"Dans la dictée conclusive de l’œuvre, que nous avons souvent eu l’occasion de citer, « Jésus » défend le personnage de sa mère en la comparant avec les femmes d’aujourd’hui, et ce n’est pas à leur avantage :

« prétendriez-vous, vingt siècles plus tard, quand la perversité de la vie a tué tant d’amour, que vous devez trouver en ces pages une Marie de Nazareth qui ressemble à la femme indifférente et superficielle de votre temps ? Marie est ce qu’elle est, et on ne change pas la douce, pure, affectueuse fille d’Israël, épouse de Dieu, mère virginale de Dieu, en une femme excessivement exaltée, ou une femme glacialement égoïste de votre siècle. » (X, 38, 298-299)
 
 

---> On comprend que DGC, très certainement irrité de se voir découvert par Jésus qui avait prévu bien à l'avance toutes ses objections incohérentes et mesquines, cherche ainsi dans sa réponse lumineuse de quoi l'accuser. Mais ce que dit là Jésus est pleinement cohérent avec ce qui précède et que voici :

EMV 652 - Au moment de prendre congé de l’Œuvre (Les raisons du don de l’Œuvre à notre époque).

En rouge entre les // : la citation de DGC )

(...) (...)

4. Ramener à leur vérité les figures du Fils de l’Homme et de Marie.

Ramener à leur vérité les figures du Fils de l’Homme et de Marie, vrais fils d’Adam pour la chair et le sang, mais d’un Adam innocent. Comme nous devaient être les fils de l’Homme, si les premiers Parents n’avaient pas avili leur parfaite humanité - dans le sens du mot homme, c’est-à-dire de créature dans laquelle se trouve une double nature, la nature spirituelle, à l’image et à la ressemblance de Dieu, et la nature matérielle - comme vous savez qu’ils ont fait. Des sens parfaits, c’est-à-dire soumis à la raison, malgré leur grande finesse. Dans les sens, j’inclus les sens moraux avec les sens corporels.

Amour complet et donc parfait, à la fois pour l’époux auquel ne l’attache pas la sensualité, mais seulement le lien d’un amour spirituel, et pour le Fils, tout aimé, aimé avec toute la perfection d’une femme parfaite pour l’enfant qui est né d’elle.

C’est ainsi qu’Ève aurait dû aimer : comme Marie, c’est-à-dire non pour la jouissance charnelle qu’apportait le fils, mais parce que ce fils était le fils du Créateur et accomplissement de l’obéissance à son commandement de multiplier l’espèce humaine. Et aimé avec toute l’ardeur d’une parfaite croyante qui sait que son Fils est non pas en figure, mais réellement : Fils de Dieu.

À ceux qui trouvent trop affectueux l’amour de Marie pour Jésus, je dis de considérer qui était Marie : la Femme sans péché et donc sans tare pour sa charité envers Dieu, envers ses parents, envers son époux, envers son Fils, envers le prochain, de considérer ce que voyait sa Mère en Moi en plus que d’y voir le Fils de son sein, et enfin de considérer la nationalité de Marie. Race hébraïque, race orientale, et temps très éloignés des temps actuels. Ainsi de ces éléments ressort l’explication de certaines amplifications verbales de l’amour qui pour vous peuvent paraître exagérées. Style fleuri et pompeux, même dans le langage ordinaire, le style oriental et hébraïque. Tous les écrits de ce temps et de cette race en sont une preuve, et le déroulement des siècles n’a pas beaucoup changé le style de l’orient.

// Parce que vous, vingt siècles plus tard, et quand la perversité de la vie a tué un si grand amour, prétendriez-vous que vous devez trouver en ces pages une Marie de Nazareth telle que la femme indifférente et superficielle de votre temps ? Marie est ce qu’elle est, et on ne change pas la douce, pure, affectueuse Fille d’Israël, Épouse de Dieu, Mère virginale de Dieu, en une femme excessivement, maladivement exaltée, ou une femme glacialement égoïste de votre siècle. //

À ceux qui jugent trop affectueux l’amour de Jésus pour Marie, je dis de considérer qu’en Jésus était Dieu, et que Dieu Un et Trin prenait son réconfort en aimant Marie, Celle qui le repayait de la douleur de toute la race humaine, le moyen pour que Dieu puisse revenir se glorifier de sa Création et qui donne des habitants à ses Cieux. Et qu’ils considèrent enfin que tout amour devient coupable quand, et seulement, quand il enfreint l’ordre, c’est-à-dire quand il va contre la volonté de Dieu et le devoir qu’il faut accomplir.

