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Saint Jean, les petits enfants, Lazare : la jauge des préférences du « Jésus de l'EMV » serait-elle la recherche de lui-même dans l’autre ?

"Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez."


"Quelle est la jauge des préférences de « Jésus » ? La recherche de lui-même dans l’autre : « Jean est mon Préféré ? Oui, mais n’a-t-il pas encore cette ressemblance avec moi ? Pur, aimant, obéissant, mais humble aussi. Je me mirais en lui et en lui je voyais mes vertus. Je l’aimais, pour cette raison comme un second moi-même. Je voyais sur lui le regard du Père qui le reconnaissait pour un petit Christ. Et ma mère me disait : « En lui, j’ai le sentiment d’avoir un second fils. Il me semble te voir, toi, reproduit en lui qui n’est qu’un homme. » (II, 11, 47-48) "
 
 

---> Quelqu'un de narcissique souhaiterait que tous le monde lui ressemble et l'aime, car il se prend très subjectivement et à tort pour la beauté et la perfection absolue ; alors que Dieu souhaite que tous le monde Lui ressemble et L'aime, puisqu'Il est de fait : la Bonté, la Beauté, l'Amour, la Perfection absolue, sans que cela soit prétention de sa part ! ( cf Mat 5,48 )

---> Ainsi : Jésus ne se révèle certainement pas narcissique à travers ces propos, mais le vrai Dieu.

---> Et ce n'est certainement pas parce que cette distinction est ignorée par l'auteur que nous devrions faire de même, comme en suivant un gourou.

---> À ceux qui trouveraient anormal que Jésus ait un disciple préféré, Jésus en donne la raison absolument limpide, basée non pas sur l’arbitraire, mais bien sur la justice. Jean mérite par son coeur pur et aimant d'être son préféré, et chacun peut mériter de l'être tout autant que lui.

---> Il dira dans les cahiers (28 juin 1943) :

"Un des évangélistes rapporte ce que Je dis avec une exactitude phonographique. Mais c'était le pur et l'amoureux. Réfléchis à cela. La pureté et la charité sont si puissantes qu'elles permettent de comprendre, de se rappeler, de transmettre ma Parole sans erreur, pas même d'une virgule ou d'une réflexion. Jean était une âme sur laquelle l'Amour écrivait ses paroles, et il pouvait le faire car l'Amour ne se pose que sur les cœurs purs et n'a de contact qu'avec eux, et Jean était une âme virginale, aussi pure que celle d'un petit enfant. Je n'ai pas confié ma Mère à Pierre, mais à Jean, car la Vierge devait rester avec le Vierge. Souviens-toi de ceci : Dieu ne communique pas les substances spirituelles qui rendent à l'âme cette fraîcheur candide, laquelle attire mon regard et obtient ma parole, à qui n'a pas la pureté du cœur, conservée depuis la naissance ou regagnée par un travail assidu de pénitence et d'amour."

---> Nous allons devoir faire une petite leçon de catéchisme à DGC, afin de lui réapprendre les bases théologiques qu’il a dû oublier - voire même ne jamais connaître ? –.

---> Relisons la Genèse :

« Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. » ( Genèse 1, 26-27 )

---> Dieu crée l’homme par Amour, afin que celui-ci trouve son bonheur à L’aimer et Le glorifier éternellement. Ce que Dieu aime dans l’homme - sans aucun narcissisme de sa part - c’est sa propre Image et Ressemblance qu’Il contemple : car voilà ce qui distingue l’homme et le place au-dessus de toute les autres créatures, étant réellement l’Image de Dieu comme son fils adoptif bien-aimé.

---> La chute ayant anéanti cette ressemblance fidèle de l’homme à Dieu, le Verbe s’est incarné pour la rétablir dans notre nature humaine, d’abord en sa propre Personne, ensuite en chacun de ses disciples.

---> Comment Jésus notre Dieu, qui se mirait ( contemplait sa propre Image ) en Adam et Eve avant la chute, n’éprouverait-Il pas un bonheur infini de retrouver cette image en Jean, son très pur apôtre, et à la contempler de nouveau, exactement comme le Père contemple de toute éternité sa propre Image dans son Fils, dans le Feu divin du Saint Esprit qui est leur Baiser réciproque ?

