« Dieu est l'Amour devenu Dieu » : une définition étrange ?

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" Qu’une dernière citation du « Jésus » de Valtorta nous permette d’entendre une dernière fois la voix de ce personnage maladif en qui résonne si fort l’autoritarisme et le narcissisme victimal de l’auteur :



---> Si DGC nous avait livré son article en version audio, on comprend parfaitement qu'à l'instar d'autres calomniateurs du net, il aurait sans doute aimé contrefaire ici le ton de sa voix « en mode psychopathe », pour nous lire ce magnifique commentaire du Christ.

---> Mais se moquer ainsi de l'oeuvre en prenant un ton caricatural ne suffit pas à cacher la merveilleuse lumière du texte que l’on tente ainsi de massacrer. Malgré donc tous ses efforts, DGC ne pourra pas éviter que nous entendions encore plus d'une fois résonner la douce Voix si pleine d'amour et de pardon de notre Sauveur tout aimable.

---> DGC emploie ici toujours la même méthode : il coupe, il rogne, il tronçonne, jusqu’à ce qu’on n’ait plus qu’une version incompréhensible du passage, totalement séparée de son contexte, vidée d’une grande partie de sa beauté.

---> Mais incapable de nous berner au sujet de l’œuvre, DGC ne nous renseigne-t-il pas plutôt sur sa propre répugnance à devoir écouter, et à plus forte raison le discours de Quelqu’un ayant l’autorité, ce qui doit lui rappeler en creux à quel point il n’en a pas et cherche vainement à s'en donner ?

---> Probablement aussi que DGC ne supporte pas vraiment la critique à son endroit, ce à quoi il faudrait pourtant savoir se préparer en lisant l’Évangile et l’Apocalypse, et aussi ce que l'auteur va ici lamentablement caricaturer du discours du Christ dans l'EMV : en voici donc l'intégralité.

---> Ce qui précède immédiatement la citation de DGC dans l'oeuvre :

(...) (...)
« Venons-en à la soif. Quelle torture ! Pourtant, tu l’as vu : pendant toutes ces heures, personne, dans cette foule, n’a su me donner une goutte d’eau. À partir de la Cène, je n’ai plus eu aucun réconfort. En revanche, la fièvre, le soleil, la chaleur, la poussière, les pertes de sang, s’unissaient pour provoquer chez votre Sauveur une soif abominable.
Tu as vu que j’ai repoussé le vin mêle de myrrhe. Je voulais que rien ne vienne adoucir ma souffrance. Quand on s’est offert en victime, il faut l’être sans compromis, sans adoucissement. Il convient de boire le calice tel qu’il est donné, de goûter le vinaigre et le fiel jusqu’au fond… et non pas le vin drogué qui engourdit la douleur. Ah ! le sort de victime est bien sévère ! Mais bienheureux celui qui le choisit. » (...)

---> Contexte à connaître nécessairement, avant de pouvoir comprendre le passage cité:


EMV 608 - Le chemin de croix du Prétoire au Calvaire : Jésus et Longinius, la gorgée accordée par pitié.

(...) (...)
Après sa condamnation, Jésus reste ainsi, gardé par les soldats attendant la croix, pas plus d'une demie heure, peut-être encore moins aussi. Puis Longinus, chargé de présider l'exécution, donne ses ordres.

Mais avant que Jésus soit conduit dehors, sur le chemin, pour recevoir la croix et se mettre en marche, Longinus l'a regardé deux ou trois fois avec une curiosité déjà nuancée de compassion et, avec le coup d'œil de quelqu'un habitué à certaines choses, il s'approche de Jésus avec un soldat et Lui offre pour le désaltérer une coupe de vin, je crois, car il coule d'une vraie gourde militaire un liquide d'un blond rosé clair.

"Cela te fera du bien. Tu dois avoir soif et dehors, il y a du soleil, et la route est longue."

Mais Jésus répond :

"Que Dieu te récompense de ta pitié, mais ne te prive pas."

"Mais moi, je suis sain et fort. ...Toi... Je ne me prive pas... Et puis volontiers je le ferais dans ce cas pour te réconforter... Une gorgée... pour me montrer que tu ne hais pas les païens."

Jésus ne refuse plus et boit une gorgée de la boisson. Il a les mains déjà déliées, comme il n'a plus le roseau ni la chlamyde et il peut le faire Lui-même. Ensuite il refuse, bien que la boisson fraîche et bonne devrait soulager la fièvre qui déjà se manifeste dans les traces rouges qui s'allument sur ses joues pâles et sur ses lèvres sèches et gercées.