Or considérez : l’amour de Marie a-t-il fait cela ? Mon amour a-t-il fait cela ? M’a-t-elle retenu, par un amour égoïste, de faire toute la Volonté de Dieu ? Est-ce que par un amour désordonné pour ma Mère, j’ai peut-être renié ma mission ? Non. L’un et l’autre amour n’ont eu qu’un seul désir : que s’accomplisse la Volonté de Dieu pour le salut du monde. Et la Mère a fait tous les adieux à son Fils, et le Fils a fait tous les adieux à sa Mère, en livrant son Fils à la croix de l’enseignement public et à la croix du Calvaire, en livrant sa Mère à la solitude et au déchirement pour qu’elle soit Corédemptrice, sans tenir compte de notre humanité qui se sentait déchirer et de notre cœur qui se sentait briser par la douleur. Cela est-il de la faiblesse ? Du sentimentalisme ? C’est l’amour parfait, ô hommes qui ne savez pas aimer, et qui ne comprenez plus l’amour et ses voix !

(...)

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---> La réponse de Jésus est parfaitement clair : à ceux qui se croient autorisés à critiquer dans l'oeuvre la manière soi-disant "trop affectueuse" de s'aimer entre Lui et la sainte Vierge, Jésus répond que tout à l'inverse, c'est bien plutôt à Lui de critiquer notre manière si glaciale d'aimer ( ce que nous osons bien encore appeler "aimer" ), héritée de tant de siècles de civilisation forgée par tant de guerres, par une telle course au profit, pour en arriver au confort moderne qui coupe bien plus souvent les gens les uns des autres qu'il ne les rapproche fraternellement.

---> En un mot, à ceux qui osent critiquer leur amour, Jésus dit : "C'est l'hôpital qui se moque de la Charité !"

---> Cependant, lorsque Jésus décrit dans l’Evangile les mauvais traits de caractère d’un groupe de personnes, il peut néanmoins s’y trouver plusieurs parmi elles qui fassent mentir ces généralités.

---> Par exemple : même si comme Il le dit, les pharisiens étaient bien « hypocrites » (Matt 23,13), « fils du Démon » (Jean 8,44), « remplis d’ossement et de pourriture » (Matt 23,27), tel n’était pourtant pas le cas ni pour Gamaliel, ni pour Joseph d’Arimatie, ni pour Nicodème, et encore bien d’autres pharisiens qui devinrent ses disciples sincères.

---> Petite « leçon pour les nuls » à l'intention de l'auteur :

---> Non, les guerres n’arrivent jamais par hasard, et derrière des hommes belliqueux, avides et fourbes qui déclenchèrent le premier et le second conflit mondial, se cachaient souvent des femmes telles que Jésus les décrit ici : « Indifférentes et superficielles, excessivement exaltées, ou glacialement égoïstes », bien moins en peine d’aimer leurs semblables que de courir après le luxe moderne, la dernière mode et les potins.

---> Bien entendu, il ne s’agit pas ici de généraliser, ni de rejeter sur elles l’entière responsabilité de ce qui arriva, mais elles en eurent largement leur part, alors qu’on est habitué à considérer la guerre à tort comme une histoire exclusivement masculine.

---> Jésus n'ignore rien non plus de la culture de l'image de soi, hyper-exacerbée depuis le XXe siècles par l'avènement de la photographie, du film, de la télévision, des journaux, érigeant en culte la féminité, avec toutes les conséquences psychologiques néfastes que cela implique chez nos consœurs ...