---> En accusant Jésus, dans l’EMV, d’instaurer « une jauge de préférence basée sur la recherche de Lui-même dans l’autre », DGC nie que Dieu puisse se plaire à retrouver sa propre image dans le cœur de l'homme régénéré par sa grâce, tout comme le Père se contemple lui-même dans le Fils, le Fils dans le Père, ce Verbe Incarné qui est « l’Image du Dieu invisible » ( Colossiens 1,15 ).

---> Au nom de quoi le fait-il ? Est-ce parce que Jésus semble n’être rien de plus qu’un homme, dans l’œuvre ? Ce serait là une pure calomnie gratuite, car on y découvre au contraire à chaque page sa Divinité avec une évidence extrême, dans son comportement, ses Paroles, ses miracles, sa Bonté souveraine, son Amour indicible envers Dieu son Père et envers les hommes, ses frères, en pleine conformité aux quatre Évangiles.

---> Donc, si DGC profère cette accusation, c’est toujours uniquement pour poursuivre sa stratégie désormais bien connue de caricaturer l’œuvre, pour si possible la faire passer à nos yeux pour une dérive sectaire. En d’autres termes : c’est la stratégie de l’homme de paille.

---> « Déformons, dénigrons, mentons : de toute façon je ne risque rien, ce n’est pas l’Ecriture Sainte » semble vouloir dire DGC, s'autorisant lui-même à dénigrer Jésus dans l’EMV, y voyant soit un simple homme, soit un pur Dieu, au gré de sa fantaisie, mais jamais ce que l'oeuvre décrit pourtant à la perfection : l'Homme-Dieu.

---> Sauf qu’on ne se moque pas ainsi des œuvres célestes : non seulement cela n’a rien de chrétien, mais c'est purement scandaleux.

---> Dieu le Père serait narcissique, tout comme Jésus ? C'est plus qu'une simple erreur : c'est une scandaleuse hérésie. Mais l'auteur enfonce le clou sans broncher :

 

"Son égocentrisme absolu modifie le sens des événements de l’Evangile pour ne les lire que sous l’angle de la relation affective à lui-même :

Aux Apôtres qui « allongent quelques bonnes calottes aux enfants les plus envahissants » (sic) , Jésus déclare : « Non. Laissez-les. C’est pour moi une douceur plus fraîche que celle de l’aurore. Laissez-les faire, laissez- moi faire. Laissez-moi me réconforter dans cet amour, pur de calculs et de troubles.» ( EMV 568 )

"Il convient de noter ici le glissement de sens par rapport à l’épisode original de l’évangile (Mt 19,13-15) : l’attention ne porte plus sur l’esprit d’enfance comme règle pour les disciples du Royaume, mais sur la consolation affective dont « Jésus » est en manque et que seuls les enfants apportent !"

---> Notre père saint Nicolas, priez Dieu pour nous ! Vous qui autrefois durant le concile de Nicée aviez gifflé Arius, vous voyez qu'il y a encore quelques bonnes baffes qui se perdent encore de nos jours...

---> Un Dieu qui se serait incarné, et qui ne manifesterait qu'indifférence aux petits enfants : mais quelle épouvantable vision de cauchemar !

---> C'est fort heureusement tout l'opposé de ce que rapporte l'EMV au sujet de Jésus : en effet, alors qu'un pécheur n'a de cesse de chercher autour de lui des complices de ses propres vices pour parvenir à anesthésier sa conscience, le pur et le saint quant à lui, affligé par le triste spectacle du mal qui l'entoure, ne trouve de consolation que dans la compagnie des touts petits innocents qui sont à son image et ressemblance.

---> Si DGC voit vraiment du narcissisme chez Jésus tel que l'EMV le dépeint, c'est alors également chez le grand saint Nicolas de Bari qu'il en verra forcément, lui dont le Seigneur se montre dans l'oeuvre le parfait Prototype.

---> on le voit par exemple qui reprend avec tact des gamins trompant leur ennui en jetant des pierres à des oiseaux ( EMV 82 ) sans faire appel au "père fouettard", ou encore : qui soigne avec une infinie compassion les blessures morales du jeune Jabé ( futur Margziam ) ayant été brutalisé par un maître cruel, responsable de la mort de ses parents ( EMV 191 et suivants ), etc. cf les nombreux passages de l'œuvre concernant Jésus et les enfants - .

