Saint Office versus IA : Jésus serait-il "humble et réservé" dans les Evangiles, et pas dans l'oeuvre de Maria Valtorta ?
"Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez." ( Matthieu 7,15 )

Le Saint Office pouvait-il s'attendre à ce qu'un jour, un simple robot dénonce ses propos incendiaires contre l'oeuvre de Maria Valtorta comme étant gravement erronés, voire tout bonnement mensongers ?
C'est pourtant bien ce que nous allons continuer de constater avec jubilation dans ce nouvel article, qui s'intéresse cette fois-ci à une autre objection du SO, dont semble-t-il la bizarrerie avait vocation à passer inaperçue, mais peine perdue.
Quelle est cette objection ?
La voici telle quelle :
"Avant tout le lecteur est frappé par la longueur des discours attribués à Jésus et à la très sainte Vierge; et les interminables dialogues entre de nombreux personnages qui peuplent ces pages. Les quatre Évangiles nous présentent un Jésus humble et réservé ; ses discours sont brefs et incisifs, mais toujours très efficaces. Par contre dans cette espèce d'histoire romancée, Jésus est loquace à l’extrême, en véritable publicitaire, toujours prêt à se proclamer Messie et Fils de Dieu et à faire des exposés de théologie dans les termes mêmes qu’emploierait un professeur de nos jours." ( on notera ici le compliment extraordinaire du Saint Office, forcé malgré lui de porter aux nues le contenu de l'oeuvre ne présentant aucune espèce de dérive au niveau théologique ! )
Humble et réservé ?... Humble et réservé ?! ... Mais qui donc reconnaîtrait le Christ notre Seigneur dans le portait d'une personne "humble et réservée", mis à part le Saint Office lui-même, auteur de ce portait surréaliste ?
Ne perdons cependant pas notre neutralité, et supposons donc pour le moment que le Christ puisse être tel : demandons simplement à l'IA ce qu'il en est réellement, car sa parfaite connaissance des quatre Evangiles lui permettra de nous répondre en toute impartialité.
Question posée à l'IA :
Est-ce que Jésus est décrit dans les Evangiles comme étant "humble et réservé" ?
Réponse de l'IA :
Jésus est effectivement décrit dans les Évangiles comme humble, mais pas nécessairement comme réservé.
L'humilité de Jésus
L’humilité de Jésus est soulignée à plusieurs reprises :
Matthieu 11:29 : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. »
Philippiens 2:6-8 (bien que ce soit Paul qui l’écrive) : il parle de Jésus qui « s'est dépouillé lui-même, en prenant la condition de serviteur » et qui s'est abaissé jusqu'à la croix.
Jésus lave les pieds de ses disciples (Jean 13:3-5), un geste d’humilité extrême à l’époque.
Jésus était-il réservé ?
Jésus n’était pas particulièrement réservé au sens où il n’était pas effacé ou discret dans son comportement.
Au contraire :
- Il prêche publiquement et avec autorité (Matthieu 7:28-29).
- Il défie ouvertement les pharisiens et les scribes (Matthieu 23).
- Il chasse les marchands du Temple avec force (Jean 2:13-16).
- Il enseigne avec des paraboles, débat et pose des questions aux chefs religieux.
Cependant, il pouvait être discret à certains moments :
Il demande parfois à des personnes qu’il guérit de ne pas révéler son identité (Marc 1:43-44).
Il se retire souvent pour prier seul (Luc 5:16).
Il ne cherche pas la gloire humaine et refuse les tentations du pouvoir (Matthieu 4:8-10).
Conclusion
Jésus était humble, servant les autres et évitant l’orgueil. Mais il n’était pas réservé au sens de timide ou effacé : il parlait avec autorité, confrontait les puissants et attirait les foules. Il savait toutefois quand être discret et quand s’affirmer avec force.
Deuxième question posée à l'IA :
Et donc, dans le texte qui suit, est-ce que le personnage de Jésus peut oui ou non être accusé de "manquer de réserve ou d'humilité par rapport à ce qu'on sait de Lui dans les quatre Evangiles" ?
