Celui qui fait la vérité vient à la lumière
L'Annonciation : réponse aux objections de Maillard
"Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez." ( Matthieu 7,15 )

Objection de Maillard concernant l'Annonciation dans l'EMV ( voir aussi dans la rubrique "humour" )
1 ) A l'Annonciation, la Vierge Marie s'est elle évanouie ?
2 ) S. Gabriel lui a t il dit 1 fois ou 3 fois "ne crains pas" ?
3 ) S'est elle posée la question de savoir si Dieu lui demandait de renoncer à sa virginité ? "
4 ) S. Gabriel dit-il à la Vierge : « [Dieu] veillera sur tes intérêts si tu lui fais confiance » ?
5 ) S. Gabriel dit-il à la Vierge : "comprends quel Fils tu vas engendrer" ?
6 ) S. Gabriel fait-il ou non pression sur la Vierge Marie en lui disant : « Le monde, le ciel, l’Éternel attendent ta réponse ! » ?
7 ) Est-ce : « qu'il me soit fait selon SA parole» (Valtorta) ou bien « qu'il me soit fait selon TA parole » (Luc 1:38).
8 ) S. Gabriel se permet-il de tutoyer la sainte Vierge ?
9 ) Pourquoi un acte final d'adoration de l'ange devant la Vierge ?
RÉPONSE :
Vous connaissez tout comme moi le récit de l'Annonciation dans l'Evangile selon saint Luc.
Et je vois donc très précisément là où vous voulez en venir : c'est même l'archétype de toutes les objections improbables de votre livre, et qui ne manifestent en réalité qu'une seule et unique chose :
VOUS NE SAVEZ PAS CE QU'EST UN ÉVANGILE.
Nous aurons sûrement l'occasion d'y revenir.
Car votre "objection", la voici :
---> Dans l'Evangile selon saint Luc, l'ange rassure une seule fois ( "ne crains pas" ) la Vierge pure.
---> Dans l'EMV, il la rassure par trois fois.
---> Or l'Evangile selon saint Luc enseigne la Vérité
---> Et donc, puisque saint Luc dit 1, et que Maria Valtorta dit 3, c'est lui qui a raison, et Maria Valtorta a tort :
CQFD !
- Et ainsi de suite pour vos autres "objections" du même tonneau. Il y en a quand même... 428 !!!
En cela se vérifie et se manifeste une seule et unique chose : c'est, je vous le répète, que
vous ne savez pas ce qu'est un Evangile, ni ce qu'est la Révélation.
Mais moi, je vais vous l'expliquer. Ensuite, vous rejetterez mes explications, et nous nous quitterons en tout bien tout honneur. Et au moins, je vous l'aurais dit.
Réponse à la première objection
348.11 Jésus explique aux apôtres le Mystère de l'Annonciation :
(…) C'est ici qu'arriva le Mystère... Et une femme pudique, la plus pudique de toutes les femmes, celle qui ne connaissait même pas la poussée instinctive de la chair, s'évanouit devant l'Ange du Seigneur, parce que même un ange trouble l'humilité et la pudeur de la Vierge, et elle ne se tranquillisa qu'en l'entendant parler, et elle crut, et elle dit la parole par laquelle "leur" amour devint Chair et vaincra la Mort, et il n'y a pas d'eau qui pourra l'éteindre ni de perversion qui puisse le submerger..."
2 décembre 1945. T5ch36. T5ch348.
"Marie s'évanouie devant l'ange du Seigneur" :
On comprend bien que, puisque Marie n'est pas décrite s'évanouissant physiquement, dans l'Annonciation telle que Maria Valtorta la rapporte, c'est donc une manière de parler de Jésus pour suggérer en un mot toute l'émotion et le bouleversement que la Vierge ressentie en se voyant gratifiée par l'apparition de l'ange.
C'est tout le contraire de votre attitude, monsieur Maillard : c'est de l'humilité.
Jésus signifie ainsi que, loin de s'être préparée à recevoir cette visite on ne peut plus privilégiée, loin d'accueillir l'ange Gabriel par un : "Tiens, je commençais à l'attendre, celui-là... Ce n'est pas trop tôt tout de même ! Moi si sainte et si pure, n'avoir jamais reçu la visite d'un ange ! ", Marie s'évanouie à son arrivée, c'est-à-dire se sent prise tellement au dépourvue qu'elle n'en croit plus ses propres sens, elle est dépassée. Telle est son humilité sans borne qu'au grand jamais, elle ne s'était préparée à une telle grâce du Ciel : elle ne s'en croyait pas digne, elle, la sans tâche !
Vous, monsieur Maillard, vous pensez dans votre froid raisonnement qu'elle était prête, et que rien ne pouvait donc la prendre au dépourvu : mais l'Evangile de saint Luc, que vous ne connaissez même pas - ou si mal - dit précisément le contraire, sans même que vous vous en soyez aperçu :
"A cette salutation, elle fut toute bouleversée".
Un bouleversement peut, dans un certain sens qui vous échappe et que vous ne comprendrez sans doute jamais, être comparé à un évanouissement : c'est-à-dire à une perte de contrôle intérieur.
