Une maladroite tentative de lutter contre le modernisme ? 

"Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez." ( Matthieu 7,15 )

DGC, corrigé en rouge :

Comme nous l’avons montré précédemment, l’Œuvre ne vise pas à rendre leur pureté perdue aux textes sacrés  même si elle opère parfois quelques très menues corrections sur des points de détails grammaticaux - mais à consolider l’ensemble de la doctrine catholique contestée par l’exégèse libérale, en montrant son enracinement dans le donné originel, sans aucune concession ni simplification.

La perfection de La raison la plus profonde du don de cette œuvre qui n’innove en rien, mais s’inscrit dans la plus pure Tradition de la théologie catholique, d’après les mots de Jésus lui-même « c’est qu’en ces temps où le modernisme, condamné par mon St Vicaire Pie X, se corrompt pour donner naissance à des doctrines toujours plus nuisibles, la sainte Église, représentée par mon Vicaire, ait des ressources de plus pour combattre ceux qui nient :

- le caractère surnaturel des dogmes ;

- la divinité du Christ ;

- la Vérité du Christ, Dieu et Homme, réelle et parfaite comme elle nous a été transmise aussi bien par la foi que par son histoire (l’Évangile, Les Actes des Apôtres, les Épîtres apostoliques, la tradition) ;

- la doctrine de Paul et de Jean, celle qui a été définie par les conciles de Nicée, d’Éphèse, de Chalcédoine et par d’autres plus récents, comme la vraie doctrine que j’ai enseignée oralement ;

- ma science infinie parce que divine et parfaite ;

- l’origine divine des dogmes, des sacrements de l’Église une, sainte, catholique et apostolique ;

- l’universalité et la continuité, jusqu’à la fin des siècles, de l’Évangile donné par moi pour tous les hommes ;

- la nature, parfaite dès le début, de ma doctrine : loin de devenir ce qu’elle est à travers des transformations successives, elle est telle qu’elle a été donnée : doctrine du Christ, du temps de la grâce, du Royaume des Cieux et du Royaume de Dieu en vous, divine, parfaite, immuable, Bonne Nouvelle pour tous ceux qui ont soif de Dieu. » (X, 38, 296)

Jésus, le seul Auteur de l’Œuvre n’a aucune impossibilité à comprendre ce qu’est le développement du dogme, ou tout simplement le rôle de la théologie successive aux Évangiles.
 


DGC, non corrigé :

" Toutes les expressions de la foi auraient dû, dans cette logique, se retrouver dans les textes originaux. Pourquoi n’y sont-elles pas ? Est-ce parce qu’elles en ont été retranchées par des malveillants ou des ignorants ? "
 

---> Bien que l’auteur fasse semblant de l’ignorer : il y a deux mille ans, la toute nouvelle foi chrétienne née à la Résurrection, telle une météorite divine à la conquête du monde entier, ne pouvait pas en ses jeunes heures se transmettre sous la forme d’un volumineux traité thomiste de théologie moderne, mais sous la forme simple de l’annonce du kérygme dans le Credo, le « Notre Père » et les récit condensés de la Vie du Christ, confortés par les lettres des saints apôtres.

---> Pourquoi cela ?

1 ) Parce que la Religion chrétienne catholique n’est pas avant tout la Religion du Livre, mais avant tout celle de la relation d’Amour directe avec Dieu, relation bien sûr vivifiée par la Parole de Dieu, les sept Sacrements, tout ce qui constitue la Tradition, et tout simplement par le Notre Père, comme le médite ainsi Jésus :

« Cette prière universelle. Rappelez-vous-en. Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans églises, sans livres, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière et dans son cœur une église ouverte pour la dire. Il aurait une règle de vie et une sanctification assurée. » ( EMV 203.5 )

2 ) Parce que la formation théologique des apôtres venait avant tout, en plus de leur éducation juive, de leur fréquentation assidue du Christ pendant trois années, et que cette si riche expérience ne pouvait être communiquée en un instant à tous les néophytes, susceptibles pourtant de croire à la Résurrection du Christ : il fallait un moyen simple et direct de leur communiquer le Salut, par la foi au Christ.

