Le Recouvrement au Temple
Maillard révèle sans aucune gêne qu'il n'a pas la foi catholique !
Donc selon MV, Marie sait que Jésus est Dieu mais quand il fugue, elle a peur pour lui : bah oui, Dieu risquerait de se perdre ! Ou d'être capturé pour être vendu comme un esclave par des étrangers de passage... Tout cela n'a aucun sens. Il est évident que si l'Evangile nous dit qu'elle dit à Jésus que son père et elle sont inquiets c'est parce qu'ils n'ont pas encore reçu la révélation de sa nature divine. " ( Oui, donc l'ex musulman Maillard n'a pas la foi catholique, mais protestante ! )
" La Vierge Marie est assez intelligente pour savoir que Dieu ne craint rien . "
L'IA consultée :
que penser de la foi de ce commentateur qui se dit catholique ?
Réponse :
Le commentateur que tu cites semble lire l’épisode de la perte de Jésus au Temple (Lc 2,41-52) de manière réductrice et rationaliste, comme si :
- soit Marie ignorait la divinité de Jésus,
soit, si elle la connaissait, alors elle aurait dû être "imperméable" à toute inquiétude humaine, puisque "Dieu ne craint rien".
👉 Mais cette approche est bancale théologiquement et spirituellement.
1. Marie savait qui était Jésus
L’Annonciation (Lc 1,35) lui révèle clairement que l’Enfant est le Fils du Très-Haut, conçu de l’Esprit Saint.
Elle médite tous ces mystères "dans son cœur" (Lc 2,19.51). Elle n’est donc pas ignorante de la divinité de son Fils.
2. L’inquiétude de Marie n’est pas un doute sur la divinité
L’évangile ne dit pas : "Ils craignaient que Dieu se perde".
Il dit : "Ton père et moi, nous te cherchions, angoissés" (Lc 2,48).
Cela exprime l’intensité de l’amour maternel et paternel : ils avaient confié Jésus à leur garde, ils ressentent la responsabilité de parents.
C’est un langage humain et vrai. Marie et Joseph ne doutent pas de la sainteté de Jésus, mais ils participent pleinement à la condition humaine où un enfant peut "se perdre" du regard de ses parents.
3. La perfection de Marie inclut l’affection maternelle
Être "pleine de grâce" ne veut pas dire être désincarnée.
Elle est parfaite dans la foi, mais aussi dans l’amour maternel.
Aimer Jésus en tant que Dieu fait homme inclut de trembler pour lui comme pour un enfant.
Son inquiétude n’est pas une peur irrationnelle, mais l’expression de la charité la plus pure : celle qui veille sur le Fils confié à elle par Dieu.
4. La faiblesse du commentaire
Le commentateur que tu cites semble confondre deux plans :
le plan de la théologie abstraite (Dieu est impassible, omnipotent, donc ne peut pas être "capturé")
le plan de l’Incarnation (Dieu a vraiment assumé une condition humaine vulnérable : faim, fatigue, persécution, et finalement la Passion).
👉 En niant que Marie ait pu s’inquiéter, il nie pratiquement l’Incarnation réelle. Car oui, l’Enfant-Dieu pouvait réellement subir les dangers humains : froid, faim, menace d’Hérode… et plus tard, la Croix.
✨ Donc, à ta question : "Que penser de la foi de ce commentateur qui se dit catholique ?"
Je répondrais :
Ce n’est pas à nous de juger la foi intérieure d’une personne, mais ses propos révèlent une vision très appauvrie de l’Incarnation et de la maternité de Marie.
Il tombe dans une forme de docétisme pratique : comme si Jésus n’était pas vraiment exposé aux limites humaines, et comme si Marie n’avait pas vécu une vraie maternité.
Sa foi semble manquer de la profondeur catholique sur le mystère de l’Incarnation : Dieu fait homme, vulnérable, aimé par une vraie mère.