---> Et si DGC espérait découvrir dans l’EMV un « Jésus bobo féministe » dont il rêvait, on comprend qu’il ait de quoi être sérieusement déçu.

---> Pour lui, c'est un flop.

 

"Les relations de « Jésus » et de Marie, soit en privé, soit en public, sont intenses, intimes."
 

---> Si on s’en étonne avec DGC, alors il faudra aussi s’étonner que les relations du Père et du Fils, soit en privé, soit en public - car Jésus les manifeste dans son Incarnation -, soient intenses et intimes : Jésus est en effet « le Fils Bien-Aimé du Père qui a toute sa faveur » (Matt 3,17), Lui et Jésus « sont un » (Jean 10,30) : comment faire plus intime que cela ?

---> C'est en tout cas ce que l'oeuvre confirme :

EMV 381.1 - Jésus rejoint les foules après avoir longuement prié son Père :

(...) (...)
Une grande foule attend le Maître, disséminée tout en bas des pentes d'une montagne presque isolée. Elle émerge d'un entrecroisement de vallées qui l'entourent et desquelles ses pentes surgissent, ou plutôt bondissent escarpées, presque à pic, en certains endroits vraiment à pic. Pour arriver au sommet, un sentier taillé dans la roche calcaire qui en certains points érafle les pentes de la montagne en faisant des lacets et se trouve parfois pris entre la paroi abrupte de la montagne et un précipice. Ce sentier raboteux, d'une couleur jaunâtre qui tend presque au rouge, semble un ruban jeté dans la verdure poussiéreuse de buissons bas et épineux. Je dirais que les feuilles sont elles-mêmes des piquants qui couvrent les pentes arides et pierreuses, fleurissant çà et là en une fleur vivace de couleur rouge violet semblable à un panache ou à un flocon de soie arraché aux vêtements de quelques malheureux passés par cette ronceraie. Ce revêtement tourmenté fait de pointes épineuses, d'un vert glauque, triste comme s'il était couvert d'une cendre impalpable, se répand par bandes même au pied de la montagne et sur le plateau entre ce mont et d'autres monts, tant au nord-ouest qu'au sud-est, alternant avec les premiers emplacements où il y a de l'herbe véritable et de véritables arbustes qui ne soient pas torture et inutilité.

Les gens sont campés là, attendant patiemment la venue du Seigneur. Ce doit être le jour d'après le discours aux apôtres car la matinée est fraîche et la rosée n'est pas encore évaporée sur toutes les tiges. Il en est ainsi surtout dans l'ombre où elle embellit les épines et les feuilles et change en flocons diamantés les fleurs bizarres des arbustes épineux. C'est certainement l'heure de beauté pour la triste montagne. En effet aux autres heures, sous le soleil impitoyable ou dans les nuits de lune, elle doit avoir l'aspect horrible d'un lieu d'expiation infernale.

À l'est on aperçoit une riche et grande ville dans la plaine très fertile. On ne voit pas autre chose de cette côte encore basse où sont les pèlerins, mais au sommet l’œil doit jouir d'une vue incomparable sur les régions voisines. Je crois qu'à cause de l'altitude de la montagne, elle doit s'étendre sur la Mer Morte et les régions à l'est de celle-ci, comme aussi jusqu'aux chaînes de la Samarie et à celles qui cachent Jérusalem, mais je ne suis pas allée au sommet, aussi...

Les apôtres circulent dans la foule, essayant de la tenir tranquille et en ordre, de placer les malades aux meilleurs endroits. Ils sont aidés par des disciples, peut-être ceux qui travaillent dans la région et qui avaient conduit près des confins de la Judée les pèlerins désireux d'entendre le Maître.

Jésus apparaît tout à coup dans son habit de lin blanc, enveloppé de son manteau rouge pour concilier la chaleur des heures ensoleillées avec la fraîcheur des nuits qui ne sont pas encore des nuits d'été. Il regarde, sans être vu, les gens qui l'attendent et il sourit. Il semble arriver par derrière le mont de faible altitude qui est à l'ouest et il descend rapidement par le sentier difficile.

