L'âme de Marie préexistait-elle de toute éternité, selon Maria Valtorta ? 

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“ Yahvé m’a créée, prémices de son œuvre, avant la création. Dès l’éternité je fus établie, dès le principe, avant l’origine de la terre. Quand les abîmes n’étaient pas, je fus enfantée, quand n’étaient pas les sources aux eaux abondantes ; avant que fussent implantées les montagnes, avant les collines, je fus enfantée (…)
( Proverbes 8 )

 

---> Marie fut la première destinataire de cette Parole prophétique, par laquelle Dieu lui apprit qui elle était dans sa Pensée éternelle. Si tel n’était pas le cas, alors l’Église ne ferait aucun lien entre Pr.8 et Marie : or c’est la lecture qu’elle choisit de faire lire à pratiquement toutes ses fêtes, et cela n’a rien d’un hasard.

---> Bien sûr, c’est le Verbe qui est la Pensée, la Sagesse du Père. Mais comme ici, un texte prophétique biblique possède bien des niveaux de lectures, et on ne peut épuiser son sens en ne considérant qu’un seul d’entre eux.

---> L’âme de Marie n’existe donc pas de toute éternité, mais elle est en éternelle gestation dans la Pensée Divine.

---> C’est on ne peut mieux exprimé dans ce second passage sublime de l’EMV :

EMV 348.10, Jésus parle de sa Mère à ses apôtres

« – Je vous ai parlé, il y a même peu de temps de : "l'éternelle beauté de l'âme de ma Mère".
( note : Jésus ne parle donc pas ici de "l'éternité de l'âme de sa Mère", mais seulement de "l'éternelle beauté" de celle-ci, car elle n’existe pas de toute éternité, ndt )

Je suis la Parole et par conséquent je sais employer les mots sans erreur.

J'ai dit : éternelle, pas immortelle. Et ce n'est pas sans intention que je l'ai dit. Immortel est celui qui, après être né, ne meurt plus. Ainsi l'âme des justes est immortelle au Ciel, l'âme des pécheurs est immortelle dans l'Enfer, car l'âme, une fois créée, ne meurt plus qu'à la grâce. Mais l'âme vit, existe à partir du moment où Dieu la pense. C'est la Pensée de Dieu qui la crée. L'âme de ma Mère est depuis toujours pensée par Dieu. Par conséquent elle est éternelle dans sa beauté ( et non pas éternelle tout court, tel est la subtilité, ndt ), dans laquelle Dieu a versé toute perfection pour en tirer délice et réconfort.

Il est dit dans le Livre de notre aïeul Salomon qui t'a vue à l'avance et qui est par conséquent ton prophète :

"Dieu m'a possédée au commencement de ses œuvres, dès le principe, avant la Création. J'ai été établie éternellement, dès le principe, avant que fût faite la terre. Les abîmes n'existaient pas encore et moi, j'étais conçue. Les sources ne jaillissaient pas encore, les montagnes n'étaient pas encore constituées dans leur lourde masse et j'existais déjà. Avant les collines, j'ai été engendrée. Lui n'avait pas encore fait la Terre, les fleuves, ni les pôles du monde et moi, j'existais déjà. Quand Il préparait les cieux et le Ciel, moi, j'étais présente. Quand par des lois inviolables Il renferma l'abîme sous la voûte, quand Il rendit stable dans les hauteurs la voûte céleste et y suspendit les sources des eaux, quand Il fixa à la mer ses limites et donna comme loi aux eaux de ne pas dépasser leurs frontières, quand Il jetait les fondements de la Terre, j'étais avec Lui pour mettre en ordre toutes choses. Toujours dans la joie, je jouais continuellement en sa présence. Je jouais dans l'univers".

Oui, ô Mère, Dieu, l'Immense, le Sublime, le Vierge, l'Incréé, était lourd de toi et il te portait comme son très doux fardeau, se réjouissant de te sentir t'agiter en Lui, en Lui donnant les sourires dont il a fait la Création ! ( Marie était « en gestation » dans la Pensée divine, et non pas encore créée de manière effective, ndt ) Toi qu'il a douloureusement enfantée pour te donner au Monde, âme très suave, née de Celui qui est Vierge pour être la "Vierge", Perfection de la Création, Lumière du Paradis, Conseil de Dieu, telle qu'en te regardant il put pardonner la Faute, car toi seule et par toi seule, tu sais aimer comme toute l'Humanité rassemblée ne sait pas aimer. En toi est le Pardon de Dieu ! En toi le Remède de Dieu, toi, caresse de l'Éternel sur la blessure que l'homme a faite à Dieu ! En toi, le Salut du monde, Mère de l'Amour Incarné et du Rédempteur qui a été accordé !

