonneront plus que vous..."

"Et Toi, Seigneur ?" demande Philippe.


"Moi, j'ai moissonné où avait semé mon Précurseur et puis j'ai semé pour que vous moissonniez et semiez la semence que je vous ai donnée. Mais comme Jean n'a pas moissonné ce qu'il avait semé, ainsi je ne ferai pas cette moisson. Nous sommes..."

"Quoi, Seigneur ?" demande Jude d'Alphée troublé.

"Les victimes, mon frère. Il faut de la sueur pour rendre les champs fertiles, maïs il faut le sacrifice pour rendre fertiles les cœurs. On se lève, on travaille, on meurt. Quelqu'un après nous, nous succède, se lève, travaille, meurt... Et il y a quelqu'un qui moissonne ce que nous avons abreuvé de notre mort."

"Oh ! non ! Ne le dis pas, mon Seigneur !" s'écrie Jacques de Zébédée.

"Et c'est toi, disciple de Jean avant d'être le mien, qui dis cela ? Tu ne te rappelles pas les paroles de ton premier maître ? "Il faut que Lui grandisse et que moi je diminue". Lui comprenait la beauté et la justice de mourir pour donner aux autres la justice. Je ne lui serai pas inférieur."

"Mais Toi, Maître, c'est Toi : Dieu ! Lui était un homme."

// "Je suis le Sauveur. En tant que Dieu, je dois être plus parfait que l'homme. // 

 

Si Jean, qui était un homme, sut diminuer pour faire lever le vrai Soleil, Moi je ne dois pas offusquer la lumière de mon soleil par un nuage de lâcheté. Je dois vous laisser un limpide souvenir de Moi. Pour que vous, vous alliez de l'avant. Pour que le monde grandisse dans l'Idée chrétienne. Le Christ s'en ira, retournera là d'où il est venu, et c'est de là qu'il vous aimera en vous suivant dans votre travail, en vous préparant la place qui sera votre récompense. 



 

Mais le Christianisme reste. Le Christianisme grandira par mon départ... et par celui de tous ceux qui, sans s'attacher au monde et à la vie terrestre, sauront comme Jean et comme Jésus, s'en aller... mourir pour faire vivre."


"Alors tu trouves juste que l'on te donne la mort ?..." demande l'Iscariote comme s'il était angoissé.


"Je ne trouve pas juste qu'on me donne la mort. Je trouve juste de mourir pour ce qu'amènera mon sacrifice. L'homicide sera toujours homicide pour celui qui l'accomplît, même s'il a une valeur et un aspect différent pour celui que l'on tue."
(...)


-------------------------------------------------------------------------------------------------------------



---> Si déjà saint Jean Baptiste sut féconder par son sacrifice sa mission de Précurseur, comment donc, en tant que Sauveur - et donc bien plus grand que le Précurseur qui n’était qu’un simple homme – Jésus aurait pu faire moins que lui, et ne pas Lui aussi - et à bien plus forte raison ! - féconder son Oeuvre de Rédempteur en mourant tel le grain de blé, afin de porter beaucoup de fruit ? ( Jean 12,24 )

 

---> Si l'auteur se bat contre l'oeuvre, c'est donc uniquement pour faire un flop. 

 

 

 

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