DGC pense trouver enfin ici un point déterminant qui suffirait à condamner définitivement l’EMV à lui tout seul.
---> En effet, une créature ne peut pas avoir été créée telle quelle de toute éternité, à moins de faire partie intégrante de la Divinité, ce qui est une contradiction absolue : car, par définition, Dieu est Incréé ( cf le Credo ), une créature, si parfaite soit-elle, ne peut pas être en Lui comme une sorte de « quatrième Hypostase ».
---> Mais nous allons voir maintenant comment l’auteur va s’y prendre pour biaiser adroitement la lecture de l’œuvre, afin qu’elle puisse corresponde à son chef d’accusation.
DGC :
"D’autres événements manifestent que « Marie » possède une
sorte de science infuse qui étonne ses parents."
---> Il ne s’agit pas chez Marie de la science infuse telle que la possède le Verbe Incarné, mais d’un don de Dieu reçu par pure grâce, comme dans le cas des prophètes et de certains saints, dont DGC ignore visiblement jusqu’à l’existence.
---> Un exemple de ces cas exceptionnels fut celui de la bienheureuse religieuse clarisse Maria Angela Astorch ( 1592 - +1665 ), dont le corps est demeuré incorrompu : voici ce que l’on peut lire dans la raison no 499 du 2 déc. 2024, « Les évanouissements du cœur de Maria Angela Astorch », 1000 raisons de croire, par Patrick Sbalchiero, membre de l’Observatoire international des apparitions et des phénomènes mystiques.
(…) (…)
---> De nombreuses personnes ont constaté chez la religieuse une « science infuse singulière » qui lui permet de réciter des passages entiers de la Bible latine. Or, de cette langue, elle n’avait appris que des balbutiements lors de son noviciat.
---> Même en tenant compte de l’enseignement religieux dont elle a bénéficié au monastère, son entourage décrit chez sœur Maria Angela une faculté inexplicable pour comprendre et expliquer la Parole de Dieu. À ce sujet, l’évêque de Saragosse, Mgr Juan Martinez de Peralta († 1629), nomme une commission de cinq membres pour lui faire passer des tests draconiens portant sur la Bible et la patristique, qu’elle surmonte haut la main, suscitant ainsi à nouveau surprise et admiration.
---> Cette connaissance est d’autant plus étonnante qu’il lui est interdit pendant plusieurs années de posséder le moindre livre, y compris les ouvrages liturgiques. Elle a complètement obéi à cet ordre.
---> C’est en 1608, après avoir débuté son noviciat, que Dieu commence à la gratifier de charismes surnaturels. Favorisée d’extases mystiques, longues et fréquentes, elle n’est cependant jamais empêchée de poursuivre ses tâches quotidiennes, à l’instar de sainte Thérèse d’Avila. Ses chroniqueurs rapportent que ces ascensions mystiques ont pour origine la récitation de l’office divin, la lecture de la Bible ou le mystère eucharistique.
---> Ces événements sont gardés le plus possible secrets. Maria Angela garde le silence sur ses expériences mystiques car son but n’est absolument pas d’attirer l’attention. Ces épisodes ne lui font bénéficier d’aucune complaisance de la part des autres religieuses ou de ses supérieurs.
---> Les rares personnes tenues informées l’observent attentivement et finissent par conclure que ces événements ont le Ciel pour origine. En effet, Maria Angela est une religieuse exemplaire qui suit merveilleusement les règles de la vie communautaire, remplit ses devoirs avec perfection, prie sans cesse et fait preuve d’une grande charité envers tout le monde.
---> Dans ses écrits, il est indéniable que sa spiritualité a été déterminée par des événements singuliers : ces « évanouissements du cœur », ces « maladies de l’absence »… Les thèmes de ses contemplations y sont détaillés : les mystères de la vie du Christ, en particulier ceux de la Passion, ceux qui se réfèrent à l’être de Dieu, ses attributs et son immense amour.
