DGC :
Cette tentative d’emprise spirituelle, par voie littéraire, dure depuis le milieu du siècle dernier.
---> Effectivement, en dépit de son abolition qui la rend désormais caduque, celle du « Saint Office » dure de façon scandaleuse depuis 1949, bien qu’elle n’ait pas laissé la moindre trace dans les actes du Saint Siège.
---> La présente emprise spirituelle de DGC par voie de presse quant à elle ne durait que depuis quatre ans, mais c’était déjà largement trop : il fallait sans plus attendre y porter remède.
DGC :
Le jugement d’un certain nombre de lecteurs, par une sorte de sidération, est suspendu ou même altéré pour ne plus discerner l’inacceptable.
---> Nous n’avons lu dans les articles de DGC que sophisme, sur sophisme, sur sophisme… des morceaux déformés et caricaturés de l’œuvre sans aucune honnêteté intellectuelle, une méconnaissance navrante de la psychologie humaine de base, et strictement rien d’inacceptable dans l'oeuvre, vue à travers la multitude des citations qu'en fait l’auteur dans ses articles.
---> On est donc en droit de se demander qui est ici en état de sidération, ou qui veut mettre ses lecteurs sous emprise, tel un véritable gourou, en usurpant l’autorité morale de l’Église. Car personne n'emploie des sophismes, comme le fait constamment l'auteur, s'il défend la vérité.
DGC :
Les suggestions de Maria Valtorta sont de nature à fausser les voies de la vie spirituelle et à endormir le discernement des fidèles, les rendant potentiellement vulnérables à toutes sortes d’autres abus spirituels.
---> Don Guillaume Chevallier est la victime (consentante ?) de l’emprise spirituelle de J.Bouflet : homosexuel sataniste, faux disciple autoproclamé de padre Pio, destructeur de l’Église, persécuteur de vrais mystiques, et secrètement faux-mystique lui-même.
---> Par contre, la Voie de Dieu se faisant entendre par sa petite secrétaire ne procède pas par le moyen de l’emprise, mais par celui de la Lumière qui resplendit dans l’Évangile éternel, et nous aide à bien discerner de tout.
DGC:
Il importe pour cette raison que le jugement de l’Église sur l’Évangile tel qu’il m’a été révélé, soit connu et pris en considération. Seule l’autorité de l’Église peut se prononcer sur ce qui se présente comme une prophétie au moins égale aux textes révélés.
---> L'auteur crée volontairement ici la confusion entre :
1 ) Les opinions d'un moment au sujet de l'oeuvre, comme celle du Saint Office relayée par l'"Osservatore Romano" du 6 janvier 1960, celle du père Guiseppe Caprile relayée par la "Civilta Cattolica" du 1er juillet 1961, qui évoluèrent positivement au fil du temps, ne représentant donc rien de décisif,
2 ) et l'opinion de l'Eglise au sujet de l'oeuvre, ne pouvant contredire l'autorité suprême : S.S.Pie XII, dont nous sommes sûrs et certains que l'opinion fut très clairement positive, grâce à sa propre déclaration enthousiaste donnée lors de l'audience qu'il accorda aux postulateurs le 26 févier 1948, et au témoignage écrit de son confident intime, Mgr Carinci, lui aussi enthousiaste.
---> D'autre part, l'Eglise n'aurait jamais béatifié dom Gabriel Allegra, tout en réprouvant le fait qu'il ait défendu haut et fort l'oeuvre de Maria Valtorta, contre ce qu'en avait dit le saint Office : si réellement cela constituait de sa part un acte de défit contredisant l'opinion de l'Eglise, la sanction aurait été immédiate.
---> L'auteur, déjà réfuté sur ce point dans le premier volet, ment effrontément lorsqu'il prétend que l'EMV serait présentée comme "un cinquième évangile au moins égal aux textes révélés":
---> Dans une dictée du 17 octobre 1944, où Jésus répondait aux objections et aux idées de Guiseppe Belfanti, alors encore imprégné des thèses du spirite Pietro Ubaldi, notre Seigneur dit :
(...) (...)