Mais cela ne veut pas dire ici que Marie eut un évanouissement physique, cela n'a rien à voir. Je n'en ai pas personnellement l'expérience, mais c'est peut-être plutôt comparable à ce que ressentit une sainte Thérèse d'Avila, lors d'une transverbération. Et si c'est autre chose, qu'on me pardonne, mais il me semble évident, tellement évident, que la sainte Vierge dû vivre ce moment un bouleversement à quoi rien ne se peut comparer, et l'image de l'évanouissement est encore assez faible...
Marie n'aurait certainement pas dit : "Tiens ? Un ange qui me salue... Que fais-tu là ? Tu vas certainement me le dire. Allons, n'ait pas peur, parle ! Je ne vais pas te manger ! ".
Non, d'une certaine manière, elle s'évanouit ( autre façon de désigner son bouleversement intérieur dont parle saint Luc ) devant l'Ange du Seigneur.
Votre première objection est un flop complet.
Réponse à la 2e objection
Vous trouverez la clef de votre labyrinthe intérieur dans les sermons de saint Bernard ("louanges de la Vierge Marie" ).
Ce grand saint, favorisé de si nombreuses apparitions de la sainte Mère, n'hésite pas à paraphraser l'annonciation, sans commettre en cela aucun rajout, aucune faute de sens, aucune modification de la Révélation, aucune hérésie ( à moins que vous en décidiez autrement, et que vous vous mettiez à vouloir condamner non seulement l'EMV, mais également le grand Saint Bernard, ce que je vous déconseille fortement. )
Et voici comment il "complète" tout en délicatesse saint Luc :
"Ne crains pas, Marie, dit-il, tu as trouvé grâce devant Dieu. Ici, pas de ruse ; ici, aucune tromperie ; ici ne soupçonne aucun piège, aucune embûche. Je ne suis pas un homme, je suis l'ange de Dieu, non de Satan. Ne crains pas, Marie, tu as trouvé grâce près de Dieu. Oh, si tu savais à quel point ton humilité est agréable au Très Haut (...)" etc etc...
Saint Bernard n'hésite donc pas à mettre plusieurs fois les termes "ne crains pas" dans la bouche de l'ange, mais en comptant les expressions équivalentes du type "ici, pas de ruse", on arrive même à 7 fois !
Comme nous le verrons par la suite en expliquant ce qu'est un Evangile, cela n'est pas simplement une quelconque paraphrase plus ou moins inspirée.
Donc, mise en échec de votre seconde objection : Cf "Écrits sur la Vierge Marie" saint Bernard de Clairvaux, Mediapaul, p. 86.
Passons maintenant à la troisième.
Réponse à la 3e objection : "S'est-elle posé la question de savoir si Dieu lui demandait de renoncer à sa virginité ?"
Si vous posez cette question, c'est évidemment pour prendre en défaut l'EMV, où l'on entend la sainte Vierge évoquer cette hypothèse dans sa question à l'ange, alors qu'il vous semble que saint Luc n'en parle pas.
Mais votre question manifeste ici un profond manque de logique, ainsi que votre ignorance de ce qu'est un Évangile.
Manque de logique
Dans saint Luc, la Vierge demande à l'ange : "Comment cela se fera-t-il, puisque je suis vierge ?"
Or Marie est tout sauf une personne stupide et bornée, j'espère que nous sommes au moins d'accord sur ce point. Si elle n'avait pas du tout envisagé le fait que Dieu ait pu lui demander de renoncer à sa virginité pour concevoir un Fils, alors sa question n'aurait eu aucune raison d'être, comme saint Bernard l'avait bien compris : vous allez vous en apercevoir par vous-même.
Elle aurait plutôt dit alors : "Je suis Vierge, saint ange : et donc si je vais concevoir un Fils comme tu me le dis, ce sera forcément par la seule action de Dieu, sans intervention humaine".
Aurait-ce été là l'humilité de Marie ? Non.
Cela aurait été l'auto-affirmation d'une créature, sûre et certaine d'avoir tout compris, avant même qu'on le lui dise de la part de Dieu. Cela aurait été de l'orgueil de sa part.
Marie aurait été alors d'une foi en Dieu inférieure à celle d'Abraham.
Le patriarche, sans comprendre un tel ordre divin qui contredisait la promesse de lui assurer une descendance plus nombreuse que les étoiles du ciel, accepta d'obéir, et d'aller sacrifier son seul et unique enfant, l'objet de la promesse, celui que Dieu lui avait donné par miracle.
Et Marie par contre, n'aurait même pas soumis au Dessein de Dieu son vœu d'être vierge, comme si la Volonté de Dieu arrivait seulement en second après son voeu, même excellent ??
Non, la Vierge ne se montra pas moins obéissante à Dieu que ne le fut Abraham. C'est faux. Elle Lui aurait sacrifié même sa virginité, s'Il l'avait exigé d'elle. Sa foi à elle surpassa la foi du saint Ancêtre de tous les croyants. Car Abraham sacrifiait un être en dehors de lui-même, alors que Marie aurait été prête à se sacrifier dans sa propre chair.
"C'est n'importe quoi" , êtes-vous peut-être en train de penser.