---> Elle n’a pourtant rien d’une personne exaltée ou insensée. Elle remplit ses devoirs de maîtresse des novices puis d’abbesse avec l’intelligence, le sens des réalités et la prudence nécessaires. (…)
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---> N’est-il pas totalement incongru de prétendre qu’une telle « science infuse » pourrait avoir été observée à l’admiration de tous chez une sainte religieuse, mais pas chez la très sainte Vierge immaculée ? C’est pourtant semble-t-il la thèse de l’auteur…
---> Il est d'ailleurs clairement admis dans l’EMV que la sainte Vierge avait des lacunes, et ne possédait des propriétés divines que de manière incomparablement moindre que le bon Dieu :
EMV 10.8 – Le cantique de Marie
(…) (…)
Jésus dit :
« Marie se souvenait de Dieu. Elle rêvait de Dieu. Elle croyait rêver, mais elle ne faisait que revoir ce que son âme avait contemplé dans la splendeur du Ciel de Dieu, à l’instant où elle a été créée pour être unie à la chair conçue sur la terre. Elle partageait avec Dieu – bien que de manière très inférieure, comme la justice l’exigeait – l’une des propriétés de Dieu : celle de se souvenir, de voir et de prévoir, grâce à l’attribut d’une intelligence puissante et parfaite, puisqu’elle n’était pas blessée par le péché originel.
(…)
Et encore, en EMV 10.8 :
« Arche véritable de la Parole de Dieu, en regardant en son sein, éternellement inviolé, Elle découvrait, tracées par le Doigt de Dieu sur son cœur immaculé, les paroles de la Science éternelle et se souvenait, comme tous les saints, de les avoir entendues lorsqu'Elle avait été engendrée avec son esprit immortel par Dieu, Père Créateur de tout ce qui a la vie.
Et si Elle ne se rappelait pas tout de sa future mission, c'était pour cette raison qu'en toute perfection humaine Dieu laisse des lacunes, dues à une divine prudence qui est bonté pour sa créature en lui fournissant des occasions de mérites. Seconde Ève, Marie a dû conquérir sa part de mérite pour être la Mère du Christ par sa fidèle, bonne volonté, que Dieu a voulue même de la part de son Christ pour en faire un Rédempteur. »
(…)
---> "lorsqu'Elle avait été engendrée avec son esprit immortel par Dieu", et non pas avec "son esprit éternel" : Jésus parle bien de l'âme immortelle de Marie, car celle-ci fut créée à un instant t de l'histoire, et non pas depuis toute éternité.
---> C’est dire si elle ne jouissait pas de la science infuse propre au Verbe Incarné : Lui, témoigne de sa propre Sagesse dont Il est la Source, quand Marie n'est qu'un pur réceptacle de ce que Dieu met en elle à son insu.
---> Cela a néanmoins bien de quoi étonner ses parents Anne et Joachim, de la part de leur si jeune enfant, et il est très facilement de comprendre pourquoi.
---> Coupant l’herbe sous le pied de l’auteur, j’avais déjà publié ce qu'il cite partiellement de l'EMV 7.1, dans le précédent volet :
(…) (…)
Puis la tourterelle relève la tête et offre toutes ses fleurs à sa mère, et pour chacune elle raconte une histoire qu’elle invente.
Celle-ci, si bleue et si grande, est une étoile tombée du ciel pour apporter un baiser du Seigneur à sa maman. Qu’elle l’embrasse là, cette petite fleur céleste, sur son cœur, bien sur son cœur, et elle lui trouvera le goût de Dieu.
Cette autre, en revanche, d’un bleu plus pâle, comme les yeux de son père, porte inscrit sur ses feuilles que le Seigneur aime beaucoup son papa parce qu’il est bon.
Et celle-ci, la toute petite, la seule qu’elle ait trouvée – c’est un myosotis –, est celle que le Seigneur a créée pour dire à Marie qu’il l’aime beaucoup.
Quant à ces rouges-ci, sa mère sait-elle ce qu’elles sont ? Ce sont des morceaux du vêtement du roi David, trempés dans le sang des ennemis d’Israël et semés sur les champs de bataille et de victoire. Elles sont nées de ces pans de vêtement royal déchirés dans le combat héroïque pour le Seigneur.