L'âme de ma Mère ! Fondu dans l'Amour avec le Père, je te regardais en mon intérieur, ô âme de ma Mère !... Et ta splendeur, ta prière, la pensée que tu me porterais, me consolait pour toujours de mon destin douloureux et des expériences inhumaines de ce qu'est le monde corrompu pour le Dieu absolument parfait. Merci, ô Mère ! Je suis venu déjà saturé de tes consolations. Je suis descendu en te sentant toi seule, ton parfum, ton chant, ton amour... Joie, ma joie ! »
(...)
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Par avance, Dieu voit l’âme de Marie,
par avance Il trouve en elle sa consolation,
par avance Il la rachète avec son propre Sang :

---> ce « par avance », qui veut dire : « dans l’Éternité de Dieu », l’homme n’est pas réellement capable de le saisir.

---> Et lorsqu'il échoue à entrer dans le regard de Dieu, alors il rejette tout cela comme une fable, qui selon lui « n’a rien d’historique, ou de méta-historique, ou n’importe quoi d’autre ».

---> Pour DGC, cela s'appelle : "faire un flop".

 

 

"Suit un récit de la création du monde, mais réalisée ici en vue de Marie, sur son modèle. La sagesse créatrice (Pr 8, 30) est habituellement interprétée par la tradition comme une figure du Logos Incréé, même s’il existe également une tradition, surtout liturgique, qui y lit une figure de Marie."

 

1 ) « Même si » : la gène de l’auteur est ici évidente.

---> Proverbe 8 est de ce fait lu pratiquement à chaque fête concernant la très sainte Vierge Marie : c’est le signe indubitable que l’Église a depuis toujours fait le lien entre cette prophétie et la Mère de Dieu.

2 ) "Si c’est bien là une évocation de Marie, cela ne peut pas être également celle du Christ" : comme nous l’avons déjà remarqué, l'auteur est coutumier d’une lecture de l’Écriture exclusive d’un seul point de vue, psychorigide, étrangère à la véritable exégèse catholique, qui nécessite au contraire une grande souplesse d’esprit car il est impossible d’épuiser en une fois le sens des Écritures, tant il est riche.

---> En réalité, nous pouvons tenir aisément les deux points de vue, puisque comme le dit S.S. Pie XII : « l'auguste Mère de Dieu est unie de toute éternité à Jésus Christ, d'une manière mystérieuse, par un même et unique décret de prédestination ».

3 ) Cette tradition catholique n’est pas seulement liturgique, mais étayée par les écrits spirituels de grands saints :

comme Marie d’Agreda - dans son œuvre inspirée du Ciel : « la cité mystique de Dieu »

Livre 1 - chapitre 5

52. Quoique je ne sois que poussière et que cendre, je parlerai, Seigneur, à votre Majesté (!), puisque vous êtes le Dieu des miséricordes, et je supplierai votre grandeur incompréhensible de regarder de votre trône très élevé cette chétive et inutile créature, et de m'être favorable en me continuant votre lumière pour éclairer mon entendement. Parlez, Seigneur, car votre servante écoute. Or le Très Haut et Celui qui enseigne et corrige les sages parla, et me renvoya au chapitre huitième des Proverbes, dont il me découvrit les mystères; et il m'en déclara premièrement la lettre, que j'expose comme il s'ensuit.

53. « Le Seigneur me posséda dans le commencement de ses voies, dès le principe, avant que d'avoir fait aucune chose. Je fus établie dès l'éternité et dès les choses anciennes, avant que la terre fût faite. Les abîmes n'étaient point encore, et j'étais déjà conçue. Les fontaines des eaux n'avaient pas encore paru, ni la pesanteur des montagnes n'était pas établie; j'étais engendrée avant les collines, avant que la terre, les fleuves et les fondements de la terre fussent faits. J'étais présente lorsqu'il préparait les cieux; quand par une loi certaine et un circuit assuré, il faisait un rempart aux abîmes; lorsqu'il assurait les cieux en haut et pesait les fontaines des eaux; quand il entourait la mer de son rivage et imposait la loi aux eaux de ne passer pas leurs bornes; quand il jetait les fondements de la terre. J'étais avec lui ordonnant toutes choses, et je me récréais tous les jours, prenant en tout temps mes ébats en sa présence, m'égayant tout autour de la terre; et mes délices sont d'être avec les enfants des hommes. »

54. Voilà le passage des Proverbes dont le Très Haut me donna l'intelligence. Et je connus qu'il parlait premièrement des idées, ou des décrets qu'il eut dans son entendement avant que de créer le monde; et qu'il parle à la lettre de la personne du Verbe incarné et de celle de sa très sainte Mère; et au sens mystique, des anges et des prophètes; car la très sainte humanité de Jésus-Christ et sa très pure Mère furent décrétées et désignées avant qu'il eût fait le décret ni formé les idées de créer le reste des créatures matérielles, et c'est ce que ces premières paroles nous signifient :

