Qui était Maria Valtorta selon ses détracteurs ? Mise au point.
"Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez." ( Matthieu 7,15 )

Une complète incohérence d'analyse
Qui est Maria Valtorta, selon eux ?
Rien, ni personne.
Ou du moins : rien qui puisse mériter l'intérêt qu'elle suscite de nos jours dans tous les pays du monde. Elle ne serait finalement qu'une pauvre femme malade des suites du coup fatal qui lui fut assené dans le dos avec une barre de fer : bref, une personne faible, qui aurait au mieux mérité de la compassion et un pudique oublie, si seulement elle n'avait pas décidé par malheur de "prendre sa revanche sur la vie", en faisant publier ses propres imaginations affabulatrices sur la vie du Christ, faisant passer son travail littéraire pour des transcriptions de visions, et pour des dictées qu'elle aurait reçues du Ciel.
Et en conséquence de tous ses mensonges, qu'elle aurait divulgués pour se procurer à elle-même la gloire que la vie lui aurait refusée - et pour compenser sans doute la frustration d'avoir eu son mariage brisé à deux reprises par sa mère - elle aurait fini sa triste existence dans l'aliénation mentale.
Preuve s'il en était besoin de la fausseté de son oeuvre, soi-disant "bourrée d'erreurs théologiques", mais dont curieusement, les détracteurs n'arrivent toujours pas aujourd'hui à montrer l'existence d'une seule d'entre elles.
De soi-disant "clairvoyants"...
Que ce soit les membres du Saint Office, Joachim Bouflet, le père Auzenet, don Guillaume Chevallier, René Gounon, Sandra Miesel, ou plus récemment encore, Alexis Maillard, tous ces détracteurs de Maria Valtorta ont une caractéristique commune : ils se présentent tous comme des gens capables de discerner dans le dossier ce que ni des papes, ni de nombreux savants théologiens, saints et bienheureux n'auraient su voir avant eux, ce qui les aurait tous malencontreusement induits en erreur.
Alors : vérité, ou simple prétention sans fondement de la part des détracteurs ?
Dès le départ, cela a sérieusement de quoi interroger... Car se prétendre comme eux bien plus clairvoyants que tous ces gens d'Eglise si autorisés à donner un avis de poids, c'est tout de même juste un peu fort, et mérite d'être soigneusement vérifié, avant d'être cru sur parole.
Mais là où le doute s'installe définitivement, c'est lorsqu'on comprend que :
leur présentation de l'oeuvre de Maria Valtorta repose sur une pure négation du réel.
En effet, comme nous le verrons très en détails sur ce site, il est définitivement exclu que Maria Valtorta ait pu inventer ne serait-ce qu'un seul chapitre de ses écrits : plus de 20 000 détails ont pu y être examinés par la science et être certifiés exacts, alors que dans les années 60, personne n'aurait pu les connaître, mis à part dans certains cas une très rare petite poignée de spécialistes, dont Maria Valtorta ne faisait absolument pas parti.
L'hypothèse d'une affabulation ne tient donc pas.
Ou alors, il faudrait expliquer par exemple comment quelqu'un pourrait écrire une oeuvre romanesque, en s'appuyant sur des résultats de fouilles archéologiques en Terre Sainte qui n'auraient été effectuées que 30 ans après sa mort ! C'est totalement absurde.
Mais il y a encore autre chose :
Les détracteurs ont tout simplement manqué un éléphant dans le couloir, dans leur "présentation" de Maria Valtorta.
Comment est-ce possible ? Comment des gens se disant tellement censés, dotés d'un sens si infaillible du discernement, ont pu à ce point manquer leur cible ? Cela relève de l'incompréhensible, ou plutôt de la plus pure hypocrisie :
car on comprend assez facilement que ces gens, pour légitimer leurs erreurs, ont délibérément cherché à faire oublier - si possible - des points essentiels du dossier.
Comment prétendre en effet s'attaquer légitimement à ce dossier, sans même savoir en présenter convenablement la principale protagoniste ?
Mais c'est pour la rendre la plus insignifiante possible que leur piètre présentation de l'humble secrétaire du Christ omet carrément des éléments majeurs de sa biographie permettant de bien mettre en valeur sa personnalité, et notamment :
Son héroïcité face à la maladie,
et face aux multiples épreuves qui se succédèrent durant sa vie, tout particulièrement face à la persécution permanente de sa mère indigne.
Ainsi, en véritable âme victime, elle sut faire de ses terribles souffrances physiques une offrande à Dieu pour le soulagement de personnes qui souffraient pourtant beaucoup moins qu'elle, rejoignant en cela l'héroïcité des vertus d'une bienheureuse Anne Catherine Emmerich, dans un très grand oublie d'elle-même, par amour du Christ.
Elle ne cessa également pas de prier pour sa mère, qui ne l'avait pourtant jamais aimée, et qui passa toute sa vie à la torturer psychologiquement, et elle pleura douloureusement sa mort. Elle sut après que sa mère avait reçu beaucoup d'aide grâce à ses prières.