3 ) Même si apparemment cela impliquait au départ une certaine déperdition de quelques détails de l’information théologique - puisque tous les premiers chrétiens n’eurent pas la chance de fréquenter la sainte Vierge et d’entendre ses confidences, comme ce fut donné à saint Jean - l’Esprit-Saint veillait à ce que la totalité de cette information théologique, basée sur la Parole Vivante du Christ, ne se perde pas.

4 ) En effet, cette recouvrance de la totalité de l’information théologique dans tous ses détails était une promesse du Christ Lui-même, telle que saint Jean nous la livre dans son Évangile : « Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » ( Jean 14,26 )

5 ) Si selon la Promesse, l’Esprit-Saint rappellerait donc à ceux qui Le recevraient « tout ce que Jésus avait dit », et non pas « tout ce que Jésus n’avait encore jamais dit » ou « tout ce que Jésus avait malencontreusement oublié de dire », c’est donc que Jésus avait déjà dit tout ce que l’Esprit-Saint rappellerait à l’Église. C'est simplement logique.

6 ) Cela explique que tout le cheminement progressif de la pensée théologique, qui se précisa surtout dans le combat contre les innombrables hérésies qui proliférèrent au cours de l’histoire, ait pu aboutir à la promulgation des dogmes, à la somme théologique de saint Thomas d’Aquin, et à tant d’autres témoignages des saints docteurs, bien souvent au prix du sang des martyrs : cette recherche fut en effet l’occasion pour eux d’acquérir de très grands mérites pour l’Église, ce qui aurait été impossible, si Jésus nous avait donné une somme théologique complète dès le départ, comme tombée du Ciel d'un seul bloc, à la manière d'un quelconque coran.

7 ) Que Jésus ait tout dit dès le départ, et ait fondé d'emblée son Église sur les sept Sacrements avec une précision théologique ultime comme nous le lisons dans l’EMV, n’est donc en rien contradictoire avec cette patiente recherche bimillénaire, menée par l’Église sous la très sûre direction du Divin Paraclet. En effet, si Dieu Lui parla une fois par le Verbe Incarné il y a deux mille ans, rien ne l’empêchait de répéter à l’envie, par de multiples canaux formant la Tradition, ce qu’Il avait déjà dit alors.

---> Que l’EMV confirme que l’Église n’a fait que retrouver « tout ce que Jésus avait dit à ses apôtres », sous l’inspiration de l’Esprit-Saint, est parfaitement conforme à la promesse évangélique de Jean 14.

---> Et là, pour l'auteur : c'est le flop.

 

" Reste que l’on bute sur les anachronismes qui confinent à l’absurde – dans le dernier exemple, « Jésus » semble lui-même le reconnaître du reste. Avec la scolastique, Jésus enseigne en utilisant les termes de « vertus théologales » et de « degré héroïque ». (III, 64, 375) "
 

---> « Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est la charité. » ( 1 Cor 13,13 )

---> Et donc, saint Paul nommerait les trois vertus théologales : sans savoir qu’elles le soient ? ( c’est-à-dire se rapportant directement à Dieu seul ) : Absurde.

---> Comment le Christ aurait-Il pu l’ignorer, et omettre de l’enseigner à ses apôtres, Lui qui l'enseigna à saint Paul ? L’absurdité n’est donc pas du côté de l’EMV, mais bien de DGC.

---> Cette évocation des « vertus théologales » - synonyme de : « foi, espérance et charité » - , « à un degré héroïque » - synonyme de : « perfection », ce qui en soit est aussi anachronique que l’emploi du terme « Dieu » - est tiré du sublime commentaire que fait Jésus sur la prière du Notre Père ( 3e demande ), lorsqu’Il l’apprend à ses apôtres, et on ne peut manquer d’en citer ici l’intégralité, tant il est magnifique :

EMV 203.5 – La prière du Notre Père.
En rouge entre les // : la citation de DGC )

(…) (…)
Jésus : Et maintenant je t'apprends à prier..."

"Oh ! oui, frère" dit Jude Thaddée. "Parlons de cela... et que l'on ne se souvienne de mon homonyme ( Judas ) qu'à cause du besoin qu'il en a. Mais il me semble qu'il a déjà son châtiment. Il n'est pas avec nous à cette heure !"