( Il s'agit d'un des très nombreux passages de l'oeuvre où l'on entend Jésus - comme croit bon le dénoncer le SO - "être loquace à l’extrême, en véritable publicitaire, toujours prêt à se proclamer Messie et Fils de Dieu et à faire des exposés de théologie dans les termes mêmes qu’emploierait un professeur de nos jours", ce qui serait censé s'opposer à son humilité et à sa réserve, nda )
Le discours sur la montagne : EMV 169.4 - 170.1
Jésus parle doucement, avec des gestes paisibles. Son visage paraît plus blanc, se détachant sur son habit bleu foncé, éclairé par un rayon de la nouvelle lune qui tombe juste à son niveau, une petite virgule dans le ciel, une lame de lumière qui caresse le Maître du ciel et de la terre. « J’ai voulu vous avoir ici, en particulier, parce que vous êtes mes amis. Je vous ai appelés après la première épreuve à laquelle les douze ont été soumis, pour élargir le cercle de mes disciples à l’œuvre et pour entendre de vous les premières réactions sur ceux qui vous dirigent et que je vous donne comme mes continuateurs. Je sais que tout s’est bien passé. Je soutenais de ma prière les âmes des apôtres qui, après l’oraison, se découvraient une force nouvelle dans l’âme et dans le cœur, une force qui ne vient pas de l’étude, mais d’un complet abandon à Dieu.
Ceux qui ont le plus donné, sont ceux qui se sont le plus oubliés. S’oublier soi-même est chose ardue. L’homme est fait de souvenirs, et ceux qui lui parlent le plus fort sont les souvenirs de son propre moi. Il faut distinguer entre les différents moi. Il y a le moi spirituel venu de l’âme qui se souvient de Dieu et de son origine divine. Il y a le moi inférieur de la chair, concentré sur ses mille exigences et ses passions. Il en sort une foule de voix qui font un chœur, dominant – si l’esprit n’est pas très robuste –, la voix solitaire de l’âme qui se souvient de sa noblesse d’enfant de Dieu. Mis à part ce souvenir saint qu’il faudrait toujours plus aiguiser, raviver et fortifier, il faudrait, pour être de parfaits disciples, savoir s’oublier soi-même, avec tous les souvenirs, les exigences et les réflexions craintives du moi humain. Dans cette première épreuve de mes douze, ceux qui ont le plus donné sont ceux qui se sont le plus oubliés. Ils ont oublié non seulement leur passé, mais aussi leur personnalité limitée. Ce sont ceux qui ne se sont plus souvenus de ce qu’ils étaient, mais se sont tellement fondus en Dieu qu’ils n’ont plus eu peur de rien. Pourquoi les réserves de certains ? Parce qu’ils ont gardé en mémoire leurs scrupules habituels, leurs habituelles considérations, leurs habituelles préventions. Pourquoi le laconisme d’autres ? Parce qu’ils se sont souvenus de leur incapacité doctrinale et parce qu’ils ont craint de faire – ou de me faire – faire piètre figure. Pourquoi les exhibitions trop visibles d’autres encore ? Parce qu’ils se sont souvenus de leur orgueil habituel, de leurs désirs de se mettre en vedette, d’être applaudis, de sortir du commun, d’être “ quelqu’un ”. Enfin, pourquoi la révélation imprévue d’autres dans un discours magistral, assuré, persuasif, triomphal ? Parce qu’eux seuls ont su se souvenir de Dieu. Il en a été de même de ceux qui étaient humbles et cherchaient à passer inaperçus et qui, au bon moment, ont su assumer d’un coup la primauté qu’on leur conférait et qu’ils ne voulaient pas exercer par crainte d’être présomptueux. Les trois premières catégories se sont souvenues de leur être inférieur. La quatrième de leur être supérieur et ils n’ont pas eu peur. Oh ! Sainte hardiesse qui vient de l’union à Dieu !