Sa qualité d'âme chrétienne d'élite
Son éducation soignée chez les soeurs Marcellines de Monza, ainsi que sa force d'âme forgée par les épreuves qu'elle avait réussi à surmonter, la conduisirent à devenir une conférencière recherchée de tous - laïcs et consacrés - dans le cadre de l'Action catholique, ainsi qu'une véritable mère spirituelle pour nombre de jeunes filles qui l'admiraient.
Ceci n'est certainement pas le propre d'une âme quelconque.
Son inexplicable santé mentale
Car c'est cela qui chez elle est vraiment extraordinaire, et non ce que pointent outrageusement ses détracteurs pour la présenter comme une folle, en dépit des diagnostiques médicaux indiquant l'inverse :
Non pas tant que, dans les dernières années de sa vie de souffrance, elle ait pu se renfermer dans une sorte d'isolement psychique, certainement comme une réponse au mauvais accueil réservé à l'oeuvre divinement inspirée, par ceux qui auraient dû l'accueillir avec gratitude - et en cela, sa fin de vie est assez semblable à celle d'un saint Thomas d'Aquin qui connut lui-aussi cet état mental -
mais qu'en dépit du traitement inhumain que sa propre mère lui fit subir jusqu'à sa mort en 1943, ainsi que de ses très graves problèmes de santé qui culminèrent à la même date par un diagnostique de dix maladies mortelles qui auraient dû l'emporter en trois mois, Maria Valtorta ait pu devenir et rester la femme forte et posée qu'elle était, dotée d'un grand équilibre psychologique, qui força l'admiration de son père spirituel. Elle resta ainsi en perpétuel agonie durant 13 ans, paralysée, littéralement cloîtrée dans son lit de douleur, sans rien perdre de sa santé mentale exceptionnelle, ce qui lui permettra notamment une abondante correspondance.
Rappelons par comparaison que son père bien-aimé, ayant subit les mêmes assauts répétés de la part de son épouse acariâtre, en devint simplet pour le restant de ses jours.
Rien de tout cela n'est évoqué par les détracteurs. Mais au lieu de cela, ils résument pratiquement toute son histoire par ce seul fait :
Elle reçut d'un anarchiste un coup de barre de fer dans le dos en 1920, alors qu'elle était âgée de 23 ans,
ce qui acheva rapidement de briser sa santé pour le restant de ses jours. Elle dût rester définitivement alitée à partir de 1935, jusqu'à sa mort en 1961.
Pourquoi faire commencer toute son histoire par ce fait ?
Tout simplement pour donner l'impression que ce malheureux accident soit en réalité l'élément clef du dossier Valtorta, qu'il suffirait de connaître pour tout comprendre à son sujet : ce qui est complètement faux.
Mais on comprend facilement ce qui a poussé ces faussaires à agir ainsi :
Ce coup de barre de fer est pour eux une aubaine, car il n'a strictement aucun rapport avec une quelconque vertu propre à Maria Valtorta. C'est juste un malheureux accident de la vie, qui aurait pu arriver à n'importe qui d'autre, indépendamment de sa valeur personnelle.
Comme cette violente agression aurait mis un terme définitif à la bonne santé de Maria Valtorta, il aurait pu déclencher chez une personne comme elle - c'est-à-dire déséquilibrée, selon ses détracteurs - des hallucinations, des délires, voire des volontés désespérées et revanchardes de se faire connaître et de passer à la postérité, par n'importe quel moyen frauduleux.
Comme il est facile d'inventer ainsi un profil peu flatteur pour celle dont on cherche à se débarrasser à tout prix !
Mais cependant, on n'a jamais entendu dire qu'un directeur de conscience ait demandé à sa fille spirituelle d'écrire son autobiographie, uniquement parce que celle-ci avait reçu un coup de barre dans le dos.
Or don Migliorini, devenu le père spirituel de Maria Valtorta, lui demanda bien de rédiger la sienne : c'est donc forcément qu'il avait repéré en elle une âme d'une qualité tout à fait hors du commun.
Comment de si fins limiers que sont ses détracteurs ont pu passer à côté de ce fait, et penser que leurs auditeurs allaient se contenter de faire de même ?
A la lecture de cette autobiographie d'une bouleversante authenticité, on se rend compte qu'elle suffirait à elle seule à justifier la canonisation de Maria Valtorta, de la même manière qu'y auraient suffit les fameux manuscrits autobiographiques, dans le cas de sainte Thérèse de Lisieux.
La présentation de Maria Valtorta par ses détracteurs est donc bien l'oeuvre de faussaires,
et il n'est plus question de leur prêter le moindre crédit. Il nous sera par contre d'un immense profit de faire plus ample connaissance avec la messagère du Ciel, par exemple en consultant la page dédiée à sa biographie sur le site Wiki Maria Valtorta.