Mais cette blanche-là, si gracieuse, paraît composée de sept coupes soyeuses qui regardent vers le ciel et embaument ; elle est née là, à côté de la source, et c’est son père qui l’a cueillie pour elle au milieu des épines. On la croirait faite avec le vêtement que le roi Salomon portait lorsque, le mois même où sa petite-fille était née, bien des années auparavant – ah ! combien d’années avant ! –, il marcha, revêtu de splendides atours blancs, au milieu de la foule d’Israël, devant l’Arche et la Tente ; jubilant à la vue de la nuée revenue entourer sa gloire, il chanta le cantique et la prière de sa joie.
« Je veux être toujours comme cette fleur et, comme ce roi sage, je veux chanter toute ma vie des cantiques et des prières devant la Tente, achève Marie de sa petite bouche.
– Ma joie ! Comment connais-tu ces choses saintes ? Qui te les a apprises ? Ton père ?
– Non. Je ne sais pas qui c’est. J’ai l’impression de les avoir toujours sues. Mais c’est peut-être quelqu’un qui me les dit mais que je ne vois pas. Peut-être l’un des anges que Dieu envoie parler aux hommes bons. Maman, tu m’en racontes encore une ?… » (…)
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1 ) Il ne s’agit donc pour Marie de souvenirs inexplicables de ce qu'elle a cru entendre en son esprit, ne sachant pas elle-même d’où cela venait, ce qui correspond bien à l’Esprit prophétique.
2 ) Tout prophète a dû d’abord se familiariser avec son don hors du commun, avant de savoir comment et d’où lui vient la Science divine, tant il est vrai qu’être prophète n'est inné que pour le Christ.
---> Marie n’a pas fait exception à cela, sauf en ce qui concerne son extrême précocité et sa pureté virginale.
---> Mais sainte Jeanne d’Arc a eu comme elle des voix qui lui parlaient, et bien avant encore : Isaïe, Élie, Ézéchiel et tous les prophètes de l’Ancien Testament.
---> Marie est bien davantage prophétesse qu’eux tous réunis, puisqu’elle va jusqu’à prophétiser en elle-même l’Église du Christ resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel : sainte et immaculée, Épouse parfaite de Dieu (Ephésiens 5,27), et qu’elle annoncera que « tous les âges la diront bienheureuse » ( Luc 1,48 ).
3 ) Marie est donc dans sa prime enfance une prophétesse qui commence tout juste à en prendre conscience grâce à ses parents, mais que Dieu ne peut à ce point ignorer, qu’Il lui donne gracieusement Lui-même ses dons de Science dès que son âme sort de ses Mains.
---> Et comment ne pas faire le lien avec l’Immaculée Conception de la Vierge ?
---> Dieu se plait à tout donner par avance à Marie, et peu Lui importe semble-t-il, si cela choque certaines âmes tatillonnes.
4 ) Marie entend donc cette Voix comme un Souffle divin au plus profond de son cœur, mais elle ne sait ni d’où Il vient ni où Il va, comme toute créature qui est renée de l’Esprit. ( Jean 3,8-21 )
---> La correspondance avec ce passage évangélique est frappante, et on peut être sûr que Jésus pensait d'abord à sa Mère, en prononçant ces paroles à l’intention de Nicodème.
---> Oui, Marie était bien prêtresse, prophétesse, et reine, en acte et en vérité.
5 ) Mais tout ceci, DGC ne pouvait pas l’ignorer, puisqu’à présent il va citer le début d’une des plus belles pages de mariologie qui soit dans l’œuvre, expliquant tout ceci à merveille.
---> Mais, par un chef-d’œuvre d’hypocrisie de sa part, l’auteur va couper précisément ce qui pourrait nous faire pénétrer plus avant dans ce mystère marial sur sa vie prophétique, et déformer vulgairement le peu qu’il cite.
---> Heureusement, voici le texte restitué dans son intégralité :
EMV 10.8 - Le cantique de Marie.
Elle rappelait ce que son âme avait vu en Dieu (suite et fin).
