---> Quel infâme tissu de mensonge... Mais il ne sera pas évident pour DGC de nous berner : en effet, nous savons qu’il déforme systématiquement tout ce qu’il lit dans l’EMV. C’est pour lui une sorte de rituel, et le nôtre est de le démasquer, ce que nous allons faire par la simple lecture de l'oeuvre :
1er mensonge : Jésus pleure en touchant la litière pour l’arrêter.
---> Or tout au contraire, le texte précise bien qu'il n’y a alors que Lui qui ne pleure pas sous le coup de l'émotion, en voyant ce convoi si pitoyable !
---> DGC se fiche éperdument de ses lecteurs. Voici ce qu'il en est en réalité :
EMV 189.1 - Le convois funèbre passe, la pauvre veuve mère de l’enfant défunt est au désespoir, cela attire la troupe apostolique et Jésus à sa tête
(...) (...)
C'est ainsi que Jésus, qui parlait avec ses apôtres et le nouveau converti, voit venir, dans un grand bruit de pleureuses et un semblable apparat oriental, un cortège funèbre.
"Nous allons voir, Maître ?" disent plusieurs. Et déjà parmi les habitants d'En-Dor, plusieurs se sont précipités pour voir.
"Allons-y" consent Jésus.
"Oh ! ce doit être un enfant car tu vois combien de fleurs et de rubans il y a sur la litière ?" dit Judas de Kérioth à Jean.
"Ou bien c'est une vierge" répond Jean.
"Non, c'est sûrement un jeune garçon à cause des couleurs qu'ils ont mises et puis, il n'y a pas de myrtes..." dit Barthélemy.
Le cortège funèbre sort des murs. Ce qu'il y a sur la litière, que les porteurs tiennent bien haut sur leurs épaules, il n'est pas possible de le voir. On devine le corps étendu dans ses bandelettes et couvert d'un drap, seulement par la forme qu'il dessine et on se rend compte que c'est un corps qui a déjà atteint son développement complet car il est aussi long que la litière.
À côté une femme voilée, que soutiennent des parents ou des amies, chemine en pleurant. Ce sont les seules vraies larmes dans cette comédie larmoyante. Quand un porteur rencontre une pierre, un trou, une bosse de la route, cela donne une secousse à la litière et la mère gémit :
"Oh ! non ! Allez doucement ! Il a tant souffert, mon petit !"
Et elle lève une main tremblante pour caresser le bord de la litière. Elle ne saurait faire plus et, dans cette impuissance, elle baise les voiles qui flottent et les rubans que le vent soulève parfois et qui viennent effleurer la forme immobile.
"C'est la mère" dit Pierre ému et dans son œil fin et bon brille une larme.
Mais il n'est pas le seul à avoir les larmes aux yeux devant ce déchirement : Le Zélote, André, Jean et jusqu'au toujours jovial Thomas ont dans les yeux la lueur d'une larme. Tous, tous sont profondément émus. Judas Iscariote murmure : "Si c'était moi ! Oh ! ma pauvre mère..."
Jésus a dans les yeux une douceur intolérable, tant elle est profonde. Il se dirige vers la litière.
La mère sanglote plus fort car le cortège tourne en direction du tombeau déjà ouvert. Voyant que Jésus va toucher la litière, elle l'écarte violemment. Qui sait ce qu'elle peut craindre dans son délire ? Elle crie ; "Il est à moi !" et elle regarde Jésus avec des yeux hagards.
"Je le sais, mère. Il est à toi".
"C'est mon fils unique ! Pourquoi la mort pour lui, pour lui qui était bon et qui m'était si cher, ma joie de veuve ? Pourquoi ?"
La foule des pleureuses fait retentir plus haut ses cris funèbres et rétribués pour faire écho à la mère qui continue :
"Pourquoi lui et pas moi ? Ce n'est pas juste que celle qui a engendré voit périr son fruit. Le fruit doit vivre, car autrement, car autrement à quoi servent ces entrailles qui se déchirent pour mettre au monde un homme ?"
Et elle se frappe le ventre, féroce et désespérée.
"Ne fais pas ainsi ! Ne pleure pas, mère"
Jésus lui prend les mains dans une étreinte puissante et les retient de sa main gauche pendant qu'avec la droite il touche la litière en disant aux porteurs :
"Arrêtez-vous et posez-la à terre."
Les porteurs obéissent et descendent le brancard qui reste soutenu par ses quatre pieds.
Jésus saisit le drap qui couvre le mort et le rejette en arrière, découvrant la dépouille. La mère crie sa douleur en appelant le nom de son fils, je crois :
"Daniel !"
Jésus, qui tient toujours les mains de la mère dans la sienne, se redresse, imposant par l'éclat de son regard, avec son visage des miracles les plus puissants et, abaissant sa main droite, il ordonne avec toute la puissance de sa voix :
"Jeune homme ! Je te le dis : lève-toi!"
Le mort, comme il est, avec ses bandelettes, se lève pour s'asseoir sur la litière et appelle :
"Maman !"