55. Le Seigneur me posséda dans le commencement de ses voies. Il n'y eut ni voies ni chemins en Dieu, et sa divinité n'en avait pas besoin; mais il les traça afin que par eux toutes les créatures capables de sa connaissance le connussent et arrivassent à lui. Dans ce commencement, avant que de former aucune chose dans son idée, quand il voulait faire les sentiers et tracer les chemins dans son entendement divin, pour communiquer sa divinité et pour commencer toutes choses, il décréta premièrement de créer l'humanité du Verbe, qui devait être le chemin par où les autres devaient aller à son Père. Et avec ce décret fut uni celui regardant sa très sainte Mère, par laquelle sa divinité devait venir au monde en naissant d'elle Dieu et homme; et c'est pour cela qu'il dit, Dieu me posséda, parce que sa Majesté les posséda tous deux; le Fils, parce que, quant à la divinité, il était la possession, la richesse et le trésor de son Père, sans en pouvoir être séparé, étant une même substance et une même divinité avec le Saint-Esprit. Il le posséda aussi quant à l'humanité, par la connaissance et le décret de la plénitude de grâce et de gloire, qu'il lui destinait dès sa création et son union hypostatique. Ce décret et cette possession se devant exécuter par le moyen de la Mère, qui devait engendrer et enfanter le Verbe (puisqu'il ne détermina pas de créer son corps, et son âme de rien, ni d'une autre matière), il était d'une conséquence nécessaire de posséder celle qui lui devait donner la forme humaine. Ainsi il la posséda et se l'adjugea dans ce même instant, voulait efficacement que dans aucun temps ni dans aucun moment le genre humain, ni aucun autre, sinon le même Seigneur n'eût droit ni part en elle (pour ce qui est de la part de la grâce), car il prenait possession de cet héritage comme un droit qui appartenait à lui seul, et aussi étroitement qu'il le fallait à l'égard de Celle qui lui devait donner la forme humaine de sa propre substance, qui devait seule l'appeler Fils, être appelée par lui seul Mère, et Mère digne d'avoir pour Fils un Dieu. Et comme tout cela précédait en dignité tout ce qui est créé, il précéda de même dans la volonté et dans l'entendement du souverain Créateur. C'est pour cela qu'il dit :

56. Dès le commencement, avant que d'avoir fait aucune chose. Je fus établie dès l'éternité et dès les choses anciennes. Quelles choses anciennes étaient dans cette éternité de Dieu (que nous concevons à présent en nous imaginant un temps sans fin), s'il n'y en avait aucune de créée? Il est évident qu'il parle des trois personnes divines, si bien qu'il veut nous faire entendre que dès sa divinité sans commencement et dès ces choses qui sont seulement anciennes, c'est-à-dire la Trinité inséparable (car tout le reste qui a commencement, est moderne), elle fut ordonnée quand cet ancien incréé seulement précéda, et avant que le futur créé fût imaginé. Le milieu de l'union hypostatique se trouva entre les deux extrémités par l'entremise de la très sainte et très pure Marie et l'une et l'autre furent conjointement ordonnés immédiatement après Dieu, et avant toutes les autres créatures. Et ce fut la plus admirable ordonnance qui se soit faite et qui se fera jamais. La première et la plus admirable image de l'entendement de Dieu, après la génération éternelle, fut celle de Jésus-Christ, et, incontinent après, celle de sa Mère.

57. Or quel ordre peut-il y avoir en Dieu, sinon celui-ci, dans lequel l'ordre est d'être tout ensemble ce qu'il est en soi, sans qu'il soit nécessaire qu'une chose y succède à une autre ni s'y perfectionne par les perfections d'une autre, ou qu'elle y soit sujette à aucune subordination? Toutes choses ont été très bien ordonnées dans sa nature éternelle, le sont et le seront toujours. Ce qu'il ordonna donc, ce fut que la personne du Fils se ferait homme, et que de cette humanité divinisée, l'ordre de la volonté divine et de ses décrets commencerait, qu'il serait le chef et le modèle de tous les autres hommes et de toutes les créatures qui devaient se diriger et se subordonner à lui, parce que c'était le plus bel ordre et le plus beau concert de l'harmonie des créatures, que d'en avoir une qui leur fût première et supérieure, et que par elle toute la nature fût ordonnée, et singulièrement celle des hommes. Or, la première d'entre elles était la Mère de Dieu homme, comme créature la plus souveraine, la plus pure et la plus immédiate à Jésus-Christ, et en lui à la Divinité. Avec cet ordre les canaux de la fontaine cristalline qui sortit du trône de la nature divine, furent disposés pour la conduire premièrement à l'humanité du Verbe, et ensuite à sa très sainte Mère dans le degré et en la manière qu'il était possible et convenable à une pure créature Mère de son Créateur. Et le convenable était que tous les attributs divins commençassent par elle de faire leurs libéralités, sans qu'on lui refusât aucun de leurs avantages dont elle était capable, et qui convenaient à celle qui, n'étant inférieure qu'à notre Seigneur Jésus-Christ, se trouvait incomparablement élevée et audessus de toutes les autres créatures capables des grâces et des dons. Ce fut le bel ordre que la sagesse infinie institua, que de commencer par Jésus-Christ et par sa Mère; et ainsi le texte ajoute