Or écoutez, vous tous, apôtres comme disciples. Vous, les apôtres, vous avez déjà entendu ces idées. Mais vous les comprendrez plus profondément désormais. Vous, les disciples, vous ne les avez pas entendues, ou d’une manière fragmentaire. Il faut les graver dans vos cœurs, car je vais me servir toujours plus de vous puisque le troupeau du Christ ne cesse d’augmenter ; le monde vous assaillira toujours plus, le nombre des loups allant croissant contre moi, le Pasteur, et contre mon troupeau. Je veux vous mettre entre les mains les armes nécessaires pour défendre la Doctrine et mon troupeau. Ce qui suffit au troupeau ne vous suffit pas à vous, petits bergers. S’il est permis aux brebis de faire des erreurs en broutant des herbes qui rendent le sang amer et exaspèrent les désirs, il ne vous est pas permis, à vous, de commettre les mêmes erreurs en amenant un troupeau nombreux à sa ruine. Réfléchissez que, là où se trouve un berger idolâtre, les brebis périssent empoisonnées ou assaillies par les loups. 169.7 Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. Mais si vous manquez à votre mission, vous deviendrez un sel insipide et inutile. Rien ne pourra plus vous rendre cette saveur. Car, après avoir reçu ce don de Dieu, vous l’avez perdu en le diluant dans les eaux fades et souillées de l’humanité, en l’affadissant par la douceur corrompue des sens, en mêlant au sel pur de Dieu des monceaux de déchets d’orgueil, d’avarice, de gourmandise, de luxure, de colère, de paresse, de sorte que l’on a un grain de sel pour sept fois sept grains de chaque vice. Votre sel n’est alors qu’un mélange de pierraille dans laquelle le pauvre grain de sel est perdu, de pierraille qui crisse sous les dents, qui laisse dans la bouche un goût de terre et rend la nourriture désagréable, répugnante. Il n’est même plus bon pour des usages inférieurs car un savoir pétri des sept vices nuirait même aux missions humaines. Alors le sel n’est bon qu’à être jeté et foulé aux pieds insouciants des hommes. Que de monde, que de monde pourra ainsi piétiner les hommes de Dieu ! Car ces appelés auront permis au peuple insouciant de les écraser, puisqu’ils ne sont plus la substance vers laquelle on accourt pour trouver la saveur de choses nobles, célestes : ils seront uniquement des rebuts. Vous êtes la lumière du monde. Vous êtes comme ce sommet qui a été le dernier d’où le soleil ait disparu et le premier à recevoir la lumière argentée de la lune. Celui qui se trouve en haut brille, et on le voit car même l’œil le plus distrait se pose parfois sur les hauteurs. Je dirais que l’œil matériel, dont on dit qu’il est le miroir de l’âme, reflète le désir de l’âme, le désir souvent inaperçu, mais toujours vivant tant que l’homme n’est pas un démon, le désir des hauteurs, des hauteurs où la raison place instinctivement le Très-Haut.
Et en cherchant les cieux, il lève les yeux vers les hauteurs, du moins quelquefois au cours de sa vie. Je vous prie de vous rappeler ce que tous nous faisons, depuis notre plus tendre enfance, en entrant à Jérusalem. Où se précipitent nos regards ? Vers le mont Moriah que couronne le triomphe de marbre et d’or du Temple. Et quand nous sommes dans son enceinte ? Nous regardons les dômes précieux qui resplendissent au soleil. Que de beautés à l’intérieur de l’enceinte sacrée, dans ses atriums, dans ses portiques et dans ses cours ! Mais l’œil s’élance vers le haut. Je vous prie encore de vous souvenir de nos voyages. Où se dirige notre regard, comme pour oublier la longueur du chemin, la monotonie, la fatigue, la chaleur ou la boue ? Vers les cimes, même si elles sont peu élevées, même si elles sont lointaines. Et comme nous sommes soulagés de les voir apparaître, lorsque nous traversons une plaine uniformément plate ! Y a-t-il de la boue en bas ? Là-haut, tout est pur. Fait-il une chaleur étouffante en bas ? Là-haut, il fait frais. L’horizon est-il limité en bas ? Là-haut, il s’étend sans limites. Et, rien qu’à voir ces sommets, on a l’impression que le jour est moins chaud, la boue moins visqueuse, la marche moins triste. Qui plus est, si une ville brille au sommet d’une montagne, il n’est pas d’yeux qui ne l’admirent. On dirait même qu’une localité sans importance s’embellit si on la place, de façon presque aérienne, au sommet d’une montagne. Et c’est pour cela que, dans la vraie religion comme dans les fausses, toutes les fois qu’on l’a pu, on a construit les temples sur un lieu élevé ; s’il n’y avait pas de colline ou de montagne, on leur a édifié un piédestal de pierre en construisant à force de bras la plate-forme sur laquelle on allait bâtir le temple. Pourquoi agit-on ainsi ? Parce qu’on veut que sa seule vue tourne nos pensées vers Dieu. J’ai dit également que vous étiez une lumière. Quand, le soir, on allume une lampe dans la maison, où la met-on ? Dans un trou, sous le four ? Dans la grotte qui sert de cave ? Ou renfermée dans un coffre ? Ou tout simplement la cache-t-on sous le boisseau ? Non, parce qu’il serait alors inutile de l’allumer. Mais on pose la lampe sur une console ou bien on l’accroche à un support élevé pour que, de là-haut, elle éclaire toute la pièce et tous ceux qui s’y trouvent. Mais puisque la lampe que l’on place en hauteur est chargée de rappeler Dieu et de donner de la lumière, elle doit être à la hauteur de son devoir.