---> Il va lui être bien difficile de soutenir que la piété populaire ait pu vénérer durant 16 siècles : non pas le saint patron et protecteur des petits enfants, se penchant sur eux avec une bienveillance et une tendresse toute particulière, avec le soucis constant de leur éducation, les comblant de sa paternelle affection, mais un pervers narcissique, profitant de la vulnérabilité des plus jeunes pour se satisfaire d'eux !

---> Mais non : saint Nicolas de Bari est universellement célébré comme le protecteur de l'enfance - le père Noël n'étant qu'une très fade et tardive contrefaçon païenne de cet illustre personnage -.

 

---> Voilà ce qui est dit de lui dans le récit de sa vie ( Nicolas la belle légende, André Merlaud, ch.74 ) : 

 

"Après les prêtres, sa prédilection allait aux pauvres et aux enfants. En eux, il retrouvait le visage de Jésus. 

Chaque jour, il visitait quelques malades, quelques prisonniers, quelques indigents. Les enfants accouraient sur son passage, l'escortant de leur bruyant cortège. Il aimait les cris, les piétinements de ces petits autour de lui.

S'il était monté sur son âne, alors familièrement les enfants l'obligeaient à descendre pour baiser ses mains et - qui sait - pour grimper sur l'âne ! " : on se croirait dans l'EMV ! 

 

---> Question pour DGC : si donc saint Nicolas retrouvait le visage de Jésus dans celui des enfants, le Seigneur Jésus, Lui, aurait-Il dû retrouver peut-être dans le visage des enfants celui ... de saint Nicolas ??? Et pas le Sien propre, Lui qui était vraiment Dieu et le pur Enfant par excellence ?

---> Aurions-nous donc en Nicolas de Myre un saint qui aurait aimé les petits enfants davantage que le Christ Lui-même, et s'en serait montré beaucoup plus proche ? On se demande vraiment jusqu'où l'auteur parviendra dans son article à repousser ainsi les limites du ridicule.

---> Surtout que c'est également la très sainte Vierge Marie que DGC va devoir également accuser d'avoir elle-aussi regardé l'Enfant Jésus dès sa Naissance avec admiration, retrouvant et contemplant en Lui sa propre image de créature immaculée, ce qui les mettaient tous Deux tellement au-dessus des hommes pécheurs. Alors : narcissique, elle-aussi ?

D'autre part, l'erreur que fait ici DGC est absolument lamentable :

---> Car il ne fait ici qu'ignorer l'existence du passage correspondant parfaitement à Matthieu 19,13-15 dans l'oeuvre, peut-être parce qu'il n'a pas pris le temps de le chercher, supposant qu'il ne se trouverait dans l'EMV qu'un seul et unique épisode parlant de la rencontre de Jésus avec les petits enfants, ce qui est bien évidemment complètement faux. Sa hâte d'accuser a fait le reste.

---> Cependant, quand on se fait fort de critiquer un ouvrage, il faudrait au strict minimum l'avoir parcouru auparavant : sinon, on risque comme lui de gravement se fourvoyer.

---> Voici donc le fameux passage que l'auteur n'a pas su trouver, faute de connaître réellement l'oeuvre, et correspondant à Mt 19, 13-15 :


EMV 378.8 - Prédilection de Jésus pour les enfants

(...) (...)
Et il se penche pour caresser des enfants qui, tout doucement, quittant leurs parents, se sont approchés de lui. Quelques mères les imitent pour lui amener des enfants dont la marche n’est pas sûre, ou qui sont encore au sein.

« Bénis nos enfants, toi qui es béni, pour qu’ils soient des amis de la Lumière ! » demandent les mères.

Jésus leur impose les mains. Cela produit un remous dans la foule. Tous ceux qui ont des enfants veulent la même bénédiction. Ils poussent et crient pour qu’on leur fasse place.