"Et venons-en au soi-disant « cinquième Évangile » (l’EMV, ndt). Les Évangiles sont au nombre de quatre. Maintenant, je les illustre pour conduire d'autres personnes à la lumière qu'ils ont perdue ou diminuée. Mais je ne crée pas un autre Évangile. Les Évangiles sont ce qu'ils sont et ils le resteront. Connus dans les détails ou laissés dans les grandes lignes, ce sont eux, et il n'y a rien de plus." (...)
---> Les no 66 et 67 du catéchisme de l'Église catholique fournissent la clef de lecture de l'EMV :
66 " l’économie chrétienne, étant l’alliance nouvelle et définitive, ne passera donc jamais et aucune nouvelle révélation publique n’est dès lors à attendre avant la manifestation glorieuse de notre Seigneur Jésus-Christ " (dv 4). Cependant, même si la révélation est achevée, elle n’est pas complètement explicitée ; il restera à la foi chrétienne d’en saisir graduellement toute la portée au cours des siècles.
67 Au fil des siècles, il y a eu des révélations dites " privées ", dont certaines ont été reconnues par l’autorité de l’Eglise. Elles n’appartiennent cependant pas au dépôt de la foi. Leur rôle n’est pas d’ "améliorer" ou de "compléter" la révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l’histoire. Guidé par le magistère de l’église, le sens des fidèles sait discerner et accueillir ce qui dans ces révélations constitue un appel authentique du Christ ou de ses saints à l’Église.
La foi chrétienne ne peut pas accepter des "révélations" qui prétendent dépasser ou corriger la Révélation dont le Christ est l’achèvement. C’est le cas de certaines religions non chrétiennes et aussi de certaines sectes récentes qui se fondent sur de telles "révélations" ( pensons par exemple aux mormons, ou aux témoins de Jéhovah, ndt ).
---> Or l'EMV n'apporte absolument rien de nouveau à la Révélation, ni aucune correction, quelles que puissent être les arguties frivoles de ses détracteurs.
DGC :
C’est contre cette autorité salutaire de l’Église que Maria Valtorta a laissé de nombreux éléments « immunisants » dans son texte.
---> Jamais les "docteurs de la chicane" comme les appelle le Christ, et les autres pharisiens modernes n’ont obtenu l’honneur d’être appelés « autorité salutaire de l’Église », même s'ils le revendiquent frauduleusement.
---> Par contre, le pape est le représentant indéniable de cette autorité, et s’étant prononcé en faveur de Maria Valtorta, il ne peut plus être contredit.
---> Jésus ayant prévu d’avance les nombreuses attaques suscitées par le Démon contre son œuvre, il est assez simple de comprendre qu’Il en ait pris Lui-même la défense par des arguments que DGC se montre absolument incapable de contrecarrer.
---> De plus, est-ce qu'un pape tel que Pie XII se serait laissé influencer par des "éléments immunisants", alors qu'il aurait dû se prononcer sur l'orthodoxie d'une oeuvre ? Certainement pas. Pie XII, et de nombreuses autres personnalités éminentes de l'Église tel le bienheureux dom Allegra, bibliste chevronné, traducteur des Écritures saintes en chinois, et Mgr Roschini le plus grand mariologue du XXe siècle, n'étaient ni influencés, ni "mis en état de sidération", lorsqu’ils ne tarissaient pas d’éloge en faveur de l'oeuvre de Maria Valtorta.
---> Et comme le dit si bien François-Michel Debroise dans sa réponse à DGC : "Eux, parlent depuis leur chaire, Guillaume Chevallier depuis son banc."
DGC :
C’est cette autorité, constamment relativisée par des arguments superficiels, que ses éditeurs et ses défenseurs bafouent.