Vous qui devez rappeler le vrai Dieu, faites en sorte de ne pas avoir en vous le paganisme aux sept éléments. Autrement, vous deviendriez des hauts lieux profanes avec des bois sacrés, dédiés à tel ou tel dieu et vous entraîneriez dans votre paganisme ceux qui voient en vous des temples de Dieu. Vous devez porter la lumière de Dieu. Une lampe sale, une lampe qui n’est pas garnie d’huile, fume et ne donne pas de lumière, elle sent mauvais et n’éclaire pas. Une lampe cachée derrière un tube de quartz sale ne crée pas l’éclat gracieux, le jeu brillant de la lumière sur le minéral propre, mais elle reste faible derrière le voile de fumée noire qui rend opaque son abri cristallin. La lumière de Dieu resplendit là où se trouve une volonté diligente pour enlever chaque jour les scories que produit le travail, avec les contacts, les réactions, les déceptions. La lumière de Dieu resplendit quand la lampe est garnie d’un liquide abondant d’oraison et de charité. La lumière de Dieu se multiplie en d’infinies splendeurs quand s’y trouvent les perfections de Dieu dont chacune suscite chez le saint une vertu qui s’exerce de façon héroïque si le serviteur de Dieu tient le quartz inattaquable de son âme à l’abri de la fumée noire de toutes les mauvaises passions. Un quartz inattaquable. Inattaquable ! (A cette conclusion, la voix de Jésus se fait tonitruante, et elle résonne dans l’amphithéâtre naturel.) Dieu seul a le droit et le pouvoir de rayer ce cristal, d’y graver son Nom très saint avec le diamant de sa volonté. Alors ce Nom devient un ornement qui multiplie les facettes de beauté surnaturelle sur le quartz très pur.
Mais si un indigne serviteur du Seigneur perd le contrôle de lui-même et la vue de sa mission – qui est entièrement et uniquement surnaturelle – et laisse apposer sur ce cristal de faux ornements, des égratignures et non des gravures, des chiffres mystérieux et sataniques tracés par la griffe de feu de Satan, alors la lampe admirable perd sa splendide et toujours intacte beauté : elle se lézarde et se dégrade, étouffant la flamme sous les débris du verre éclaté ou, si elle ne se lézarde pas, elle produit un amas de signes d’une nature non équivoque sur lesquels sa suie se dépose, s’insinue et corrompt.
Malheur ! Trois fois malheur aux pasteurs qui perdent la charité, qui se refusent à s’élever jour après jour pour faire monter le troupeau qui attend leur vertu pour les imiter. Je les frapperai en les faisant tomber de leur place et en éteignant toute leur fumée. Malheur ! Trois fois malheur aux maîtres qui repoussent la Sagesse pour se saturer d’une science souvent contraire, toujours orgueilleuse, parfois satanique parce qu’elle les réduit à leur humanité.
En effet – écoutez bien mes paroles et retenez-les –, alors que le destin de tout homme est de devenir semblable à Dieu par la sanctification qui fait de l’homme un fils de Dieu, le maître, le prêtre, devrait dès cette terre en posséder déjà l’aspect, le seul, celui de fils de Dieu. Il devrait avoir l’aspect d’une créature qui soit tout entière âme et perfection, pour pouvoir « aspirer » vers Dieu ses disciples. Anathème aux maîtres chargés d’assurer l’enseignement surnaturel qui deviennent des idoles de connaissances humaines. Malheur ! Sept fois malheur à mes prêtres spirituellement morts, qui sont devenus insipides, dont la chair souffre d’une tiédeur maladive, dont le sommeil est rempli d’apparitions hallucinantes de tout ce qui existe hormis le Dieu un et trine, et plein de toutes sortes de calculs, excepté le désir surnaturel d’augmenter les richesses des cœurs et de Dieu. Ils vivent, ensevelis dans leur humanité, mesquins, engourdis, et entraînent dans leurs eaux mortes ceux qui les suivent en croyant qu’ils sont la “ vie ”.