58. Avant que la terre fût faite. Les abîmes n'étaient point encore, et j'étais déjà conçue. Cette terre fut celle du premier Adam; avant que sa formation se décrétât, et que les abîmes des idées au dehors se formassent dans l'entendement divin, Jésus-Christ et sa Mère étaient désignés et formés. Ces idées sont appelées abîmes, parce qu'entre l’être incréé de Dieu et les créatures il y a une distance infinie; cette distance se mesure, à notre manière de concevoir, quand les créatures furent seulement désignées et formées, et ces abîmes d'une distance immense furent aussi pour lors en leur façon formés. Le Verbe était déjà conçu avant tout cela, non seulement par la génération éternelle du Père, mais par la génération temporelle de la Mère Vierge et pleine de grâce, qui était aussi décrétée et conçue dans l'entendement divin, parce que sans la Mère, et une Mère de telle importance, cette génération temporelle ne se pouvait déterminer efficacement et avec un décret accompli. Ce fut donc là et alors que la très sainte Marie fut conçue dans cette immensité bienheureuse, et sa mémoire éternelle fut écrite dans le sein de Dieu, afin qu'elle y demeurât ineffaçable pendant tous les siècles et toutes les éternités; de manière qu'elle fut gravée et ébauchée par le souverain Créateur dans son propre entendement, et possédée de son amour par des liens inséparables.

59. Les fontaines des eaux n'avaient pas encore paru. Les images ou les idées des créatures n’étaient pas encore sorties de leur origine et de leur principe; parce que les fontaines de la Divinité n'avaient pas rejailli par la bonté et par la miséricorde comme par leurs canaux, afin que la volonté divine se déterminât de créer l'univers et de communiquer ses attributs et ses perfections ; car par rapport à tout ce qui reste de l'univers, le trésor de ces eaux était encore renfermé et retenu dans l'océan immense de la Divinité, n'ayant pas alors destiné de manifester ces miséricordieuses fontaines ni d'en faire part aux hommes; et quand ils les reçurent, elles avaient déjà été communiquées à la très sainte humanité du Verbe et à sa Mère Vierge. Ainsi il ajoute

60. Ni la pesanteur des montagnes n'était pas établie. Parce que Dieu n'avait pas décrété alors la création des hauts monts des patriarches, des prophètes, des apôtres et des martyrs, ni les autres saints de la plus grande perfection; ni le décret d'une si grande résolution ne s'était pas établi par l'importance de son poids et de son équité, ni par la forte et douce manière que Dieu observe dans ses conseils et dans ses plus grandes œuvres. Non seulement avant les hauts monts (qui sont les grands saints); mais j'étais engendrée avant les collines, qui sont les chœurs des anges, avant lesquels la très sainte humanité (unie hypostatiquement au Verbe divin) et la Mère qui l'engendra, furent formés dans l'entendement divin. Le Fils et la Mère précédèrent tous les chœurs des anges, afin que tous soient informés et sachent que si David a dit en son psaume huitième : « Qu'est-ce que l'homme ou le Fils de l'homme, Seigneur, que vous vous souveniez de lui et le visitiez? Vous l'avez fait un peu moindre que les anges, etc. ; » tous doivent reconnaître qu'il y a un homme et Dieu tout ensemble, qui est par-dessus tous les hommes et tous les anges, et qu'ils sont tous ses inférieurs et ses serviteurs, parce qu'il est Dieu étant homme supérieur à tous; pour cette raison il occupe la première place dans l'entendement divin et dans sa volonté; et une femme et très pure vierge, sa Mère, supérieure et Reine de toutes les créatures, est unie avec lui d'une façon inséparable.

61. Que si l'homme (comme le même psaume dit) fut couronné d'honneur et de gloire, et constitué au-dessus de toutes les œuvres de la puissance du Seigneur, ce fut parce que son chef Dieu et homme lui mérita cette couronne et celle que les anges reçurent aussi. Le même psaume ajoute qu'après avoir abaissé l'homme au-dessous des anges, il le constitue au-dessus de ses ouvrages; et il est à remarquer que les mêmes anges furent aussi ouvrage de ses mains. Ainsi David fit mention de tout, en disant qu'il fit les hommes un peu moindres que les anges; mais quoique inférieurs dans l'être naturel, il devait y avoir quelque homme qui fût supérieur et constitué au-dessus des mêmes anges, qui étaient l'ouvrage des mains de Dieu. Et cette supériorité était par l'être de la grâce; non seulement à l'égard de la personne divine unie à l'humanité, mais aussi à cause de la même humanité, et par la grâce qui lui en résulterait par l'union hypostatique, et après elle à sa très sainte Mère. Quelques saints aussi, en vertu du même Seigneur humanisé, peuvent être dignes d'arriver à un degré et à une place au-dessus des anges. Il est dit :