C'est un enfant qui l'aperçoit le premier. Peut-être a-t-il suivi un vol d'oiseaux dans les buissons et qui se sont envolés effrayés par une pierre qui a roulé d'en haut, ou peut-être Jésus a-t-il attiré son regard. Le voyant, il crie, en sautant sur ses pieds :

"Le Seigneur !"

Tous les gens se retournent et voient Jésus qui est maintenant à peu de distance, deux cent mètres au maximum. Ils s'apprêtent à courir vers Lui, mais il fait un geste et de sa voix qui arrive nettement, peut-être renforcée par l'écho de la montagne, il dit :

"Restez où vous êtes."

Et toujours souriant, il descend vers ceux qui l'attendent, en s'arrêtant au point le plus élevé du plateau. De là, il salue :

"La paix à tous"

Puis avec un sourire particulier il répète le salut aux apôtres et aux disciples qui se serrent autour de Lui.

Jésus est d'une beauté radieuse. Avec le soleil qui éclaire son visage et la côte verdâtre de la montagne en arrière, on dirait une vision de rêve. Les heures passées dans la solitude, quelques faits ignorés de nous, peut-être un débordement sur Lui des caresses paternelles, je ne sais quoi, accentuent sa toujours parfaite beauté, la rendent glorieuse et imposante, pacifique, sereine, je dirais joyeuse, comme qui revient d'un rendez-vous d'amour et en porte avec lui la gaieté dans tout son aspect, dans son sourire, dans son regard. Ici le reflet de ce rendez-vous d'amour, qui est divin, se communique au dehors. C'est multiplié par cent et par cent ce qui se voit après le rendez-vous d'un pauvre amour humain.

C'est une vision fulgurante. Elle subjugue ceux qui sont là, et eux, frappés d'admiration, le contemplent en silence comme s'ils étaient intimidés par l'intuition d'un mystère d'union du Très-Haut avec son Verbe... C'est un secret, une heure secrète d'amour entre le Père et son Fils. Personne ne la connaîtra jamais. Mais le Fils en conserve l'empreinte comme si, après avoir été le Verbe du Père tel qu'il est au Ciel, il avait du mal à redevenir le Fils de l'homme. L'infinité, la sublimité a du mal à redevenir "l'Homme". La Divinité déborde, explose, irradie de l'Humanité comme une huile suave d'un vase d'argile poreuse ou la lumière venant d'une fournaise à travers un voile de verre translucide.

Jésus baisse ses yeux radieux, incline son visage bienheureux, cache son prodigieux sourire en se penchant sur les malades qu'il caresse et guérit et qui regardent étonnés ce visage de soleil et d'amour penché sur leur misère pour leur donner de la joie. Mais ensuite il doit enfin le relever et il doit montrer aux foules ce qu'est le visage du Pacifique, du Saint, de Dieu fait Chair, encore tout enveloppé par la clarté laissée par l'extase. Il répète :

"La paix à vous."

Même sa voix est plus musicale que d'ordinaire, elle fait entendre des notes douées et triomphales... Puissante, elle se répand sur les auditeurs muets, recherche les cœurs, les caresse, les émeut, les convie à l'amour.

(...)

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---> La relation d'intense et chaste intimité entre le Fils et sa Mère est une conséquence directe de la relation d'intense intimité que chacun d'eux a avec le Père Céleste : car Ils sont les deux seuls sur terre à connaître avec Dieu un tel degré d'union - même si Jésus y dépasse sa Mère -.

---> « Comme le Père m’a aimé, Moi-aussi Je vous ai aimés », nous dit Jésus (Jean 15,9).
Ce n’était certainement pas pour en exclure sa Mère, la Première dans son Cœur brûlant du plus ardent Amour, que Jésus aima comme aucune autre de ses créatures, de tout son Être divin, comme Il aimait son Père, et comme le Père l'aimait.

---> On se demande comment les Deux seuls Immaculés que la terre ait jamais portés - qui plus est : une Mère et son Fils ! - auraient pu garder chacun froidement leurs distances, et ne pas être au contraire les plus chers confidents l'un pour l'autre, bien d’avantage que l'âme la plus ardente ne peut l'être du Christ au tabernacle.