"Prends, prends. C'est de l'eau et du miel. Cela soutient, désaltère... Tu me fais pitié... oui... pitié... Ce n'était pas Toi qu'il fallait tuer d'entre les hébreux... Hélas !... Moi, je ne te hais pas... et je chercherai à ne te faire souffrir que le nécessaire."

Mais Jésus ne recommence pas à boire... Il a vraiment soif... La soif terrible de ceux qui ont perdu du sang et des fiévreux... Il sait que ce n'est pas une boisson narcotinisée et il boirait volontiers. Mais il ne veut pas moins souffrir. Mais je comprends, comme je comprends ce que je dis grâce à une lumière intérieure que, plus que l'eau au miel, le réconforte la pitié du romain.

"Que Dieu te rende en bénédictions ce soulagement" dit-il ensuite.

Et il a encore un sourire... un sourire déchirant avec sa bouche enflée, blessée, qu'il remue difficilement aussi parce que entre le nez et la pommette droite est fortement enflée la forte contusion du coup de bâton qu'il a reçu dans la cour intérieure après la flagellation.
(...)

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---> Ce qui va nous faire comprendre à présent le passage cité par l'auteur :

EMV 613 - Réflexions sur la Passion de Jésus et de Marie, et sur la com-passion de Jean.
En rouge entre les //, la citation truquée qu'en fait DGC ) :

(...) (...)
//« Comme je prévois les observations de trop nombreux Thomas et de trop nombreux scribes de maintenant sur une phrase de cette dictée // qui semble en contradiction avec la gorgée d’eau offerte par Longinus * . // Ah, comme les négateurs du surnaturel, les rationalistes de la perfection se réjouiraient s’ils pouvaient trouver une fissure dans le magnifique ensemble de cette œuvre de bonté divine unie à ton sacrifice, petit Jean, une fissure dans laquelle ils glisseraient, en guise de levier, le pic de leur rationalisme meurtrier pour tout faire écrouler ! C’est donc pour les prévenir que je vais m’expliquer. // Cette pauvre gorgée — une goutte dans l’incendie de la fièvre et par rapport à la sècheresse de mes veines vides — acceptée par amour pour une âme qu’il fallait persuader par l’amour pour l’amener à la Vérité, cette gorgée m’a demandé un immense effort, car l’essoufflement m’étranglait la gorge et empêchait toute déglutition, et les coups de fouet m’avaient brisé ; elle ne m’a apporté aucun soulagement autre que spirituel. Pour mon corps, elle n’a servi à rien. Je pourrais presque parler d’un tourment supplémentaire… *

Il aurait fallu des fleuves pour désaltérer ma soif ! Et je ne pouvais pas boire en raison de l’angoisse de la douleur précordiale. Tu sais ce qu’il en est… Il m’aurait donc fallu des fleuves, mais on ne me les a pas donnés. D’ailleurs, je n’aurais pu les accepter tant je suffoquais. Mais quel réconfort cela aurait été pour mon cœur s’ils m’avaient été offerts ! C’est d’amour que je mourais, d’amour non reçu. La pitié est amour. Or Israël n’a montré aucune pitié.

Quand vous contemplez — vous, les bons — ou analysez — vous, les sceptiques — cette gorgée, donnez-lui son nom exact : pitié, et non pas boisson. C’est ainsi que l’on peut dire, sans pouvoir être taxé de mensonge, que « à partir de la Cène, je n’ai plus eu aucun réconfort ». De toute la foule qui m’entourait, il ne s’est pas trouvé une seule personne pour m’apporter quelque compassion, puisque je n’ai pas voulu prendre le vin drogué. J’ai reçu du vinaigre et des railleries. J’ai connu les trahisons et les coups. Voilà ce que j’ai eu.
Rien d’autre.

Tu as dis : « Pourquoi l’an dernier n’ai-je pas vu ce geste de Longin ? ». Parce que tu étais terrorisée par la vision que tu avais subie de mes tortures. Parce que tu n’arrivais pas encore à décrire et à voir. J’ai brûlé les étapes pour te donner un réconfort en vue de ta passion imminente. Mais tu vois que j’ai dû te reprendre avec Moi pour te faire remonter toute ma Torture avec une plus grande perfection et une plus grande paix. Est-elle parfaite ? Oh ! Non. La créature, même tenue dans mes bras et fondue avec Moi, est toujours une créature. Jamais elle ne pourra comprendre et décrire avec une véracité absolue et une absolue perfection, étant une créature, les sentiments et les souffrances de l’Homme-Dieu.