---> L'auteur évoque ici l'opinion de 1960 du Saint Office - qui évolua ensuite positivement, notamment sous l'impulsion de Mgr Roschini qui en faisait parti -.
---> Or cette opinion était une grave désobéissance au pape lui-même, la preuve en est que si le saint Office mettant l'oeuvre à l'index avait vraiment eu la conscience tranquille, il n'aurait pas d'abord rongé son frein comme il le fit pendant dix ans ! Il aurait agit immédiatement, sans rien craindre du pape.
---> Mais alors, comment expliquer un tel délai ? C'est tout simplement que, muselé par le pape Pie XII grand défenseur de l'oeuvre, le saint Office attendait patiemment sa mort survenue en 1958 pour pouvoir agir enfin à sa guise, à l'abri - pensait-il à tort - de toute réprobation.
---> Cette attente plus que douteuse du saint Office signe donc aux yeux de tous sa forfaiture : cette mise à l'index était en réalité l'oeuvre de mafieux, et non de vrais censeurs catholiques qui n'auraient jamais procédé ainsi, en opposition au pape, craignant d'être publiquement réprimandés par lui, et souhaitant échapper à son contrôle. Nous allons voir un peu plus loin à quel point ses actions peuvent être qualifiées à juste titre de criminelles, et que cet organisme mérita très largement d'être dissout, quelques années plus tard.
---> Son avis frelaté sur l'oeuvre de Maria Valtorta n'a donc strictement aucune valeur, et ne reflète évidemment pas l'opinion de l'Eglise.
---> Ici, on peut réellement dire que c’est l’auteur qui bafoue la vérité à l’aide d’une vulgaire inversion accusatoire : rien n’est plus superficiel et inexact que l’ensemble de ses trois articles dans lesquels il se contrefiche de l’autorité papale, tout comme ses mentors mafieux du siècle dernier.
---> DGC a clairement fait son choix, se ralliant à ceux qui ont persécuté Maria Valtorta sans même l’interroger, et contre l’avis du pape, produisant une accusation digne des pires systèmes d’oppression communiste.
---> Apporter la preuve que Pie XII était favorable à l’œuvre n’est pas donner « un argument superficiel » qui « bafouerait l’autorité ».
---> Or nous en avons la preuve écrite des mains de Mgr Alfonso Carinci, le plus intime confident de Pie XII. Par ses fonctions, il eut à superviser 200 procès en béatification et 62 en canonisation, dont celui de saint Pie X, dont il fut également le confident intime. C’est lui qui, dans sa correspondance, atteste du soutien que Pie XII apporta à l’œuvre de Maria Valtorta et remercie « le Seigneur de nous avoir donné par l'intermédiaire de cette femme qui a tant souffert, qui est clouée au lit, une œuvre littérairement sublime, doctrinalement et spirituellement si élevée ».
---> Nous en avons également une preuve éclatante en ce que, après avoir lu l'oeuvre dans son intégralité pendant une année - au dire de ceux qui surveillaient le marque page sur sa table de nuit -, il persista néanmoins à vouloir accorder une audience à ses postulateurs, chose impensable si son avis avait été défavorable : il aurait alors délégué cette basse besogne à un quelconque exécuteur.
---> Mais qui bafoue l’autorité légitime de l'Eglise, ici ?
DGC :
Il revient aux pasteurs de l’Église d’expliquer ces choses, pour prévenir les fidèles contre de telles lectures.
---> À quels « pasteurs de l’Église » l’auteur se réfère ici ? Il semble assez évident que cela soit à ceux qui, après l’avoir persécuté, tentèrent d’interdire les livres parlant du padre Pio, et dont les prédécesseurs avaient réussi à faire interdire les ouvrages de saint Jean d’Avila : nous parlons ici de ceux de l’ex « Saint Office » qui tentèrent également de violer Mlle Luigina Sinapi, une âme privilégiée bien connu de Pie XII, envoyée vers eux pour faire cesser leur persécution à l’encontre de l’EMV.