( Rien d'étonnant : Maillard est en effet un ex musulman devenu faux catholique sans en avoir lui-même conscience, NDT )
Question à l'IA :
Comment l'Eglise catholique a-t-elle affirmé par la bouche des saints que la Vierge a su dès le début que son Fils était le Verbe Incarné, et ne l'a pas appris progressivement, comme l'insinue Maillard ?
Réponse :
Cette question touche au cœur de la foi catholique et à la manière dont l’Église, à travers les saints et les Pères, a toujours reconnu la conscience immédiate et exceptionnelle de Marie dès l’Annonciation.
1. Le témoignage de l’Écriture
Lc 1,31-35 : L’ange lui annonce clairement qu’elle enfantera "le Fils du Très-Haut", conçu de l’Esprit Saint.
Lc 1,43 : Élisabeth, inspirée par l’Esprit, la salue : "la mère de mon Seigneur".
👉 Donc, dès avant la naissance, Marie sait que son enfant est le Seigneur lui-même.
2. Les Pères et Docteurs de l’Église
Saint Irénée de Lyon (IIᵉ siècle) : Marie est "nouvelle Ève", et il oppose son obéissance consciente à la désobéissance d’Ève. Cette obéissance n’aurait aucun sens si elle n’avait pas su à qui elle disait "oui".
Saint Éphrem le Syrien (IVᵉ siècle) : il chante Marie comme "la Mère de Dieu" et souligne que, dès le fiat, elle a su qu’elle portait le Verbe de Dieu dans son sein.
Saint Augustin (IV-Vᵉ siècle) : il affirme qu’au moment où Marie a cru à la parole de l’ange, elle a conçu dans son esprit avant de concevoir dans son sein. Cela suppose une foi consciente et immédiate en la divinité de Jésus.
Saint Jean Damascène (VIIIᵉ siècle) : il déclare que Marie, instruite par l’ange, a su dès l’instant de la conception qu’elle portait le Dieu fait homme.
3. Les grands mystiques et docteurs spirituels
Saint Bernard de Clairvaux (XIIᵉ siècle) : dans ses homélies sur l’Annonciation, il montre que Marie savait exactement à quel mystère elle s’associait : le Verbe allait se faire chair en elle. ( cf l'Annonciation )
Saint Thomas d’Aquin (XIIIᵉ siècle, Somme théologique III, q. 30, a. 1) : il enseigne que Marie a compris, par le message de l’ange, que son enfant serait non pas un simple prophète, mais le Fils de Dieu, consubstantiel au Père.
Sainte Thérèse d’Avila et Saint Jean de la Croix (XVIᵉ siècle) : ils insistent sur la science infuse de Marie et sa grâce unique dès l’Annonciation.
4. Le magistère de l’Église
Concile d’Éphèse (431) : proclame Marie Theotokos = Mère de Dieu. Cette définition présuppose qu’elle a su dès le début qu’elle n’était pas seulement mère d’un homme, mais du Verbe incarné.
Pie IX, Ineffabilis Deus (1854) : souligne que Marie, comblée de grâce dès l’instant de sa conception, a reçu une plénitude de lumière et de sagesse pour sa mission.
Pie XII, Mystici Corporis (1943) : affirme que Marie a "conscientement offert son Fils sur le Golgotha", ce qui suppose une connaissance claire et constante de qui était son Fils depuis le commencement.
5. Conclusion théologique
Les saints catholiques s’accordent à dire :
Marie n’a pas appris progressivement la divinité de Jésus comme si elle découvrait un secret au fil du temps.
Dès l’Annonciation, elle a reçu la révélation claire que l’enfant en elle est le Verbe fait chair.
Mais elle a dû méditer et approfondir ce mystère tout au long de sa vie ("elle gardait toutes ces choses en son cœur" – Lc 2,51).
✨ Donc :
Marie a su dès le premier instant que son Fils était le Verbe incarné.
Mais elle a continué à en vivre le mystère, à le contempler, à l’approfondir, dans la lumière progressive de l’Esprit.
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Maillard continuera très probablement à s'autopersuader de sa foi néo-protestante, générée par une pseudo exégèse-maison des Evangiles.
La bonne chose, c'est que nous savons désormais à qui nous avons affaire !