62. J’étais engendrée ou née, qui signifie bien plus que d'être conçue; parce que ce terme être conçue, se rapporte à l’entendement divin de la très sainte Trinité quand elle en fut connue, et lorsque la même Trinité consulta (à notre façon de parler) des convenances de l'incarnation. Mais être née se rapporte à la volonté qui détermina cet important ouvrage; afin qu'il fût efficacement exécuté, la très sainte Trinité détermina dans son divin conseil, et comme l'exécutant premièrement en elle-même, cette merveilleuse opération de l'union hypostatique, et de l'être de la très sainte Vierge. Et c'est pour cela qu'elle dit en ce chapitre avoir été premièrement conçue, et ensuite engendrée ou née; parce quelle fut en premier lieu conçue, et après elle fut déterminée et résolue.
(...)
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---> Il est assez ahurissant de constater à quel point Maria d'Agreda tient exactement le même discours sur la sainte Vierge que Jésus dans l'oeuvre révélée à Maria Valtorta !

---> Même constat avec les écrits de sainte Louise de Marillac, dont le corps intact repose dans la chapelle de la Médaille Miraculeuse, rue du Bac, près de celui de sainte Catherine Labouré.

---> Voici la vision qu’elle a reçu à ce propos :

(…)
« La veille de la conception de la sainte Vierge ayant entendu la lecture de l’épître de ce jour, j’eus en songe la vue d’une grande obscurité en plein midi, ne paraissant que peu au commencement et suivie d’une nuit très obscure qui étonnait et effrayait tout le monde. Je sentais seulement soumission à la divine justice.

Cette obscurité passée, je vis le plein jour venir, et en quelque partie de l’air fort élevée, j’y vis comme une figure de celle qui nous représente la transfiguration, qui me semblait être figure de femme. Néanmoins mon esprit fut surpris de grand étonnement qui me portait à reconnaissance vers Dieu, mais telle que mon corps en souffrait, et m’éveillant sur cela, je souffris quelque temps encore; et la représentation m’en est toujours demeurée en esprit, contre l’ordinaire de mes songes, me représentant cette première grâce en la Vierge, être le commencement de la lumière que le fils de Dieu devait apporter au monde.

En ma méditation sur le sujet de l’épître, voyant que la sainte Église appliquait à la sainte Vierge son être devant la création du monde, mon esprit y a acquiescé, pensant que non seulement elle était de toute éternité en l’idée de Dieu par sa Prescience, mais encore préférablement à toute autre créature pour la dignité à laquelle Dieu la destinait de Mère de son fils. Il a su être voulu avant la création de toutes choses terrestres qui pouvaient être témoins du péché de nos Pères. Dieu a voulu faire un acte de sa volonté spécifiée pour la création de l’âme de la sainte Vierge, et ce pourrait aussi avoir été un acte effectif, ce que je soumets entièrement à la sainte Église, ne m’en servant que pour en honorer davantage la sainte Vierge, et lui renouveler notre dépendance, en général, de la compagnie, comme ses plus chétives filles, mais la regardant aussi comme notre très digne et unique Mère. Que soient aimés Jésus et Marie."

(Écrits spirituels de louise de Marillac, éd. 1983, p. 730)

---> Les écrits de la vénérable Marie d’Agreda et ceux de sainte Louise de Marillac n’ont pas été censurés par l’Église, mais recueillis au contraire dans le dépôt de la Tradition : il n’y a aucune raison valable de critiquer l’EMV pour les mêmes motifs que personne ne critiquent cependant, lorsqu’ils sont dans les deux écrits sus mentionnés.

---> En effet, c'est une injustice flagrante de faire deux poids, deux mesures.

---> Pour DGC, c’est donc encore un flop.

 

 

"Mais les expressions transposent sur Marie ici le rôle de prototype pour la création que l’on attribue ordinairement au Verbe :

« Je te regarde et donne l’azur de ton regard à la mer et au firmament, la couleur de tes cheveux au grain saint, ta blancheur au lys et ton rose à la rose, semblable à ton épiderme soyeux, les perles sont tes dents minuscules. Je fais les douces fraises en regardant ta bouche, je mets au gosier des rossignols les notes de ton chant et à la tourterelle ta plainte. En lisant tes futures pensées, en écoutant les battements de ton cœur, je possède le modèle et le guide de la création (…)

Accours, vole, jubile, ô ma belle, et l’univers, qui se crée d’heure en heure, prépare-le à m’aimer, amoureuse, et qu’il devienne plus beau par ton sourire, Mère de mon fils, reine de mon paradis, amour de ton Dieu. »
(I, 8, 39-40)
 
 

---> Si Marie n’a aucun lien avec les roses, alors pourquoi ornent-elles ses pieds, à Lourdes, à La Salette, à San Damiano, etc ? Pourquoi fait-elle fleurir les arbres en plein hiver ? Mais si au contraire elle a une évidente connaturalité avec les roses - elle que l’on nomme « la Rose mystique » - alors quoi de choquant à ce que Dieu se soit inspiré d’elle pour créer cette fleur merveilleuse ?