Les apôtres, en partie parce qu’ils sont énervés par les méchancetés habituelles des scribes et des pharisiens, en partie par pitié pour Lazare ( aux pieds de Jésus sur son brancard, ndt ) qui risque d’être renversé par les flots de parents qui apportent leurs enfants à cette divine bénédiction, se fâchent et crient, en réprimandant ou en repoussant l’un ou l’autre, surtout les enfants venus seuls. Mais Jésus, doux, affectueux, les reprend :

« Non, non ! Ne faites pas cela ! N’empêchez jamais les enfants de venir à moi, ni leurs parents de me les amener. C’est justement à ces innocents qu’appartient le Royaume. Eux seront innocents du grand Crime, et ils grandiront dans ma foi. Laissez-les donc pour que je les consacre à elle. Ce sont leurs anges qui me les conduisent. »

Jésus se trouve maintenant au centre d’une couronne d’enfants qui le regardent d’un air extasié ; tant de petits visages levés, tant d’yeux innocents, tant de bouches souriantes… Les femmes voilées ont profité de la confusion pour contourner la foule par l’arrière et venir derrière Jésus, comme si la curiosité les y poussait.

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---> Et maintenant, revenons à cet autre passage que DGC choisit ici de conspuer, en employant à l'encontre de Jésus le qualificatif accablant de "égocentrisme absolu".

---> Nous allons comprendre à qui ces mots s'applique en réalité, simplement en lisant la micro-citation dégécienne dans son contexte intégral, ce qui va suffire à l'éclairer :

EMV 568 - Commencement du voyage en Samarie, d’Éphraïm en direction de Silo :
tout le village est réuni pour le départ, y compris les enfants aimés de Jésus.

En rouge entre les // : la citation de DGC )

(...) (...)
"Permets-nous de te suivre, Maître. Nous ne te donnerons pas d'ennuis" disent suppliants beaucoup d'habitants d'Éphraïm rassemblés devant la maison de Marie de Jacob qui pleure toutes ses larmes, appuyée au chambranle de la porte grande ouverte.

Jésus est au milieu de ses douze apôtres. Plus loin, en groupe autour de sa Mère, se trouvent Jeanne, Nikê, Suzanne, Élise, Marthe et Marie, Salomé et Marie d'Alphée. Tous, aussi bien les hommes que les femmes, sont en tenue de voyage, avec les vêtements ceints et un peu retroussés à la taille pour laisser les pieds plus libres, avec des sandales neuves bien attachées, non seulement à la cheville, mais aussi au bas de la jambe, avec des lanières de cuir entrelacées, comme on fait quand on doit suivre des routes plutôt malaisées. Les hommes se sont chargés aussi des sacs des femmes.

Les gens supplient pour obtenir de Jésus la permission de le suivre alors que les petits crient, le visage redressé et les bras levés :

"Un baiser ! Prends-moi dans tes bras ! Reviens, Jésus ! Reviens vite pour nous dire tant de belles paraboles ! Je te garderai les roses de mon jardin ! Je ne mangerai pas de fruits afin de les garder pour Toi ! Reviens, Jésus ! Ma brebis va avoir un petit et je veux t'offrir l'agneau, tu te feras avec sa laine un vêtement comme le mien... Si tu reviens bientôt, je te donnerai les fouaces que maman fait avec les premiers blés..."

Ils piaillent comme autant d'oiseaux autour de leur grand Ami et tirent ses vêtements, se pendent à sa ceinture pour essayer de grimper dans ses bras, affectueusement tyranniques, si bien qu'ils empêchent Jésus de répondre aux adultes car il y a toujours une nouvelle petite figure à embrasser.

"Mais allez-vous-en ! Cela suffit ! Laissez le Maître tranquille ! Femmes, reprenez vos enfants !" crient les apôtres qui ont hâte de commencer la route dans ces premières heures du jour.

Et ils allongent aussi quelques bonnes calottes aux enfants les plus envahissants.

//"Non. Laissez-les. C'est pour Moi une douceur plus fraîche que celle de l'aurore. Laissez-les faire, et laissez-moi faire. Laissez-moi me réconforter dans cet amour, pur de calculs et de troubles" // dit Jésus, en défendant ses tout petits amis sur lesquels, quand il ouvre les bras comme il le fait, tombe l'ample manteau de Jésus et il les accueille à l'abri de ses ailes bleues. Les petits se serrent dans cette tiédeur et cette pénombre d'azur, silencieux et heureux comme des poussins sous les ailes maternelles.
(...)
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---> Il suffit donc de lire pour se demander : comment accuser ici Jésus de se montrer égoïste ou narcissique, à moins d'avoir vraiment de la "matière" dans les yeux ?