Il l'appelle avec la voix balbutiante et effrayée d'un enfant terrorisé.
"Il est à toi, femme. Je te le rends au nom de Dieu. Aide-le à se débarrasser du suaire. Et soyez heureux."
Et Jésus va se retirer.
(...)
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---> Jésus ne pleure pas en accomplissant le miracle, même s'Il est profondément touché de compassion. DGC a délibérément menti.
2e mensonge : Jésus est incapable de prendre en compte la souffrance d’autrui.
---> Jésus, dans une pleine maîtrise de ses émotions et avec une profonde empathie, a soutenu la veuve, lui prenant les mains, la dissuadant de se faire du mal, la calmant par son autorité, et enfin accomplissant pour elle le miracle de la résurrection de son enfant :
---> rien qui corresponde à la description d'un Jésus geignard centré sur Lui-même, purement inventée par DGC pour la circonstance.
3e mensonge : Jésus est sous la dépendance affective de sa Mère.
EMV 189 (suite)
(...) (...)
Mais, oui ! La foule le bloque à la litière sur laquelle la mère s'est penchée et où elle s'embrouille au milieu des bandelettes pour faire vite, vite, vite, pendant que les lamentations de l'enfant ne cessent d'implorer :
"Maman ! Maman !"
Le suaire est enlevé, les bandelettes sont enlevées, la mère et le fils peuvent s'embrasser et ils le font sans tenir compte du baume et qu'ensuite la mère essuie du cher visage, des chères mains, avec les bandelettes elles-mêmes. Puis, n'ayant rien pour l'habiller, la mère quitte son manteau et l'en revêt, et tout permet de le caresser...
Jésus la regarde... il regarde ce groupe affectueux serré contre les bords de la litière qui maintenant n'est plus funèbre et il pleure. Judas Iscariote voit ces larmes et demande :
"Pourquoi pleures-tu, Seigneur ?"
Jésus tourne vers lui son visage et dit :
"Je pense à ma Mère..."
Cette brève conversation ramène l’attention de la femme vers son Bienfaiteur. Elle prend son fils par la main et le soutient. En effet il est comme quelqu'un dont le corps supporte un reste de torpeur. Elle s'agenouille en disant :
"Toi aussi, mon fils, bénis ce Saint qui t'a rendu à la vie et à ta mère"
Et elle se penche pour baiser le vêtement de Jésus pendant que la foule chante l'hosanna à Dieu et à son Messie, désormais connu pour ce qu'il est. En effet les apôtres et les habitants d'En-Dor se sont chargés de dire qui a accompli le miracle.
Toute la foule maintenant s'écrie :
"Que soit béni le Dieu d'Israël ! Que soit béni le Messie, son Envoyé ! Que soit béni Jésus, fils de David ! Un grand Prophète s'est élevé parmi nous ! Dieu a vraiment visité son peuple ! Alléluia ! Alléluia !"
(...)
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1 ) Jésus pense à sa Mère, mais qui, honnêtement, n’y penserait pas à sa place ?
---> Voir la résurrection d’un jeune fils, et l’émotion de ses retrouvailles avec sa mère qu’il appelle « Maman ! », devrait ne pas rappeler d’avance à Jésus les atroces souffrances imposées à Marie sa Mère lors de sa mort horrible sur la croix, la douloureuse Piéta recevant son Corps sans vie sur ses genoux, la plainte agonisante de Marie lors de sa mise au tombeau, et son agonie durant les redoutables trois jours d’attente, avant sa Résurrection ?
---> Que DGC le sache : si cette scène évangélique ne lui rappelle rien de tout cela, il est probablement le seul dans ce cas.
2 ) Cette scène du convois funèbre était si poignante, qu'elle provoqua les larmes de compassion de l'ensemble des apôtres qui en furent témoins :
---> Et Jésus, à qui elle rappela celle des peines bien plus cruelles encore de sa propre Mère Immaculée au pied de sa croix, n'aurait pas du pleurer à cette douloureuse pensée ? Par quelle espèce d'insensibilité ?
3 ) Or, compatir à sa Mère est pour Jésus un acte profondément humain.
---> Ce n'est pas la manifestation d’une dépendance affective à l'égard de Marie, mais un signe de profonde maturité affective, bien au contraire, là où un pervers dégénéré serait quant à lui devenu insensible.
---> Et d’ailleurs, Jésus sut rendre très discrète sa propre peine, pourtant tellement plus lourde que celle de cette veuve, la lui cachant, afin de s'occuper uniquement d'elle et de son enfant.
---> Mais Jésus serait-Il donc prié de ne montrer aucune émotion, et de n’avoir aucun souvenir de ce qui va bientôt Lui arriver ainsi qu’à sa Mère ? Une telle revendication de DGC est tout simplement inhumaine, or on sait par expérience que Jésus n’était pas spécialement quelqu'un d'inhumain.