( En rouge entre les // : la citation de DGC )
(…) (…)
// Jésus dit: « Marie se rappelait Dieu. Elle rêvait Dieu. Elle croyait rêver. Elle ne faisait que revoir tout ce que son esprit avait vu dans la splendeur du ciel de Dieu, à l’instant où elle avait été créée pour être unie à la chair conçue sur la terre. Elle partageait avec Dieu, bien que d’une manière très inférieure, comme la justice l’exigeait, une des propriétés de Dieu: celle de se souvenir, de voir et de prévoir par l’attribut d’une intelligence puissante et parfaite parce qu’elle n’était pas blessée par la faute. // L'homme est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Une des ressemblances réside dans la possibilité pour l'esprit de se souvenir, de voir et de prévoir. Ceci explique la possibilité de lire dans le futur. Cette faculté s'exerce de par le vouloir de Dieu, très souvent d'une manière directe, d'autres fois par un souvenir qui se lève comme le soleil sur une matinée, éclairant un point précis de l'horizon des siècles, déjà observé au sein de Dieu. Ce sont des mystères qui sont trop élevés pour que vous puissiez les comprendre pleinement. Mais réfléchissez.
Cette Intelligence Suprême, cette Pensée qui connaît tout, cette Vue qui voit tout, qui vous a créés d'un acte de sa volonté, et d'un souffle de son amour infini, en vous faisant ses fils par votre origine, ses fils aussi par votre destinée, peut-Elle vous donner une chose qui soit différente de Lui ? Il vous la donne en partie infinitésimale, parce que la créature ne saurait contenir le Créateur. Mais cette participation est complète et parfaite en son infinie petitesse.
Quel trésor d'intelligence Dieu n'avait-Il pas donné à l'homme, à Adam ! La faute l'a amoindri, mais mon Sacrifice le rétablit et ouvre les splendeurs de l'Intelligence, ses fleuves, sa science. Oh ! sublimité de l'esprit humain uni par la Grâce à Dieu, partageant avec Lui sa capacité de connaissance !... De l'esprit humain uni par la Grâce à Dieu.
Il n'existe pas d'autre mode de connaissance. Qu'ils le rappellent ceux qui recherchent curieusement des secrets qui dépassent les capacités humaines. Toute connaissance de ce genre qui ne vient pas d'une âme en état de grâce - et elle n'est pas en grâce une âme qui s'oppose à la Loi de Dieu dont les ordres sont bien clairs - ne peut venir que de Satan. Il est difficile qu'elle corresponde à la vérité dans la mesure où elle se réfère aux arguments humains et n'y correspondent jamais dans la mesure où elle se réfère au supra humain, parce que le Démon est le père du mensonge et il entraîne avec lui sur le sentier du mensonge.
Il n'y a aucune autre méthode pour connaître le vrai, que celle qui vient de Dieu. Il nous parle et dit ou rappelle à notre mémoire, comme un père rappelle à son fils un souvenir qui a trait à la maison paternelle et nous dit : "Te rappelles-tu quand avec moi tu as fait telle chose, tu as vu ceci, entendu cela ? Te rappelles-tu quand tu as reçu mon baiser à ton départ ? Te rappelles-tu quand tu as vu pour la première fois le soleil éclatant de mon visage sur ton âme vierge sitôt créée et encore pure, parce qu'à peine sortie de Moi, de la souillure qui t'a ensuite amoindri ? Te souviens-tu quand tu as compris dans un battement d'amour de ton cœur, ce que c'est que l'Amour ? Quel est le mystère de notre Être et Procéder ?" Et là, où la capacité limitée de l'homme en état de grâce ne peut parvenir, voilà l'Esprit de Science qui parle et instruit.
Mais pour posséder l'Esprit, il faut la Grâce. Mais, pour posséder la Vérité et la Science, il faut la Grâce. Pour avoir avec soi le Père, il faut la Grâce. C'est la Tente où les Trois Personnes établissent leur demeure, le Propitiatoire sur lequel se pose l'Éternel et parle, non pas de l'intérieur d'une nuée, mais en dévoilant sa Face à son fils fidèle.