"Écoutez. Quand vous priez dites ainsi : "Notre Père qui es aux Cieux, que soit sanctifié ton Nom, que vienne ton Royaume sur la terre comme il l’est dans le Ciel, et que sur la terre comme au Ciel soit faite ta volonté. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs. Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin."

Jésus s’est levé pour dire la prière et tous l’ont imité, attentifs, émus.

"Il ne faut pas autre chose, mes amis. Dans ces mots est renfermé comme en un cercle d’or tout ce qu’il faut à l’homme pour l’esprit, pour la chair et le sang. Avec cela demandez ce qui est utile à celui-là ou à ceux-ci. Et si vous faites ce que vous demandez, vous acquerrez la vie éternelle.

C’est une prière si parfaite que les vagues des hérésies et le cours des siècles ne l’entameront pas. Le christianisme sera morcelé par la morsure de Satan et beaucoup de parties de ma chair mystique seront détachées, séparées, formant des cellules dans le vain désir de se créer un corps parfait comme le sera le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire formé de tous les fidèles unis dans l’Église apostolique qui sera, tant que la terre existera, l’unique véritable Église. Mais ces petits groupes séparés, privés par conséquent des dons que je laisserai à l’Église Mère pour nourrir mes enfants, garderont toujours le titre d’églises chrétiennes à cause de leur culte pour le Christ et, au sein de leur erreur, elles se souviendront toujours qu’elles sont venues du Christ. Eh bien, elles aussi prieront avec cette prière universelle. Rappelez-vous-en.

Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans églises, sans livres, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière et dans son cœur une église ouverte pour la dire. Il aurait une règle de vie et une sanctification assurée.

"Notre Père".

Je l’appelle "Père". C’est le Père du Verbe, c’est le Père de Celui qui s’est incarné. C’est ainsi que je veux que vous, vous l’appeliez parce que vous êtes un avec Moi, si vous demeurez en Moi. Il fut un temps où l’homme devait se prosterner pour soupirer au milieu des craintes de l’épouvante : "Dieu !" Celui qui ne croit pas en Moi ni dans ma parole est encore dans cette crainte paralysante...

Observez l’intérieur du Temple. Non seulement Dieu, mais aussi le souvenir de Dieu est caché aux yeux des fidèles par un triple voile. Séparation par la distance, séparation par les voiles, tout a été pris et appliqué pour dire à celui qui prie : "Tu es fange. Lui est Lumière. Tu es abject. Lui est Saint. Tu es esclave. Lui est Roi".

Mais maintenant !... Relevez-vous ! Approchez-vous ! Je suis le Prêtre Éternel. Je puis vous prendre par la main et vous dire : "Venez". Je puis saisir les rideaux du vélarium et les ouvrir, ouvrant tout grand l’inaccessible lieu fermé jusqu’à maintenant. Fermé ? Pourquoi ? Fermé à cause de la Faute, oui, mais encore plus étroitement fermé par la pensée avilie des hommes. Pourquoi fermé si Dieu est Amour, si Dieu est Père ? Je peux, je dois, je veux vous conduire non pas dans la poussière mais dans l’azur ; non pas au loin, mais tout près ; non pas comme esclaves, mais comme fils sur le cœur de Dieu. "Père ! Père !" dites cette parole et ne vous lassez pas de la dire. Ne savez-vous pas que chaque fois que vous la dites, le Ciel rayonne de la joie de Dieu ? Ne diriez-vous que ce mot, avec un amour véritable, vous feriez déjà une prière agréable au Seigneur. "Père ! Mon père !" disent les petits à leur père. C’est la parole qu’ils disent la première : "Mère, père". Vous êtes les petits enfants de Dieu. Je vous ai engendrés du vieil homme que vous étiez. Ce vieil homme, je l’ai détruit par mon amour, pour faire naître l’homme nouveau, le chrétien. Appelez donc du nom que les petits connaissent le premier le Père Très Saint qui est aux Cieux.

– "Que ton Nom soit sanctifié".