---> Il faut que les pasteurs de l'Eglise lisent à ce sujet la chronologie sans concession des faits, réalisée par François-Michel Debroise sur son site très documenté et qualitatif dédié à Maria Valtorta, pour qu'ils évitent de donner trop vite leur crédit à des gens sans foi ni loi, persécuteurs du padre Pio, de mère Yvonne-Aimée de Malestroit et d'autres saintes personnes, n'ayant même pas mis à l'index "Mein kampf" ni "le petit livre rouge", mais dont les prédécesseurs n'avaient pas manqué de condamner toute l'oeuvre de saint Jean d'Avila,
des gens qui allèrent jusqu'à vouloir violer la petite âme privilégiée Luigina Sinapi ( bien connue de Pie XII ), dans le but de la faire taire, car elle était venue défendre devant eux l'oeuvre qu'ils combattaient si injustement.
La publication de l'oeuvre : 70 ans de rebondissements
L'irrévérence institutionnelle des censeurs
DGC :
Il convient également de s’interroger : à quels besoins légitimes la prédication ordinaire ou la formation chrétienne ne répondent-elles pas ?
---> Ce fut exactement le même argument que produisirent les détracteurs des révélations du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque, pour justifier de leur hostilité à ce Message céleste dont ils prétendaient n’avoir nul besoin, se mettant ainsi à la place de Dieu Lui-même pour juger de tout à sa place.
---> Comme nous l’avons déjà dit , si DGC n’a que peu de chose à dire et évite absolument les trop longs sermons, c’est que n’ayant qu’assez peu d’amour dans le cœur pour les fidèles, il n’a que peu de nourriture spirituelle à leur donner. Tel n’est certainement pas le cas de notre Éternel Grand Prêtre et Seigneur Jésus Christ, qui « ayant pitié des foules parties à sa recherche, se mit à les enseigner longuement » (Marc 6,30)
DGC :
Quel sentimentalisme ne parvient-elle pas à évangéliser ?
---> L'auteur appelle « sentimentalisme » tout ce qui lui rappelle un peu trop l’Amour assumant l'Incarnation.
---> Or le Verbe n’est pas venu pour nous désincarner, mais pour nous sauver du péché, en nous rejoignant dans notre humanité, jusqu’à mourir sur la Croix.
DGC :
Le peuple de Dieu a besoin d’une représentation vivante et concrète de la vie du Seigneur dans son contexte géographique et culturel, qui fasse place au quotidien et à la vérité de cette vie humaine d’un Dieu incarné, silencieux pendant trente ans.
---> Il a donc besoin de lire « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé », avec l’assurance que cette révélation privée vient du Ciel. Il a besoin de prêtres qui l’aient lu et s’en inspirent dans leurs sermons. Il a besoin de le faire lire à leurs enfants, petits et grands, pour que leurs vertus cardinales en soit fortifiées.
DGC :
Il a besoin d’un enseignement élaboré sur les fins dernières, sur les voies de la vie spirituelle, sur la place et la purification de l’affectivité dans la relation à Dieu et dans les relations humaines.
---> Il a donc besoin de lire et relire « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé », ce pur froment du Ciel, adapté à tous ses besoins spirituels, afin de mieux comprendre l’Évangile et se convertir au Christ jusque dans les profondeurs de son affectivité et de toutes ses passions, par sa relation à Dieu et aux hommes.
DGC :
Il a besoin d’un enseignement sur le Verbe fait Chair et sur la Trinité, qui le conduise à comprendre ce qui peut l’être et à adorer.
---> Il a besoin de lire « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé », en qui toute la vraie théologie devient accessible sans aucune source d’erreur, ce qui le portera à la vraie adoration du Verbe fait Chair et de la sainte Trinité, en esprit et en vérité.