Malédiction de Dieu sur ceux qui corrompent mon petit troupeau, mon troupeau bien-aimé. Ce n’est pas à ceux qui périssent par suite de votre indolence, ô serviteurs défaillants du Seigneur, mais à vous-mêmes que je demanderai des comptes et que j’imposerai une punition, pour toute heure et pour tout moment gâché, pour tout le mal qui a pu survenir ou en résulter. Souvenez-vous de ces paroles. Et maintenant, allez. Moi, je monte au sommet. Mais vous, dormez. Demain, le Pasteur ouvrira les pâturages de la Vérité au troupeau. »
Jésus s’adresse aux apôtres en leur assignant à chacun une place pour diriger et surveiller la foule qui monte dès les premières heures de la matinée, avec des malades portés sur les bras ou sur des brancards, ou qui se traînent avec des béquilles. Dans la foule, il y a Etienne et Hermas. L’air est pur et un peu frais, mais le soleil a vite fait de tempérer cet air de montagne un peu vif. C’est tout avantage, car le soleil donne à l’air une pureté, une fraîcheur qui n’est pas désagréable. Les gens s’asseyent sur des pierres ou des rochers épars dans le vallon entre les deux crêtes. Certains attendent que le soleil ait séché l’herbe humide de rosée pour s’asseoir à même le sol. Il y a une foule nombreuse – de toutes conditions –, venue de toutes les régions de Palestine. Les apôtres sont perdus dans la foule, mais telles des abeilles qui vont et viennent des prés à la ruche, ils reviennent de temps à autre auprès du Maître, pour le renseigner, le questionner, ou pour avoir le plaisir que le Maître les regarde de près. Jésus monte un peu plus haut que le pré qui s’étend au fond du vallon, s’adosse à la paroi d’un rocher et commence à parler.
Réponse de l'IA : ( sans aucune retouche )
Non, le personnage de Jésus dans ce texte ne peut pas être accusé de manquer de réserve ou d’humilité par rapport à ce que nous savons de Lui dans les Évangiles.
Pourquoi ne manque-t-il pas d’humilité ?
- Il parle avec douceur et paix (« Jésus parle doucement, avec des gestes paisibles. »).
- Il rappelle que la vraie force vient de l’abandon à Dieu et de l’humilité (« Ceux qui ont le plus donné, sont ceux qui se sont le plus oubliés. »).
- Il met en garde contre l’orgueil et l’égoïsme chez les guides spirituels.
Tout cela est en accord avec les enseignements des Évangiles.
Pourquoi ne manque-t-il pas de réserve ?
Jésus, dans les Évangiles, s’exprime souvent avec autorité et intensité, notamment contre les mauvais guides spirituels (comme en Matthieu 23).
Ici, il fait de même, dénonçant les dangers pour les pasteurs qui s’égarent.
Il élève la voix à certains moments (« A cette conclusion, la voix de Jésus se fait tonitruante. »), mais cela est cohérent avec les Évangiles où il s’exprime parfois avec force (par exemple lorsqu’il chasse les marchands du Temple).
Il se retire ensuite seul au sommet, montrant un mélange d’affirmation et de recueillement, typique de ce que nous voyons dans les Évangiles.
Conclusion
Le Jésus décrit ici est bien en accord avec le portrait évangélique : humble sans être effacé, réservé sans être silencieux, capable de parler avec autorité tout en restant fidèle à l’esprit de service et de prière.
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Conclusion générale :
Peut-être cela a-t-il pu passer inaperçu jusqu'aujourd'hui aux yeux de beaucoup, mais l'IA met bien ici en évidence que le Saint Office ne connaissait même pas qui est le Christ en vérité, et ne jugeait l'oeuvre de Maria Valtorta qu'à l'aulne de ses propres erreurs, ce qui est parfaitement inacceptable.
Il sera très opportun de confirmer cette première analyse en s'intéressant à d'autres passages encore, mais celle-ci est déjà particulièrement significative ( le discours sur la montagne, où Jésus est particulièrement prolixe et autoritaire dans l'oeuvre ), montrant que le Christ tel qu'Il est dépeint par Maria Valtorta est en tout point conforme à ce que les quatre Evangiles canoniques nous apprennent de Lui.
Il est maintenant clair et évident que l'avis critique du SO sur Maria Valtorta est faux, et ne peut en aucun cas ni être retenu, ni encore moins être pris pour l'avis de la Sainte Eglise, laquelle est enseignée par l'Esprit Saint et ne peut pas se tromper ( cf l'acte de foi ).
Cet avis doit être donc dénoncé et rejeté avec force et détermination, par l'ensemble du collège des évêques et par tous les fidèles catholiques.
"Pourtant, si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème !" ( Galates 1,8 )
Or c'est bien ce que nous annonce le Saint Office : un évangile différent de celui que nous connaissons tous, à l'inverse ce que nous lisons avec émerveillement à chaque page de "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé", pleinement conforme au Christ, le Verbe Incarné.