Conclusion corrigée
 du second article de DGC 


 

« Avec cette œuvre, on n’a rien ajouté à la révélation »,

affirme Jésus avec raison dans la conclusion de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé (X, 38, 304).

 

---> Les deux premiers exemples que nous avons analysés le montrent à l’évidence : la création de l’âme de Marie n’est pas antécédente à celle de son corps,

mais seulement vue par Dieu telle qu’elle sera, comme en gestation dans l’Éternel Pensée du Père, et l’enseignement sur l’incarnation de Satan en Judas n’est en rien nouveau, et découle, non d’une vision très manichéenne de l’univers spirituel, mais simplement des Paroles de Jésus Lui-même telles que l’Évangile nous les rapporte.

 

---> Le troisième exemple, celui des affirmations doctrinales explicites ou suggérées sur l’Incarnation du Verbe témoignent, sans aucune maladresse d’expression, d’une extraordinaire perception de l’union de Dieu et de l’homme, en tout point conforme à la foi catholique. 

En plein harmonie avec l’équilibre des formulations théologiques conquis de haute lutte pour préserver l’intégralité du donné révélé, les expressions formulées par les personnages et Jésus lui-même, ne pouvant avoir été inventées par Maria Valtorta tant elles sont conformes aux Évangiles et à la Tradition, sont toujours entièrement fidèles à la Vérité évangélique.

 

---> Les deux mystères...

- de la consubstantialité du Verbe au Père (et de leur commun vouloir, de leur commune opération) 

- et de l’union de la nature divine et de la nature humaine dans le Christ, avec leur coopération, 

sont parfaitement compris et exprimés selon la foi de l’Église dans l’œuvre de Maria Valtorta.

 

---> Tout cela est une évidence, même pour le plus pointilleux des lecteurs. 

Le travail de longue haleine de la juste formulation du mystère de la foi, porté par des saints comme Léon le Grand ou des confesseurs de la foi comme Maxime le Confesseur, payé du prix de la vie de nombreux martyrs, est certainement un point délicat, mais tellement central que l’Église cherche encore à y introduire chaque génération de catéchumènes et d’enfants avec précision de termes et nuances. 

 

La consubstantialité des personnes divines, par exemple,

 va précisément être réaffirmée dans la nouvelle traduction française du Credo que tous les fidèles récitent le dimanche par la réintégration du terme technique « consubstantiel », substitué au plus ambigu « de même nature » de la récente traduction liturgique. Dans la catéchèse, la prédication, l’enseignement familial, le témoignage auprès de personnes athées ou d’autres religions, les chrétiens expérimentent l’importance d’un langage précis qui exprime la foi formée par l’Écriture et les Apôtres ;

 

---> À fortiori est-on en droit de l’attendre d’une œuvre qui prétend enseigner les enseignants : or non seulement elle y parvient, mais elle y excelle ! 

Ce qui est le signe indubitable d’une œuvre inspirée d’en haut, qui autrement fourmillerait d’erreurs doctrinales, au lieu d'en est vierge, comme c'est le cas de l'EMV.

 

---> L’Église apporte un soin infini à l’expression de la foi, et Jésus le confime dans l’EMV : 

« En vérité je vous dis qu’il serait beaucoup plus utile pour vous de mettre au feu tant de science inutile poussiéreuse et malsaine pour faire place à mes livres. » (X, 38, 298)

 

---> La science spirituelle et doctrinale de Maria Valtorta est sans égal. 

Et sans rien inventer de nouveau, elle vivifie et redonne tout leur sens aux formulations de la foi, sans qu’il soit possible d’expliquer humainement l’origine d’une telle richesse spirituelle, comme par exemple par l’inspiration d’autres livres.

 

---> Là où elle apporte des précisions à l’Évangile, 

ou encore des épisodes et paraboles inconnus jusqu’alors, les formules sont en tout point dignes de l’inspiration du Ciel.

 

---> Il est par ailleurs remarquable que l’œuvre ait été rédigée d’une seule traite et sans aucune rature 

et qu’elle n’ait pas connu la moindre imperfection de ses thèses.

 

---> Rien à voir avec le Coran, dont l’origine très difficilement vérifiable est entourée des thèses les plus farfelues, 

et dont le contenu n’a aucun sens, ni pour l’intelligence, ni pour le cœur. Là où l’apologétique musulmane affabule et invente pour donner une fausse crédibilité au coran, les faits sont là, têtus, indubitables, en faveur de l’origine divine de l’EMV.