Les saints se ressouviennent de Dieu, des paroles entendues dans la Pensée Créatrice, et que la Bonté fait ressusciter en leurs cœurs, pour les élever comme des aigles, dans la contemplation du Vrai, dans la connaissance du Temps.
Marie était la Pleine de Grâce. Toute la Grâce Une et Trine était en Elle. Toute la Grâce Une et Trine la préparait comme Épouse aux Noces, comme Lit Nuptial pour sa Descendance, comme Divine pour sa Maternité et à sa mission. C'est Elle qui ferme le cycle des Prophétesses de l'Ancien Testament, et ouvre celui des "porte-parole de Dieu" dans le Nouveau Testament.
Arche véritable de la Parole de Dieu, en regardant en son sein, éternellement inviolé, Elle découvrait, tracées par le Doigt de Dieu sur son cœur immaculé, les paroles de la Science éternelle et se souvenait, comme tous les saints, de les avoir entendues lorsqu'Elle avait été engendrée avec son esprit immortel par Dieu, Père Créateur de tout ce qui a la vie.
Et si Elle ne se rappelait pas tout de sa future mission, c'était pour cette raison qu'en toute perfection humaine Dieu laisse des lacunes, dues à une divine prudence qui est bonté pour sa créature en lui fournissant des occasions de mérites. Seconde Ève, Marie a dû conquérir sa part de mérite pour être la Mère du Christ par sa fidèle, bonne volonté, que Dieu a voulue même de la part de son Christ pour en faire un Rédempteur.
L'esprit de Marie était au Ciel. Son état moral et sa chair sur la terre, et il lui fallait fouler aux pieds la terre et la chair pour rejoindre l'esprit et l'unir à l'Esprit dans un embrassement fécond. »
Note personnelle ( de Maria Valtorta ) :
Toute la journée d'hier, j'avais pensé voir l'annonce de la mort des parents et, je ne sais pourquoi, donnée par Zacharie. De la même façon, je pensais, à ma manière, comment Jésus traiterait le point du "souvenir de Dieu de la part des saints". Ce matin, quand la vision a commencé, je me suis dit : "Voilà, maintenant on va dire que (Marie) est orpheline" et j'en avais déjà le cœur serré... C'était la même tristesse de ces jours derniers que j'avais éprouvée et perçue. Au contraire, la vision n'était rien de ce que j'avais pensé voir et entendre, pas même avec une simple allusion.
Cela me console parce que je me dis que de mon propre fond il n'y a rien à attendre pas même une simple prévision sur un point donné. Tout, exactement tout vient d'une autre source. Ma peur continuelle cesse... jusqu'à la prochaine fois. En effet, elle ne cessera jamais de m'accompagner, cette crainte de me tromper et de tromper les autres.
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---> La dernière note de Maria Valtorta est significative : ce n’est pas elle qui influence la bonne marche de l’œuvre, et si elle essaie d’en prévoir à l'avance le contenu, elle se trompe - ce qui est très rassurant -.
---> Ce qui est rappelé ici par le Christ est facilement vérifiable, puisque la Tradition foisonne des écrits des saints ayant eu des révélations sur le Christ, ses divines Volontés, son Amour et la voie pour y correspondre, ou bien sur la Genèse de l’humanité, sur Adam et Ève avant et après la faute, sur nos fins dernières que sont le Ciel, le Purgatoire et l’Enfer, ou encore sur l’avenir temporel du monde et de l’Église.
---> Il serait impossible d’en citer tous les exemples : chacun pensera à tel ou telle autre, à saint Jean-Baptiste, à saint Joseph, à sainte Marguerite-Marie Alacoque, à saint Séraphim de Sarov, à la petite Thérèse de Lisieux, à sainte Catherine de Gène, à sainte Hildegarde de Bingen, aux petits bergers de Fatima, au père Jean-Edouard Lamy, etc, etc.
---> Tous ces saints étaient donc dans l’état de grâce leur permettant de participer d’une manière infinitésimale à la connaissance de la Science divine.
---> Or : qui était Marie ? La Comblée de grâces. Il n’y a donc pas à s’étonner qu’elle ait surpassé tous les saints au-delà du concevable, et cependant sans égaler Dieu, même de très loin.