---> Pour l'auteur, les flops s'enchaînent.

 

"Nous avons déjà eu l’occasion de citer le passage où « Jésus » modifie le texte canonique de l’Évangile des noces de cana (Jn 2) pour y ajouter un « désormais » tout à fait absent des manuscrits les plus antiques : « Femme, qu’y a-t-il désormais entre toi et moi ? »"

 

---> DGC semble se passionner pour la vie de saint Bernard - servant même de guide à ceux qui visitent sa maison natale à Fontaine-les-Dijons -, mais nettement moins pour ses écrits apparemment, qu'il semble méconnaître.

---> C’est en effet ce grand docteur de l’Église qui va lui-même lui répondre au sujet des noces de Cana :

« Mais qui ne se serait ému de la réponse qu’aux noces de Cana le Seigneur fit à sa très obligeante et très sainte Mère en lui disant : « Qu’y a-t-il à toi et à Moi, femme ? » Qu’y a-t-il à Toi et à elle, Seigneur ? N’est-ce pas ce qu’il y a au fils et à la mère ? Tu cherches en quoi tu la concernes, alors que tu es le fruit béni de son sein immaculé ? N’est-ce pas elle qui t’a conçu en toute pureté et mis au monde sans corruption ? N’est-elle pas la femme dans le sein de qui tu es resté neuf mois, dont les virginales mamelles t’ont allaité, en compagnie de qui Tu es descendu de Jérusalem alors que Tu avais douze ans, et à qui Tu étais soumis ? Mais en ce moment, pourquoi lui fais-Tu de la peine en disant : « Qu’y a-t-il à Moi et à toi ? » Il y a beaucoup, et sous tous rapports. Mais déjà je le vois avec évidence, ce n’est pas dans un mouvement d’irritation, ni dans le dessein de troubler la délicate modestie de la Vierge ta Mère que Tu as dit : « Qu’y a-t-il à Moi et à toi ? », puisqu’au moment où les serviteurs se présentent devant Toi pour obéir à ta Mère, Tu n’hésites pas un instant à accomplir ce que cette mère a suggéré.
Dans quel but alors, frères, dans quel but répondait-Il tout d’abord de cette manière ? C’est pour nous, à n’en pas douter, pour que désormais le souci de la parenté charnelle ne trouble pas ceux qui se sont donnés au Seigneur, et que de telles préoccupations n’entravent pas le travail spirituel. (…)

( Saint Bernard, « Écrits sur la sainte Vierge » Médiaspaul p.123-124)

 

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---> Et donc, bien avant Maria Valtorta, saint Bernard explique déjà cette réponse évangélique apparemment abrupte, voire carrément impolie et irrespectueuse de Jésus à sa Mère, propre à peiner celle-ci, par un « désormais » : il y a tout de Lui à elle, mais désormais les liens de la chair qui les unissent si tendrement jusqu’à la mort seront subordonnés à sa Mission qui passera en premier. Marie le comprend bien, et désormais nous aussi.

---> Ce désormais est donc bien sous-entendu dans le texte de saint Jean dont il éclaire le sens : il ne le dénature en rien, et permet au contraire de le préciser admirablement, comme Jésus en donne ensuite l’explication limpide dans ce passage de l'EMV.

---> Jésus doit désigner par « traducteurs » tous ceux qui, après sa Résurrection, ont parlé de l’épisode des noces de Cana, saint Jean étant le seul et unique d’entre eux à l’avoir fait par un écrit qui nous soit parvenu.

---> Effectivement, l’apôtre bien-aimé, qui traduisit en texte écrit les noces de Cana, ne mentionne pas ce « désormais », et cependant c’est toujours avec la nuance qu’apporte ce mot que ce passage a été lu et compris depuis 2000 ans.

---> Il est donc tout à fait possible et probable - quoi que personne ne soit obligé d’y croire - que la phrase originelle du Christ contienne cet adverbe.

---> La critique de DGC se solde donc par un flop.

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