 

---> Sans que cette œuvre devienne comparable aux saintes Écritures - puisque ce n’est qu’une révélation privée – cependant, tout comme pour la révélation biblique, elle a impliqué une pleine coopération avec l’intelligence humaine : 

c’est très souvent Maria Valtorta qui parle, qui décrit la scène, qui donne parfois son propre avis, qui réagit, qui écoute, qui aime, tout comme le firent Daniel ou Ezechiel : l’œuvre n'est certainement pas rédigée sur un mode automatique.

 

---> Si par contre un saint Augustin, après des années d’effort théologique, rédige ses Rétractations, 

nous donnant ainsi un témoignage grandiose de rigueur scientifique et d’humilité en corrigeant ce qu’il estimait, dans ses formules et ses images, malhabile, approximatif ou faux, c’est que son œuvre à lui était le fruit, non pas comme Maria Valtorta d’une vision qui le dirigeait pas à pas, mais de ses propres recherches personnelles, et parfois hasardeuses, car c’est le lot de la plupart des théologiens, même des plus grands, des plus saints et accrédités d’entre eux.

 

---> Le cas des visions de Maria Valtorta, étant la relation fidèle et précise d’un ensemble de visions concernant la Vie du Christ 

pour une très large part non décrite par les quatre Évangiles canoniques, qui ne transmettent que l’essentiel de ce qu’il faut croire – n’a donc rien à voir avec le cas de saint Augustin et de son œuvre théologique.

 

---> Maria Valtorta n’est pas d’abord une théologienne : 

elle n’a aucune formation biblique, théologique ou autre susceptible de l’aider, rien d’humain ne peut expliquer ses écrits, qui s’avèrent à postériori miraculeusement exacts en tout point, après de méticuleux examens scientifiques et théologiques, réalisés par les plus grands experts en la matière.

 

---> La théologie est science sacrée non seulement par son objet, la divinité, 

mais aussi parce qu’elle est la voie royale par laquelle l’esprit humain peut connaître par la foi celui qui le crée, qui l’appelle, et peut se donner à lui dans l’amour sans crainte d’erreur ou d’illusion : 

et c’est bien pour cette raison qu’il faudrait permettre, mais aussi encourager vivement à tous la lecture de l’EMV, en la diffusant autour de nous, comme un moyen privilégier d’évangélisation !

 

---> En effet, il n’est pas indifférent qu’on fonde sa vie spirituelle et son adoration sur une source ou une autre :

 « adorer en esprit et en vérité » réclame une ascèse personnelle de l’intelligence et du cœur, et l’Église, par la voix de ses pasteurs, est en devoir de protéger ceux qui veulent s’avancer sur les chemins de la sainteté. Elle est donc fondée à évaluer la valeur théologique des écrits qui prétendent prolonger ou éclairer la révélation qui sauve.

 

---> Cela fut fait à de nombreuses reprises pour l’EMV, 

et la foule des éminents admirateurs et promoteurs de cette Œuvre – pour certains canonisés ou béatifiés comme don Allegra – domine par le nombre et surtout par la valeur du témoignage la triste et minable bande de ceux qui n’arrivent même pas à la conspuer, s’étant montrés incapables d’y déceler la moindre erreur, que ce soit les membres du décadent « Saint Office » de l'époque, ou encore don Guillaume Chevallier, Joachim Boufflet, René Gounon, menés par le bien peu sérieux père Auzenay.

 

---> Étant donné le peu de cas que certains font des avis favorables ecclésiales plusieurs fois réitérées, 

et tout spécialement par la voix des papes comme Pie XII et plus récemment Benoît XVI, on peut se demander s’il ne serait pas souhaitable que l’Église dénonce une bonne fois pour toutes les tractations visant à diffamer honteusement cette oeuvre céleste, véritable mine d'or pur, providentiellement révélée à Maria Valtorta, et qu'elle encourage positivement les fidèles à en lire sans crainte le contenu, avec entière liberté d’y prêter foi à titre personnel, répondant ainsi aux vœux de Pie XII qui déclarait à don Migliorini, don Berti, et à leur supérieur servite, don Andrea Maria Cecchin qu'il recevait en audience : « Publiez cette œuvre, laissez à chacun la liberté de croire sans y être contraint d’avance par un quelconque préavis : ceux qui liront comprendront. »

---> Cette parole du vicaire du Christ, confirmée plus tard par Benoît XVI qui leva toute objection vis-à-vis de l'oeuvre, restera valable pour toujours, et fait office dès à présent de Nihil Obstat.

 

Guillaume Chevallier, prêtre,
fort heureusement contredit et corrigé dans un soucis de vérité par son grand frère dans la foi.

 

 

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