---> Ce que l’on attribue au Verbe n’est pas d'abord d’avoir servi de « prototype à la création », mais c’est l’acte créateur lui-même qu'on Lui attribue, car Il est Dieu, Un avec le Père et le Saint-Esprit. C’est saint Jean qui l’affirme :
« Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par Lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui. » ( Jean 1 )

---> Marie, elle, est le Chef d’œuvre de toute la création divine : or le « chef d’œuvre » d’un créateur quel qu’il soit, c’est ce qu’il a réalisé de mieux, la version pleinement aboutie de sa création.

---> C’est donc dans la notion même de « chef d’œuvre » que se lit la justification de ce discours du Père dans l'EMV : Il a tout créé, et comme Marie est son pur Chef d’œuvre par anticipation, Il s’inspire d’elle pour tout le reste, rien de plus normal, de plus logique.

---> Et tout comme précédemment, vu l’union très intime de prédestination entre Jésus et Marie, on peut tenir que le Père s’inspirait aussi de son futur Verbe incarné, sans que cela introduise la moindre contradiction ni la moindre concurrence entre Jésus et Marie, sauf dans les esprits psychorigides, inaptes à comprendre ce qui touche au divin.

---> Que fait DGC ? Un flop, pardi !

 

"On est toujours tenté de comprendre ces passages sur une ligne toute métaphorique. Mais il est finalement impossible de tenir cette ligne en lisant les textes suivants. Le premier est une affirmation de « Jésus » à l’auteur, le second un récit de « Jésus » aux apôtres, le troisième une dictée de « Jésus »."

 

EMV 5.14 - Naissance de Marie - Sa virginité dans la pensée éternelle du Père
en rouge entre les // : la citation de DGC )

// « Maria, ma petite voix, tu as vu la naissance du Fils de la Vierge et la naissance au ciel de la Vierge. // Tu as donc vu que les personnes sans faute ne connaissent ni la souffrance de donner le jour ni celle de mourir. Mais si la perfection des dons célestes fut réservée à la plus innocente de toutes, à la Mère de Dieu, l’enfantement sans douleur et la mort sans angoisse auraient été le lot de tous les descendants des premiers parents qui seraient restés innocents et enfants de Dieu, comme cela était juste, pour avoir su s’unir et concevoir sans luxure. »
(I, 8,42)

---> On comprend ici la méprise - peut-être involontaire - de DGC : par « tu as vu la naissance au ciel de la Vierge », il pense que c’est de la présente page dont il est question.

---> Mais c’est une grossière erreur : Maria Valtorta avait été précédemment gratifiée d’une vision sur la Naissance au Ciel de Marie, c’est-à-dire l’Assomption, ainsi que d’une autre, sur la Nativité du Christ à Bethléem, car il faut se rappeler qu’au moins un tiers de l’œuvre lui fut révélé sans ordre chronologique, par le choix souverainement sage du Christ.

---> DGC croit saisir ici la preuve d’une faille dans l’oeuvre, alors qu’il ne fait que creuser plus profondément encore la fosse de son article : il accumule les erreurs de lecture les unes après les autres.

---> Même s'il a enfin cru pouvoir l'éviter, il fait ici bien évidemment un flop.

Seconde citation de DGC ( en rouge, entre les // )
EMV 136.6 - La fête des Encénies dans la maison de Lazare. Prédiction sur les âmes qui ressuscitent de leur propre volonté et évocation de la naissance de Jésus.