DGC :
Des lecteurs et admirateurs de « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » seront sans doute blessés par cette critique, mais, s’ils l’acceptent, ils seront certainement libérés.
---> Outre le fait qu’ils en seront effectivement blessés ( mais surtout navrés pour DGC ), ils seront très justement scandalisés par cette critique odieuse et mensongère sur toute la ligne, indigne en tout point d’un père spirituel, et d'un chrétien tout court.
---> Mais lorsqu’on est privé comme DGC de sa liberté de discernement par l’emprise d’un gourou - en l'occurence : Joachim Bouflet - on ne peut pas ensuite prétendre être un père spirituel, ni « libérer » quiconque, il ne faudrait pas non plus tout inverser !
DGC :
En reconnaissant la vérité du jugement de l’Église, prononcé peu après la publication de l’œuvre ( impressionnante confusion de l’auteur, puisque l’Église n’a jamais revendiqué ce jugement comme sien : seul le journal "l'Osservatore Romano" du 6 janvier 1960 l'a relayé, rien de plus. L'auteur confond "jugement de l'Église" et "article journalistique", ndt ), ils limiteront les conséquences d’un soupçon longuement entretenu sur le magistère et sa mission de vérité et de miséricorde.
---> Ceux qui menacèrent de violer sexuellement Luigina Sinapi, c’est-à-dire les mêmes qui employèrent des méthodes d'intimidation purement mafieuses afin d’empêcher successivement trois prélats catholiques d'accorder l'imprimatur à l'EMV, sont exclus d’emblée de tout ce qui concerne la vérité : on ne peut pas se comporter comme de vulgaires criminels, et prétendre ensuite être la voix de l'Église.
---> Deux papes, Pie XII et Benoît XVI, se prononcèrent en faveur de l’EMV sans aucune contestation possible : c’est dire le peu de cas qu’il nous faut faire du torchon accusatoire venu du "pas très saint Office", qui manqua tellement à son rôle de censeur fiable, qu’il finit peu d’années après par être purement et simplement dissous, sans que cela ne provoque la moindre vague d’étonnement parmi les cardinaux.
DGC
Il faudra encore qu’ils s’efforcent de parcourir un chemin de purification de la mémoire et de l’imaginaire pour que ne se présentent pas spontanément à l’esprit, quand on proclame l’Évangile, les descriptions et les situations interpolées par Maria Valtorta.
---> Après tous les sophisme qu'il a commis contre elle, on comprend fort bien que l’auteur voudrait en venir à la disparition pure et simple de l'oeuvre.
---> Mais au lieu de cela, il est fort à parier que DGC ne soit contraint et forcé d’assister impuissant à la réaffirmation de sa reconnaissance officielle par l'Église, tant il est décidément impossible pour ses ennemis jurés de se débarrasser à leur guise du Seigneur des vivants, qui a une fichue tendance à resurgir du tombeau, après sa Passion.
---> Notre civilisation occidentale sombre de plus en plus dans le gouffre de l'athéisme et des fausses religions en tout genre, ce qu'un moyen comme l'EMV est merveilleusement capable d'endiguer efficacement : mais non ! La seule et unique préoccupation de DGC n'est pas cela, mais bien plutôt de faire disparaître ce moyen lui faisant soi-disant une concurrence déloyale, car il préférerait se faire arracher une dent - ou la mâchoire entière - plutôt que de convenir de son utilité et de son incroyable efficacité dans la mission de ré-évangélisation !
---> Que nos contemporains abandonnent en masse la foi au Christ, se convertissant aux fausses religions ou sombrant dans l'athéisme, pourvu seulement que disparaisse à tout jamais cette oeuvre salvifique, que le Ciel n'avait pas le droit de nous donner ! Au moins, si la défaite générale se déroule "à l'ancienne", "comme au bon vieux temps", l'essentiel sera préservé, et l'auteur pourra se dispenser de tout effort de lecture : on ne va tout de même pas lui casser les oreilles avec la Vie très sainte de notre Seigneur, telle que Lui-même nous la révèle !