Oh ! Nom, plus que tout autre, saint et suave, Nom que la terreur du coupable vous a appris à voiler sous un autre nom. Non, plus Adonaï, plus. C’est Dieu. C’est le Dieu qui dans un excès d’amour a créé l’humanité.

Que l’Humanité de l’avenir, avec les lèvres purifiées par le bain que je prépare, l’appelle de son Nom, se réservant de comprendre avec la plénitude de la sagesse le sens de cet Incompréhensible lorsque, fondue avec Lui, l’Humanité avec les meilleurs de ses enfants, sera élevée jusqu’au Royaume que je suis venu fonder.

– "Que vienne ton Règne sur la terre comme au Ciel".

Désirez de toutes vos forces cet avènement. Ce serait la joie sur la terre, s’il venait.

Le Règne de Dieu dans les cœurs, dans les familles, entre les citoyens, entre les nations. Souffrez, prenez de la peine, sacrifiez-vous pour ce Règne. Que la terre soit un miroir qui reflète en chacun la vie des Cieux. Il viendra. Un jour tout cela viendra. Des siècles et des siècles de larmes et de sang, d’erreurs, de persécutions, de brouillard traversé d’éclairs de lumière qu’irradiera le Phare mystique de mon Église - si elle est une barque qui ne sombrera pas, elle est aussi un rocher qui résistera aux vagues et elle tiendra bien haut la Lumière, ma Lumière, la Lumière de Dieu - tout cela précédera le moment où la terre possèdera le Royaume de Dieu. Ce sera alors comme le flamboiement d’un astre qui, après avoir atteint la perfection de son existence, se désagrège, fleur démesurée des jardins éthérés pour exhaler dans une rutilante palpitation son existence et son amour aux pieds de son Créateur. Mais cela viendra. Et ensuite, ce sera le Royaume parfait, bienheureux, éternel du Ciel.

– "Et que sur la terre comme au Ciel soit faite ta volonté".

L’anéantissement de la volonté propre au profit de celle d’un autre ne peut se produire que lorsqu’on a atteint le parfait amour pour cette créature. L’anéantissement de la volonté propre au profit de celle de Dieu ne peut se produire que quand on a atteint // la perfection des vertus théologales à un degré héroïque. // Au Ciel, où tout est sans défauts, s’accomplit la volonté de Dieu. Sachez, vous, fils du Ciel, faire ce que l’on fait au Ciel.

– "Donne-nous notre pain quotidien".

Quand vous serez au Ciel, vous ne vous nourrirez que de Dieu. La béatitude sera votre nourriture. Mais, ici-bas, vous avez encore besoin de pain. Et vous êtes les petits enfants de Dieu. Il est donc juste de dire : "Père, donne-nous le pain". Avez-vous peur qu’Il ne vous écoute pas ? Oh ! non ! Réfléchissez : supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il s’aperçoive qu’il manque de pain pour rassasier un autre ami ou un parent arrivé chez lui à la fin de la seconde veille. Il va trouver l’ami son voisin et lui dit : "Ami, prête-moi trois pains, car il m’est arrivé un hôte et je n’ai rien à lui donner à manger". Peut-il s’entendre répondre de l’intérieur de la maison : "Ne m’ennuie pas car j’ai déjà fermé la porte et bloqué les battants, et mes enfants dorment déjà à mes côtés. Je ne peux me lever et te donner ce que tu veux" ? Non. S’il s’est adressé à un véritable ami et qu’il insiste, il aura ce qu’il demande. Il l’aurait même s’il s’était adressé à un ami pas très bon. Il l’aurait à cause de son insistance car celui auquel il demande ce service, pour n’être plus importuné, se hâterait de lui en donner autant qu’il en veut.

Mais vous, quand vous priez le Père, vous ne vous adressez pas à un ami de la terre, mais vous vous tournez vers l’Ami Parfait qui est le Père du Ciel. Aussi, je vous dis : "Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira". En effet, à qui demande on donne, qui cherche finit par trouver, à qui frappe on ouvre la porte.