(…) (…)

« Qui a déposé cette âme dans la chair embryonnaire qui reverdissait le vieux sein d'Anne d'Aaron, ma grand-mère ? Toi, Lévi, tu as vu l'Archange de toutes les annonciations, Tu peux dire : c'est celui-là. Car la "Force de Dieu" fut toujours le victorieux qui apporta la nouvelle de la joie aux saints et aux prophètes, l'indomptable sur lequel la plus grande force de Satan s'est brisée comme une tige de mousse desséchée, l'intelligent qui avec sa bonne et lucide intelligence a détourné les pièges de l'autre intelligent mais mal faisant en procurant avec promptitude l'exécution des ordres de Dieu. // Avec un cri de joie, lui // l'Annonciateur qui déjà connaissait les chemins de la terre, parce qu'il était descendu pour parler au Prophètes, // recueillit du Feu Divin l'étincelle immaculée qui était l'âme de l'Enfant Éternelle, et l'enfermant dans un cercle de flammes angéliques, celles de son amour spirituel, il la porta sur la terre dans une maison, dans un sein. Et à partir de ce moment, le monde posséda l'Adoratrice; et Dieu, à partir de ce moment, pu regarder un point de la terre sans en éprouver de dégoût. // Et une petite créature naquit, l'Aimée de Dieu et de ses anges, la Consacrée à Dieu, saintement aimée par ses parents. »
(…)

1 ) Ici, DGC ne conteste pas seulement que cela puisse être un ange qui soit ordinairement chargé par Dieu de porter l’âme à peine créée dans l’embryon humain, pour qu’elle soit unie à lui : de ce fait précis, il n’existe pourtant ni confirmation, ni infirmation dans l’enseignement catholique, et il ne pose aucun problème pour la foi.

2 ) Mais l’auteur conteste surtout que ce récit puisse parler du moment de la création de l’âme de Marie, ce qui est pourtant simplement évident ;

---> il insinue au contraire que, puisque l’archange Gabriel « recueillit du Feu Divin l'étincelle immaculée qui était l'âme de l'Enfant Éternelle, et l'enfermant dans un cercle de flammes angéliques, celles de son amour spirituel, il la porta sur la terre dans une maison, dans un sein », alors cela signifierait que dans l’EMV, cette âme existait bel et bien depuis toujours, puisque c’était celle de « l’Enfant Éternelle ».

---> Or cette expression, comme vu précédemment, n’a strictement rien à voir avec une quelconque préexistence de l’âme de Marie, mais au fait que Marie existait depuis toujours dans la seule Pensée du Père, comme la Prédestinée surpassant tous les autres, bien plus que le soleil surpassant les étoiles.

3 ) Car voici l’objection de l’auteur : « Pourquoi donc, alors que tous les élus sont des prédestinés, Marie serait-elle la seule à être désignée par Dieu comme « éternelle » ?

---> En effet, Ce Dernier ne pensait pas seulement à Marie de toute éternité, mais aussi, d’après saint Paul aux Éphésiens, à chacun des autres saints.

---> Mais c’était seulement en Marie que Dieu prendrait sa revanche sur la déchéance de sa création, fomentée et provoquée par Satan. Il était donc juste que Dieu se réjouisse en elle par-dessus tout.

---> En effet, si par avance Dieu savait qu’un grand nombre d’hommes et de femmes seraient rachetés par le Sang de son Fils, Il savait donc par avance aussi que tous les hommes auraient démérité gravement par leurs fautes, tous, exceptée une seule : l’Immaculée, seule vraiment digne d’une mémoire éternelle en Dieu.

---> Et donc, la destinée glorieuse des autres élus reste suspendue depuis leur baptême jusqu’à leur mort à leur liberté humaine, laquelle peut jusqu’au dernier moment être cause pour eux de l’enfer, comme malheureusement en ce qui concerne Judas.

---> Alors que Dieu put éternellement penser à Marie sans crainte qu'elle vienne à se perdre, car d’elle et d’elle seule Il pouvait être sûr et certain de la fidélité sans faille.

4 ) Si l’on veut prendre une petite comparaison valant ce qu’elle vaut :

---> Imaginons qu’un collectionneur de voitures possède une grande multitude de vieilles épaves, la plupart tout juste bons à la casse, mais qu’il compte bien réparer et magnifier quand il disposera du budget adéquat ;

---> mais qu’il possède également une splendide Rolls Royce toute flambante de mille feux, acquise par avance à toutes les autres voitures grâce à un bel héritage personnel.

---> On n’aura aucune difficulté à comprendre que cet homme se réjouisse de sa merveilleuse voiture si luxueuse et impeccable, comme s’il ne possédait qu’elle seule, et veuille la montrer elle seule à tous son entourage proche ou lointain, et qu’il agisse ainsi depuis toujours, car il pensait à elle bien avant de l’acquérir ;

---> jusqu’au jour où ayant réuni le budget nécessaire, grâce au travail de son dévoué fils, pour réparer ses nombreux pauvres tacots, il se soucie également d’eux. Mais alors, chacun de ces anciennes épaves roulantes enfin réparées et flambantes elles-aussi, mais de marques et de modèles bien inférieurs à sa Rolls, seraient autant de motifs pour mettre en valeur le fleuron absolu de sa collection, sa « voiture éternelle » en quelque sorte : sa Rolls.

---> Bien sûr, cette comparaison est bien pâle et imparfaite.