DGC :
C’est à ce prix seulement qu’ils pourront, avec l’aide de Dieu, trouver ou retrouver un sens authentique de l’Incarnation du Verbe et de nouveaux réflexes de discernement.
---> Cette réflexion atteint les confins du surréalisme, venant d'un tel négateur de l'Incarnation du Verbe ! cf volet 13. Rien n'est moins sûr que DGC puisse en retrouver un jour un sens authentique et un discernement sûr, tant il en est éloigné aujourd’hui.
---> Quant à l’abbé Guy Pagès, voici le témoignage ultime qu’il donna lors d’une journée nationale sur Maria Valtorta :
« Si le Jésus de « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé » reçu par Maria Valtorta n’est pas réellement le Jésus de Nazareth, le Sauveur né de la Vierge Marie à Bethléem il y a 2000 ans, le Fils de Dieu fait Homme dont parlent les Évangiles, alors moi, Guy Pagès, je ne connais pas le Christ ! »
---> Citons encore une fois l’excellente biographie de Maria Valtorta par don Zucchini :
" ( ... ) Ces visions de Maria Valtorta, qu'on peut qualifier de "visions ignaciennes", parce que, comme enseigne ce saint dans les exercices spirituels, Maria voyait les personnages et les lieux ; elle observait ce que faisaient les diverses personnes, elle entendait les paroles et les dialogues en plus des bruits, sons et musiques ; de plus - et ceci est spécifique à Maria Valtorta - elle percevait les parfums et les conditions de l'environnement. Elle était présente dans chaque situation.
Il faut préciser que dans les exercices de saint Ignace, il y a les "applications des sens", dans lesquelles l'exercitant est guidé à goûter avec ses cinq sens physiques tout ce qui se produit dans la contemplation elle-même.
Nous pouvons donc affirmer que tout ce que saint Ignace demande à l'exercitant de réaliser simplement avec ses propres forces, Maria Valtorta l'obtient par don, c'est-à-dire sans effort de volonté pour recréer des environnements, des lieux, des personnes et des gestes. Elle devait seulement accepter, le reste venait d'en haut. C'était comme si Maria Valtorta vivait continuellement dans les exercices de saint Ignace de Loyola. ( ... )"
("Maria Valtorta, sa vie, ses visions, sa croix", p.99 )
---> Notons enfin qu'à l'exception de celle révélée à Maria Valtorta, il n'existe pas à ce jour une seule « vie de Jésus », qui soit véritablement cohérente en tout point avec les Évangiles.
DGC :
Buvant aux sources pures de l’Écriture et de la Tradition, des grandes figures spirituelles qui ont prêché le Christ vrai homme et vrai Dieu – pensons à saint Bernard, à sainte Catherine de Sienne – ils pourront enraciner leur spiritualité eucharistique et mariale dans de plus solides fondements.
---> Avec l’EMV, nous nous plongeons avec bonheur et simplicité dans la grande tradition des Exercices de saint Ignace de Loyola, qui nous apprennent à mieux lire l’Évangile.
---> Si vraiment DGC connaissait saint Bernard autrement qu'en parole, nous avons déjà vu qu'il n’en viendrait pas à attaquer si injustement l’EMV.
- « Boire aux sources pures de l’Écriture et de la Tradition, des grandes figures spirituelles qui ont prêché le Christ vrai homme et vrai Dieu », c'est tout simplement suivre les traces de Maria Valtorta elle-même !
---> En effet, elle chérissait particulièrement l'oeuvre de Jan van Ruysbroeck, bienheureux mystique rhéno-flamant, disciple de maître Ekhart, car elle y retrouvait les mots qui parlaient le mieux de sa propre vie intérieure,
elle connaissait également bien :
- sainte Thérèse d'Avila ( « le Chemin de la Perfection ») ,
- sainte Catherine de Sienne,
- saint François d'Assise,
- saint Jean de la Croix,
- soeur Benigna Consolata,
- la petite sainte Thérèse de Lisieux,
- etc.