---> Dans le présent passage, ce sont les petits enfants qui pressent tendrement Jésus de leurs cris, exigeant de Lui toute l'attention de son Amour :

---> Comment, à moins d'être un rustre, Jésus pouvait-Il faire moins que de leur rendre leur tendresse, leur ouvrant les bras comme une poule couvrant de ses ailes sa piaillante progéniture à plume, ou encore comme aurait fait avec sollicitude le bon saint Nicolas de Myre ?

---> On croirait voir la scène dépeinte par ce très célèbre tableau de maître, où Jésus assis est comme assailli par une petite troupe d'enfants, dont l'un est blotti sur sa poitrine, un autre appuyé sur ses genoux alors que Lui, élève la main pour les bénir, en les regardant avec des yeux pleine d'une tendresse infinie.

---> Pourquoi Jésus attire-t-Il autant les petits enfants, sinon parce qu'Il est Lui-même l'un d'entre eux, par l'absolue pureté de son Coeur divin ?

---> Et pourquoi leur amour est-il "son réconfort, purs de calcul et de trouble", sinon parce que le Coeur du Sauveur souffre tellement de trouver tant et tant de péché sur sa route, chez les hommes, ses frères ?

---> Mais visiblement, selon DGC, le Verbe Incarné n’aurait jamais eu besoin de réconfort, ce qui est quasiment une hérésie ! ( cf volet 21 ) .

---> Bien au contraire, on l’entend dire très justement à Lazare :

« Je suis l'Homme, Lazare. Je ne suis pas seulement le Dieu. De l'homme j'ai la sensibilité et les affections. Et mon âme éprouve de l'angoisse quand je pense à ma Mère... » ( Tome 9, chap 587 Nv.Ed. )

---> Jésus notre Dieu se révèlerait-Il égocentrique lorsqu'Il déclare :

« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
j’étais malade, et vous m’avez visité ;
j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra : Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

(Matthieu 25, 34-40)

---> Réponse : non, Dieu ne ramène pas artificiellement tout à Lui de force, comme le fait l'égocentrique : car Dieu est par définition le Centre de tout, il est donc naturel que tout se rapporte à Lui.

---> Ce passage de saint Matthieu peut donc se résumer ainsi :
«Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car vous m’avez réconforté dans toutes les situations où j’en avais besoin, que ce soit des réconforts matériels, spirituels, ou même affectifs ».

---> Dieu a donc voulu chercher du réconfort en l’homme qu’Il a créé. Cela peut paraître absurde à DGC, mais c’est ainsi : Dieu nous aime et s’est fait donc vulnérable, voulant faire dépendre son bonheur ici-bas de notre amour à son égard, jusqu’à en mourir. Car sans cela, il n'aurait pas pu y avoir de vraie réciprocité dans l'amour.

---> « Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas accueilli » (Jean 1,11) : et donc, Dieu le Verbe fut-Il vraiment réconforté par ce non-amour de la part des siens, chez qui Il est venu ?

---> Lisons ce qu’Il en dit Lui-même à sainte Marguerite-Marie Alacoque :

« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes ... Et, pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les mépris et les froideurs qu'ils ont pour moi dans ce Sacrement d'Amour. Et ce qui m'est encore plus sensible, c'est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi." ( A. prg 53 )

---> Jésus parlerait-Il ainsi à sainte Marguerite Marie de sa « petite sensiblerie affective égocentrique » ? C’est ce que DGC semble bien vouloir dire, à moins que cela ne fasse parti comme toujours de sa politique caricaturale, et/ou ne manifeste que sa complète ignorance de la vraie mystique.

Celui qui accueille un petit enfant en mon Nom, c'est Moi qu'il accueille." ( Matthieu 18,5 ) : Jésus s'identifie aux petits enfants, qui sont non seulement à son image, mais qui ont pleinement gardé par l'innocence leur ressemblance avec Dieu, avec le Christ.

---> De même que Dieu se complaît dans son Fils bien-aimé, en qui Il a mis toute sa faveur, Jésus son Fils bien-aimé se complaît dans les petits enfants qui sont les purs reflets de sa propre innocence et bonté, de son Amour divin.

---> C'est un flop pour DGC.
 

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