4 ) C'est Judas qui est le témoin privilégier des larmes de Jésus qui compatit d'avance à la douleur de sa Mère
---> Et en cela, c'est donc bien un exemple que Jésus donne à son malheureux disciple qui ne saura pas le suivre, puisque lui, se livrera aux vices et enfin au pire crime qui soit - le Déicide -, sans se souvenir de la peine atroce qu'il causera ainsi à sa propre mère, souvenir qui aurait pu être comme un ultime rempart entre lui et le mal.
---> Si Judas n'avait déjà plus aucune compassion pour Jésus, du moins aurait-il pu renoncer à son crime en se rendant compte des souffrances qu'il infligerait à Marie ? Mais les larmes de Jésus ne suffirent pas à l'apitoyer réellement.
---> Pour autant, en pleurant ainsi, Jésus se montrait bien ce qu'Il était : toujours et encore, le Sauveur.
---> DGC signe un nouveau flop.
---> Le fait que Jésus se tourne vers Marie jusque durant la Passion est une conséquence directe de son union avec le Père, qu'elle a en commun avec Lui : l'Amour engendre en effet l'Amour. Être uni au Père, c'est pour le Christ être uni à sa très sainte Mère et réciproquement, sans aucune opposition possible. Le Père, comme le Fils, comme le Saint Esprit, était tout tourné vers Marie, reine des martyrs, durant la Passion.
---> "Qui me voit, voit le Père" ( Jn 14,9 ) : en étant tourné vers Marie, Jésus est donc la parfaite Image du Dieu invisible.
---> Cet acte est le renversement total de celui de la chute, où l'on voit Adam et Eve se détourner l'un de l'autre, se rejetant la faute, au moment d'être chassés par Dieu du Paradis.
---> Ici au contraire, juste avant de vaincre la mort par sa Mort, et d'ouvrir à nouveau les portes du Ciel au genre humain, le Nouvel Adam se tourne de tout son Coeur vers la Nouvelle Eve Immaculée, toute digne d'Amour, en l'appelant : "Maman ! " ( la première syllabe de ce mot ), ce qui constitue le fameux "grand cri" (Matt 27,50 ).
---> Nous avions déjà salué le fait que DGC soit très friand de saint Bernard, tout en déplorant qu’il le soit beaucoup moins de ses écrits, car visiblement il ne les connait pas, peut-être faute de réel intérêt : en effet, lorsque Jésus, du fond de sa détresse insondable, cherche Marie, l’invoque, est tendu vers elle pour chercher le secours de son amour maternelle, Il accomplit à la lettre le conseil si avisé de son futur grand Docteur de Clairvaux :
« Ô homme, qui que tu sois, qui dans cette marée du monde
te sens emporté à la dérive parmi les orages et les tempêtes,
ne quitte pas des yeux la lumière de cette étoile.
Quand se déchaînent les rafales des tentations,
quand tu vas droit sur les récifs de l’adversité,
regarde l’étoile, appelle Marie !
Si l’orgueil, l’ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues,
regarde l’étoile, crie vers Marie !
Si la colère ou l’avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme,
regarde vers Marie.
Quand, tourmenté par l’énormité de tes fautes, honteux des souillures de ta conscience,
terrorisé par la menace du jugement, tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse, par l’abîme du désespoir,
pense à Marie.
Dans les périls, les angoisses, les situations critiques,
invoque Marie, crie vers Marie !
Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu’il ne quitte pas ton cœur,
et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse pas d’imiter sa vie.
Si tu la suis, point ne t’égares ;
si tu la pries, point ne désespères ;
si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas.
Qu’elle te tienne, plus de chute.
Qu’elle te protège, plus de crainte.
Sous sa conduite, plus de fatigue.
Grâce à sa faveur, tu touches au port.
Et voilà comment ta propre expérience te montre combien se justifie la parole :
Le nom de la vierge était Marie ! (Lc 1, 27) ».
(Extrait de la deuxième homélie Super Missus est, 17)
---> Comment Jésus aurait-Il pu descendre au plus profond de nos angoisses, de nos misères, de nos souffrances, mais sans nous donner Lui-même l'exemple de ce qu'Il nous conseille par la bouche de saint Bernard, sans invoquer avec une ardeur passionnée Marie, sa Corédemptrice, l’unique Consolatrice de sa Passion, présente à Lui au moment de l’abandon du Père ?
---> Pour le Fils de Dieu ainsi plongé dans le plus cruel abandon, qui avait-il de plus humain que de se tourner une dernière fois vers celle de laquelle Il était né, et qui était là pour Lui, dans ses souffrances ultimes qui précédèrent sa mort ?
---> Tout cela nous montre à quel point les deux Martyrs furent unis de tout leur être dans la souffrance rédemptrice, jusqu'à la dernière seconde, et que le principe de leur union était : Dieu, uniquement Dieu.
---> Le Stabat Mater de saint Bonaventure semble directement inspiré des écrits révélés à Maria Valtorta sur la Passion, dans lesquels il ne manque aucune des sept Paroles ultimes du Christ.
---> Ce flop de DGC est donc protestant : pour lui, celui qui va à Marie ne va pas à Dieu.
---> Rien n’est moins catholique que de prétendre cela, et il est normal que Jésus le fasse mentir par ses Paroles de Messie souffrant.
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