Citation suivante de DGC, restituée de manière intelligible, dans son contexte :
EMV 7.7 - Concernant l’extrême précocité de Marie enfant ( ce passage est dans le volet précédent en version intégrale )
En rouge entre les // : la citation de DGC )

(…) (…)
« J'entends déjà les commentaires des maîtres de la chicane : "Comment une enfant qui n'a pas encore trois ans peut-elle parler ainsi ? C'est une exagération". On ne réfléchit pas qu'on fait de moi un phénomène en attribuant à mon enfance la conduite de l'âge adulte.
L'intelligence ne vient pas à tous de la même façon et au même âge. »
(…)

« Mais Marie n'était pas seulement la Pure, la nouvelle Ève récréée pour la joie de Dieu : // c'était la Super Ève, le chef d’œuvre du Très-Haut, c'était la Pleine de Grâce, c'était la Mère du Verbe dans la pensée de Dieu.//

"La source de la Sagesse, dit Jésus Bar Sirac est le Verbe". Le Fils n'aurait-il donc pas mis sur les lèvres de la Mère sa propre Sagesse ?

Si à un prophète, chargé de dire les paroles que le Verbe, la Sagesse en personne, lui inspirait de dire aux hommes, les lèvres ont été purifiées avec un charbon ardent, est-ce que l'Amour n'aurait pas donné à son Épouse encore enfant qui devait porter en elle la Parole, la précision et l'élévation du langage ? // Car il ne s'agit plus d'enfant et puis de femme, mais d'une créature céleste fusionnée en la grande lumière et sagesse de Dieu. //

Le miracle ne réside pas dans l'intelligence supérieure manifestée dès l'enfance par Marie, comme ensuite par Moi; le miracle est dans le fait de contenir l'Intelligence Infinie, qui y habitait, sans qu'elle frappe d'émerveillement les foules, .et sans qu'elle éveille l'attention satanique. »
(…)
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1 ) La Vierge Marie n’attendit pas l’âge adulte, ni même une seule seconde pour être un être de Feu, une créature céleste fusionnée avec Dieu, comme il n’y en a jamais eu et qu’il n’y en aura jamais plus.

---> C’est une conséquence directe de son Immaculée Conception, et justifie qu’elle soit appelée « la Divine Marie » par saint Louis-Marie Grignon de Montfort ( 33 fois dans son "traité de la vraie dévotion à Marie" ), sans du tout pour autant la prendre pour une déesse.

---> Le don extraordinaire d’intelligence céleste fait à Marie depuis le premier instant de son existence spirituel correspond complètement avec les révélations faites à sœur Maria Cecilia Baij au sujet de saint Joseph, comme vu dans le précédent volet : Marie étant incomparablement plus élevée que son époux, les grâces dont elle bénéficia furent par conséquent incomparablement plus grandes.

2 ) En raison de la grâce suprême de son Immaculée Conception, expliquant les révélations prophétiques qu’elle recevait en son âme depuis l’instant de sa création, Marie ne fut certainement pas une simple enfant ordinaire - ce que DGC conteste sans aucune raison, cf précédent volet -, puis une simple femme ordinaire, mais pouvait bien être désignée comme « créature céleste fusionnée en la grande lumière et sagesse de Dieu », puisque :

---> Marie était vraiment du ciel, de par sa connaturalité avec Dieu, quoi qu’étant créée et donc purement humaine,

---> et que son intelligence ne s’exerça donc jamais de manière autonome, coupée de sa Source lumineuse qu’est la Sagesse divine, comme c’est toujours le cas pour les pécheurs : elle possédait au contraire le Don de prophétie de manière incomparable, étant la Mère de la Sagesse, quoi que dans la seule proportion voulu par Dieu, qui lui laissa des lacunes - ce n’était donc pas la Science infuse réservée au seul Verbe -.

3 ) L’erreur de DGC est donc de considérer que Marie ne commença à devenir réellement la Mère de la Sagesse qu’à partir du jour de l’Annonciation et de son « fiat » par lequel elle conçut le Verbe en son sein :

---> Mais bien au contraire, Marie fut prédestinée depuis toujours à être la Mère de la Sagesse, et commença à l’être par une grâce spéciale d’illumination dès le premier instant de la création de son âme toute sainte.

---> Et c’était absolument indispensable, car Marie, pour accueillir en elle le Verbe et devenir ainsi la véritable Mère de Dieu, devait en être déjà rendue digne auparavant, et être déjà ornée de toutes les splendeurs de la Sagesse divine, bien qu'avec une marge infinie de progrès possible.

---> Que DGC la voit en son enfance comme n’importe quel autre enfant à peine éveillé dans son intelligence : c’est son problème, son incohérence à lui, mais il n’est plus à rappeler que DGC n’est pas devenu tout soudainement notre gourou, et qu’il ne peut pas nous interdire de croire en la Vérité catholique, telle que Dieu nous l'a révélée.

---> Pour lui, c’est un flop.

 

 

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