Et du reste, ils ne seraient pas compris par la plupart. Déjà ceux-ci ne sont pas compris. Et // au lieu de se mettre à genoux pour bénir Dieu, qui nous a donné cette connaissance, unique chose à faire, la plupart prendront des livres et des bouquins, compulseront, mesureront, regarderont à contre-jour, espérant, espérant, espérant. Quoi ? Mais de trouver des contradictions avec d’autres travaux semblables et démolir, démolir, démolir. Au nom de la science (humaine), de la raison (humaine), de la critique (humaine), de l’orgueil trois fois humain. Combien il est démoli par l’homme d’œuvres saintes pour construire, avec les décombres, des édifices qui ne sont pas saints ! Vous avez enlevé l’or pur, pauvres hommes. Le simple et précieux or de la Sagesse. Et vous avez mis du stuc et du plâtre teint maladroitement de poussière dorée que le choc de la vie, des personnes, des intempéries humaines, délave tout de suite, en laissant une marque de lèpre qui bientôt se pulvérise, réduisant à rien votre savoir.

Oh ! Pauvres Thomas qui ne croyez qu’à ce que vous comprenez et que vous éprouvez, vous, en vous ! Mais bénissez Dieu et cherchez à monter puisque Je vous donne la Main ! //
Montez dans la foi et dans l’amour .

// J’ai voulu l’humiliation des apôtres pour qu’ils fussent capables d’être des « pères des âmes ». Je vous en prie, et Je parle en particulier à vous, mes prêtres. Acceptez l’humiliation d’être placés après un laïc pour devenir « pères des âmes ». Cette œuvre est pour tous. Mais comme il est particulièrement dédié à vous cet évangile dans lequel le Maître prend par la main ses prêtres et les conduit avec Lui parmi les rangs des élèves pour qu’eux, les prêtres, deviennent des maîtres capables de guider les élèves, dans lequel le Médecin vous conduit parmi les malades, car tout homme a sa maladie spirituelle et vous en montre les symptômes et les soins à donner !

Allons donc. Venez et regardez. Venez et mangez. Venez et buvez. Et ne refusez pas. Et ne haïssez pas le petit Jean (il s’agit de Maria Valtorta). Les bons, parmi vous, tireront de cette œuvre une joie sainte ; les savants honnêtes une lumière ; les distraits qui ne sont pas mauvais un plaisir ; les mauvais un moyen pour épancher leur science mauvaise ( sic !). Mais le petit Jean a eu seulement douleur et fatigue à cause desquelles, maintenant à la fin de l’œuvre, il est comme une créature languissant par la maladie. //

Et bien, que dirais-je alors à mes amis qui sont les siens : Marie de Magdala et Jean, et Marthe et Lazare et Simon, aux anges qui l’ont veillée dans sa fatigue ? Je dirai : « Le petit Jean, notre ami est languissant. Allons lui porter l’eau des fleuves éternels et lui dire : Viens, petit Jean. Contemple ton Soleil et lève-toi. // Car beaucoup voudraient voir ce que tu vois, mais ce n’est qu’aux préférés qu’il est accordé de connaître avant le temps le Seigneur Éternel et ses journées dans le monde. // Viens. Le Sauveur, avec ses amis, vient à ta demeure en attendant que tu ailles, avec Lui et eux, à Sa Demeure »
(...)

Tout ce qui aurait pu favoriser une bonne compréhension de ce passage est systématiquement supprimé par DGC. 
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---> Ce commentaire du Christ, d'un merveilleux équilibre et d'une puissante vigueur spirituelle, remettant par avance en place les procéduriers qu'Il voit déjà venir de façon prophétique, est bien loin d'être « la voix de ce personnage maladif en qui résonne si fort l’autoritarisme et le narcissisme victimal de Maria Valtorta ».