Qui, parmi les enfants des hommes, se voit présenter une pierre, s’il demande du pain à son propre père ? Qui se voit donner un serpent à la place d’un poisson grillé ? Il serait un criminel le père qui agirait ainsi à l’égard de ses enfants. Je l’ai déjà dit et je le répète pour vous encourager à des sentiments de bonté et de confiance. De même donc que quelqu’un dont l’esprit est sain ne donnerait pas un scorpion à la place d’un œuf, avec quelle plus grande bonté Dieu ne vous donnera-t-Il pas ce que vous demandez ! Puisque Il est bon, alors que vous, plus ou moins, vous êtes mauvais. Demandez donc avec un amour humble et filial votre pain au Père.

– "Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs".

Il y a les dettes matérielles et les dettes spirituelles. Il y a encore les dettes morales. C’est une dette matérielle, l’argent ou la marchandise qu’on vous a prêtés et qu’on doit rendre. C’est une dette morale, l’estime que l’on exige sans réciprocité, et l’amour que l’on veut mais que l’on ne donne pas. C’est une dette spirituelle, l’obéissance à Dieu, de qui on exigerait beaucoup, quitte à Lui donner bien peu, et l’amour qu’on doit avoir pour Lui. Mais Il nous aime et doit être aimé comme on aime une mère, une épouse, un fils de qui on exige tant de choses. L’égoïste veut avoir et ne donne pas. Mais l’égoïste est aux antipodes du Ciel. Nous avons des dettes envers tout le monde. De Dieu au parent, de celui-ci à l’ami, de l’ami au prochain, du prochain au serviteur et à l’esclave, car tous sont des êtres comme nous. Malheur à qui ne pardonne pas ! Il ne sera pas pardonné. Dieu ne peut pas, par justice, remettre ce que l’homme Lui doit à Lui Très Saint si l’homme ne pardonne pas à son semblable.

– "Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin".

L’homme qui n’a pas éprouvé le besoin de partager avec nous le souper de la Pâque m’a demandé, il y a moins d’un an : "Comment ? Tu as demandé de ne pas être tenté et d’être aidé dans la tentation contre elle-même ?" Nous étions nous deux, seuls... et j’ai répondu.

Une autre fois, nous étions quatre dans un endroit isolé, et j’ai répondu de nouveau. Mais il n’était pas encore satisfait, car dans un esprit compliqué, il faut d’abord ouvrir une brèche en démolissant la forteresse perverse de sa suffisance. Et, pour cette raison, je le dirai encore une fois, dix, cent fois jusqu’à ce que tout soit accompli.

Mais vous qui n’êtes pas cuirassés par des doctrines malheureuses et des passions plus malheureuses encore, veuillez prier ainsi. Priez avec humilité pour que Dieu empêche les tentations. Oh ! l’humilité ! Se connaître pour ce que l’on est ! Sans s’avilir, mais se connaître. Dire : "Je pourrais céder même s’il me semble que je ne le puisse pas car je suis, pour moi-même, un juge imparfait. Par conséquent, mon Père, délivre-moi, si possible, des tentations en me tenant tellement proche de Toi afin de ne pas permettre au Malin de me nuire". Car, souvenez-vous-en, ce n’est pas Dieu qui porte au Mal, mais c’est le Mal qui tente. Priez le Père pour qu’Il soutienne votre faiblesse au point qu’elle ne puisse être induite en tentation par le Malin.

J’ai dit, mes bien-aimés. C’est ma seconde Pâque au milieu de vous. L’an dernier nous avons seulement ensemble rompu le pain et partagé l’agneau. Cette année, je vous donne la prière. J’aurai d’autres dons pour mes autres Pâques parmi vous afin que, quand je serais allé là où me veut le Père, vous ayez un souvenir de Moi, l’Agneau, dans toute fête de l’agneau mosaïque.

Levez-vous et partons. Nous rentrerons en ville à l’aurore. Ou plutôt : demain, toi Simon, et toi mon frère (il indique Jude), vous irez prendre les femmes et l’enfant. Toi, Simon de Jonas, et vous autres, resterez avec Moi jusqu’à ce qu’ils reviennent. Ensuite nous irons ensemble à Béthanie."

Ils descendent jusqu’à Gethsémani où ils rentrent à la maison pour se reposer.

(...)
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---> C'est un flop de plus pour l'auteur.

 


 

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