---> Et ce n’est certainement pas elle qui nous dira d’abandonner ces saintes lectures, ni celle des quatre Évangile ! Lisons un extrait de sa biographie par dom Ernesto Zucchini :
« (...) Jusque là, Maria Valtorta n'avait jamais possédé ni lu les Évangiles. Au début de 1924, elle découvrit à la maison, apporté quelques années plus tôt par son père, l'Évangile de saint Luc. Ce fut une vraie découverte. L'année suivante, 1925, elle acheta les quatre Évangiles. Dès lors, elle ne les abandonna plus :
"Je n'ai plus jamais su me séparer de l'Évangile. C'est le pain quotidien de mon esprit. Je n'ai même plus besoin de le lire, car je le connais par cœur mais cependant je le relis parce que j'y trouve toujours un nouvel enchantement.
Quand je me sens si mal, quand j'ai très peur de quelque chose, je me mets le petit volume des quatre Évangiles, acheté au début de 1925, sur le cœur, et je n'ai plus peur de rien. Il me semble que Jésus, de ces pages, me dit : "Ne crains pas", et aux choses : "Ne faites pas de mal à cette femme" ...
(...)
Mais l'Évangile ! Si j'ai un doute, une mélancolie, je prie le Saint-Esprit, pour qui j'ai beaucoup de dévotion, et puis j'ouvre au hasard l'Évangile. Je trouve toujours la Parole qui me réconforte, ou m'illumine, ou répond au pourquoi qui m'assaille. »
---> DGC devrait veiller attentivement à ne pas mériter, par son opiniâtreté dans ses mauvaises dispositions, que le Christ lui adresse les mêmes reproches qu’au père Migliorini, ancien père spirituel de Maria Valtorta :
Cahiers de 1945-50, p.399-400, p.430-431 :
( Jésus ) "Toi, Romualdo (don Migliorini), tu n'as été pour mon instrument ni un père, ni un directeur spirituel, mais un parâtre et un tentateur. (...)
Toi, un père pour Maria ? Non. Tu l'étais. Puis, très vite, Satan a circonvenu ta paternité et l'a altérée. De spirituelle qu'elle était, il l'a changé en matérielle : tu n'es plus devenu bon que pour les choses de la terre. Ensuite, au fur et à mesure que Satan resserrait les liens autour de toi, tu as même cessé d'être paternel en ce qui concernait la chair de cette personne, et tu es seulement devenu rigoureux, dur, mordant.
Directeur spirituel, toi ? Non. J'ai dû redresser la barre et la voile de cette pauvre âme, car ta conduite était un aquilon qui la déroutait et la portait à se heurter aux écueils de certaines connaissances, de certaines déceptions que je voulais lui épargner pour ne pas scandaliser cet enfant qu'est mon petit Jean, qui croyait fermement que tout prêtre est un autre Christ.
Un autre Christ ! En vérité, si J'avais été comme cela, Je n'aurais certainement pas attiré à Moi le doux André, ni Jean, l'aimant !
En vérité, si J'avais été comme toi, Je n'aurais pas attiré à Moi les enfants, les pécheurs ou les païens. Ne t'est-il pas cuisant comme une brûlure de penser : " J'ai détruis l'œuvre de mon Seigneur, qui avait ramené les Belfanti à l'Église, au sacerdoce" ?
Pierre, lui, a du moins pleuré sur le scandale qu'il avait causé la nuit de ma capture, jusqu'à en avoir les joues creusées. Mais toi ! " (...)
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---> Concluons ce chapitre par une prière :
Seigneur, donnez-nous de saints prêtres, beaucoup de saints prêtres, capables de discerner vos divines inspirations, et à en nourrir vos enfants sans les en détourner !
Amen +
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