---> Et puisque l'auteur semble tellement détester les critiques si méritées qu'il reçoit de la Sagesse incarnée, citons deux autres interventions de Jésus, complétant le précédent à la perfection :

1 ) Cahiers de 1943, 24 décembre

(...) (...)
« À ceux qui, en lisant humainement ces dictées, trouvent que je me répète, je réponds :
À votre entêtement dans l’erreur, j’oppose ma ténacité dans l’enseignement. Les bons maîtres ne se lassent pas de répéter une explication jusqu’à ce qu’ils soient sûrs que toute la classe a compris.

Dans une classe, tous n’ont pas la même volonté ou la même capacité de comprendre. Au contraire, les élèves qui unissent la volonté à l’intelligence sont l’exception. Ce sont les perles du maître qui le compensent des désillusions causées par tous les autres.

Je suis le Maître, et moi seul, qui en plus d’être le Maître suis Dieu et possède la faculté de tout voir, sais qu’ils sont peu nombreux dans mon peuple ceux qui écoutent, comprennent, retiennent et appliquent ma Parole. Peu nombreux ceux pour qui l’amour est lumière intellectuelle et volonté. Ce sont eux qui, possédés par l’amour, comprennent et vivent ma doctrine et à qui il suffit de donner une explication une fois pour qu’ils en fassent une norme de vie.

Les autres, abêtis par la faute ou rendus lents par la paresse spirituelle, je dois les instruire sans me lasser et toujours recommencer pour qu’un minimum de lumière et de doctrine puisse s’insinuer en eux et faire germer une petite plante de Vie.

Voilà la raison pour laquelle je répète de mille façons un seul savoir. Et avec ce résultat : ceux qui en ont le moins besoin, puisqu’ils font déjà un avec moi, accueillent ma Parole avec une hâte toujours renouvelée, comme si c’était chaque fois une parole nouvelle, et ne se lassent pas de la recevoir, puisqu’elle est pour eux nourriture et air dont ils ont toujours besoin, comme de la nourriture et de l’air naturels, jusqu’à la fin de leur arrêt ici-bas, au moment où ils viendront à la vie dans laquelle la contemplation de Dieu sera la synthèse de tous les besoins, sera tout.

En revanche, ceux qui en ont le plus besoin s’en fatiguent et s’en détachent plus vite. Soit parce que cette doctrine est un aiguillon et un reproche pour eux, soit parce que leur imperfection spirituelle émousse leurs facultés, les rendant incapables de sentir leurs besoins et la beauté de ma Parole.

Mais je fais quand même mon devoir de Maître. Je serre sur mon cœur mes disciples fidèles pour qui ma caresse est déjà parole et, me consolant en eux, je poursuis ma tâche ardue de parler à ceux qui sont hostiles, inertes, faibles, distraits. » (...)

2 ) Cahiers de 1945- 1950, p.143-144

(...) (...)
Le lendemain, la voix ( Jésus ) commenta la vision, en finissant ensuite en hurlant contre Satan d'une manière capable de terrifier aussi Maria elle-même, qui a écrit :

" Et arrière, Satan ! Je me dresse en défenseur entre elle et toi. Rôde sur la terre ! Corromps, mords, pourris ! Mais pas ici, sur ma proie. Ma croix est sur elle. Pars, maudis ! Je suis qui Je suis, et tu es le vaincu ! Va-t-en, va-t-en ! Ailleurs ! Va-t-en ! En mon saint Nom, connu de Moi seul ! Au nom de Celui qui est et qui t'a foudroyé ! Pars, au nom du Dieu et Roi, de Jésus Sauveur et crucifié, et de l'Amour éternel ! "

Et je dis la vérité : quand je l'ai vu hurler ainsi à pleine voix et avec une telle colère, j'avais beau ne rien voir ni ressentir aucun trouble dû à quelque mauvais esprit, j'ai eu peur. La colère de Dieu est terrible !!! Je l'ai entendue une seule autre fois, dans cette ancienne dictée contre Mussolini et Hitler, en janvier 1944 si je ne me trompe. J'en rechercherai la date : les 17-18 janvier 1944. Mais elle était encore plus forte aujourd'hui. À la fin, son commandement était tel qu'il aurait réduit en cendres. On aurait dit que tous les sons du ciel s'étaient unis dans sa voix. Mais il ne s'agissait plus de chants d'une incroyable douceur. C'était le fracas du tonnerre."
(...)

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---> Pour DGC, quel flop !

---> Dans le volet suivant, il va tenter de rallier la voix de l'Eglise à sa cause mensongère. Nous allons donc rétablir la vérité.

 

 

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