L'inspiration chez Maria Valtorta
---> C’est uniquement la première de ces deux hypothèses qui est retenue par les membres de l’ex saint office, et ils prétendent que puisque tout viendrait uniquement de l’imagination débordante et fort imprudente de l’auteur,
les scientifiques y trouveraient facilement plus tard tout un fourmillement d’erreurs,
lorsqu’ils se pencheraient sur l’œuvre pour analyser son contenu de manière rigoureuse.
---> Or c’est ce qui se produisit quelques décennies après, mais pas du tout avec le résultat escompté par l’ex saint office : bien au contraire, au fur et à mesure des investigations scientifiques concernant quelques 20 000 données de l'oeuvre,
les scientifiques constatèrent stupéfaits que tout y était absolument exact.
---> La conclusion est depuis lors irrévocable : Maria Valtorta n’a rien pu inventer par elle-même,
l'hypothèse du contraire est désormais impossible à soutenir, à moins de vouloir passer pour un parfait abruti. La source de ces écrits n’est plus à chercher dans celle qui tenait la plume, mais uniquement dans une cause surnaturelle qui l’inspirait et la guidait.
---> Les exemples frappants sont trop nombreux pour être tous évoqués ici : par exemple, Maria Valtorta révèle les noms très rares et phonétiquement improbables des 70 membres du Sanhédrin du temps de Jésus,
noms à peine connus par une minuscule poignée de spécialistes dans le monde, dont Maria Valtorta ne faisait certainement pas partie.
---> Ou encore, elle connaît la position géographique exacte de la ville de Bethsaïda,
ville antique dont les archéologues recherchaient très naturellement la trace en bordure du lac de Tibériade, alors qu’en réalité, il fallait la chercher plus à l’intérieur des terres, en raison des alluvions ayant modifié le rivage au cours des 2000 dernières années, faisant reculer le lac plus au sud. Maria Valtorta ne pouvait pas le deviner, elle ne quittait jamais son lit : le penser serait absurde.
---> Même chose lorsqu’elle décrit avec une précision d’orfèvre la demeure luxueuse de Lazare à Béthanie, telle qu'elle sera redécouverte.
Ce palais dont la trace avait été jusqu’alors complètement perdue, car il était enfoui depuis des siècles sous la terre, et possiblement à jamais. Ses indications permirent de le localiser et de le ramener au grand jour, et on le découvrit exactement tel qu’elle l’avait décrit dans l’EMV, au détail près, comme en particulier cette pièce entièrement ornée de pierres rouges – chose extrêmement rare et cher à cette époque – où Jésus mangea souvent avec ses disciples, et qui fut retrouvée telle quelle par les archéologues.
Hasard ? Mais le hasard est ici complètement impossible, comme il est impossible de soutenir que Maria inventait quoi que ce soit.
---> Et que dire de la description d'une unique pyramide
– alors que chacun sait qu’il y en a trois - que la sainte famille réfugiée en Égypte voyait depuis Matarea où elle habita trois années, car la plus grande d’entre elles cachait les deux autres, les trois monuments étant en ce lieu parfaitement alignés dans le champ visuel ? Personne n’aurait pu inventer cela, et surement pas Maria Valtorta qui ignorait tout de l'Egypte.
---> La description exacte des nombreux détails astronomiques :
Déjà, ils avaient chacun individuellement très peu de chance de tomber juste comme par hasard ; mais pour que tous concordent les uns avec les autres dans une exactitude absolue, par le pur produit du hasard : il n’y avait qu’une seule chance sur 10 puissance 80 ! - pour gagner au loto national : il y a une chance sur 10 puissance 7... -.
C’est dire que si Maria avait tout inventé, on s’en serait facilement aperçu par ses erreurs, notamment sur l'astronomie :
comment aurait-elle pu tomber toujours juste par hasard, avec une probabilité si incroyablement élevée de se tromper ? Et cependant tout tombe juste dans ses écrits, toutes les phases lunaires décrites avec précision, toutes vérifiées grâce à un logiciel astronomique moderne surpuissant permettant de revenir à l’époque du Christ pour en examiner le ciel, sans que le moindre doute soit permis.
Conclusion :
---> Ces faits sont si évidents qu’il faudrait être stupide pour les nier : ils corroborent l'aspect absolument miraculeux de cette rédaction de la Vie du Christ.
---> Ces arguments possèdent l’inconvénient de ne pas avoir trait à la nature même du projet de l’œuvre, pourtant clairement explicité à de nombreux endroits du texte.
---> Cependant, si ce projet était uniquement la supercherie d'une pauvre folle, imbue de son imagination débordante, comment alors expliquer une telle exactitude de l’œuvre ?
---> Les splendides et innombrables merveilles de beauté et d’ingéniosité présentes dans la nature – et que les scientifiques et artistes sont bien loin d’avoir entièrement décrites – sont la preuve du génie absolu du Divin Créateur dont elles proviennent toutes : qui, en les contemplant, pourrait raisonnablement conclure à l’inexistence de Dieu ? Cela n’aurait aucun sens.
---> Même chose pour l’EMV, dont l’origine divine resplendit de mille et mille preuves merveilleuses, pour peu que l’on accepte d’ouvrir les yeux.
---> Cet article se penchera sur les attestations internes à l’Œuvre de sa propre inspiration, et de sa relation aux textes canoniques, et sera entièrement corrigé et réfuté, car l’ensemble de ce travail d’investigation est tout simplement bidon, comme vous aurez l'occasion de le constater.