Et bien, demandons alors encore une fois au grand saint Bernard, docteur de l'Église, de nous départager. Et sans surprise, vous avez encore une fois perdu. Voyez plutôt :
Passage suivant du sermon de saint Bernard, où il paraphrase et complète à nouveau saint Luc :
" (...) Elle veut dire : "Mon Seigneur, témoin de ma conscience, connaît bien le vœu de sa servante de rester vierge ; dans quelles conditions et par quelles dispositions lui plaira-t-il que cela se fasse ?
S'IL ME FAUT ENFREINDRE MON VOEU POUR METTRE AU MONDE UN TEL FILS, MA JOIE SERA D'AVOIR CE FILS, MA DOULEUR, DE DEVOIR RENONCER À MON PROPOS : POURTANT, QUE SA VOLONTÉ SOIT FAITE ! Mais au contraire, si vierge je conçois, si vierge j'enfante - chose que son bon plaisir , certes, ne trouvera pas impossible - alors je suis certaine qu'il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante. (...) "
Ceci n'est nullement une simple extrapolation, car un si grand saint ne se permettrait jamais une telle chose, mais l'explicitation plus complète du sens, tel qu'il est déjà contenu dans saint Luc.
Comme vous le constatez, votre objection no 3 est tombée à l'eau, qui est son élément naturel. Pas besoin de pierre pour la faire couler, elle coule toute seule, pour ne plus jamais réapparaître.
3e objection déboutée, cf : " Écrits sur la sainte Vierge ", saint Bernard de Clairvaux, mediaspaul, p.89
Réponse à la 4e objection - S. Gabriel : « [Dieu] veillera sur tes intérêts si tu lui fais confiance. » Or Dieu veille sur les intérêts de tous, y compris ceux qui ne lui font pas confiance ( sic !!! )
"Jamais S. Gabriel n'a pu prononcer une pareille sottise. Dieu est parfaitement bon avec tous, continuellement. En enfer, les damnés n’accusent pas Dieu, ils s’accusent eux-mêmes, disait le curé d’Ars, saint Jean-Marie Vianney" ( resic !!! )
---> Et est-ce que Dieu veille sur les intérêts des damnés ?
Et maintenant que le "grand Alexis Maillard" a fini de déraisonner, laissons la parole à la Sainte Ecriture, ce sera sans doute plus intéressant et plus vrai :
- "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre AUX HOMMES DE BONNE VOLONTE". ( Luc 2,14 )
- Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. ( ps 32 )
- « Remets ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira.
Il fera paraître ta justice comme la lumière, et ton droit comme le soleil à son midi. » (Psaume 37:5–6)
- Je lève les yeux vers les montagnes : d'où le secours me viendra-t-il ?
Le secours me viendra du Seigneur qui a fait le ciel et la terre.
Qu'il empêche ton pied de glisser, qu'il ne dorme pas, ton gardien
Non, il ne dort pas, ne sommeille pas, le gardien d'Israël.
Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage, se tient près de toi.
Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper, ni la lune, durant la nuit.
Le Seigneur te gardera de tout mal, il gardera ta vie.
Le Seigneur te gardera, au départ et au retour, maintenant, à jamais. " ( ps 120 )
---> En fait : l'ange Gabriel, lui, connaît les Ecritures, et pas Alexis Maillard. Et ça devrait nous étonner ? Ah...
---> Sans surprise, cette objection est un flop.
---> Réponse à la 5e objection - S. Gabriel dit à la Vierge : "Comprends quel Fils tu vas engendrer"
La Vierge Marie aurait du mal à comprendre ? Elle a besoin qu’on insiste pour qu’elle comprenne ? Encore un point qui déforme l’Évangile et qui abaisse et manque de respect à Marie.[/i]
Réponse :
Comprends, ô Marie : car tu en es tellement capable !
Comprends, ô Marie : car qui pourrait mieux que toi comprendre que le Fils, Celui que Dieu te demande maintenant de concevoir en ton sein , est le Fils de la Promesse, le Désiré des Nations, l'Emmanuel, Dieu-avec-nous ?
Comprends : car qui connaît mieux que toi les Saintes Ecritures, et peut donc mieux que toi en discerner le sens ? Qui est prêt plus que toi pour s'ouvrir à la compréhension du Mystère qui va s'accomplir, l'Incarnation du Verbe en ton sein ?
Quel respect de la part de l'ange ! Quelle révérence pour sa Très Sainte Souveraine !
Et d'ailleurs : quel est l'unique but des paroles de l'Ange Gabriel, adressant à la Vierge un véritable discours sur l'identité de son futur Enfant, sinon de lui faire solennellement comprendre quel Fils elle engendrera !
Cette objection est donc frappé du sceau de la plus pure nullité.
---> Mais c'est encore une fois saint Bernard qui va définitivement justifier l'EMV et réfuter Maillard :
" ( ...) L'ange dis donc : l'Esprit-Saint surviendra en toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. Que veut dire : "La puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre" ? Comprenne qui pourra. "
" Qui donc, - excepté bien sûr celle qui mérita seul l'immense bonheur d'en faire l'expérience -, qui donc pourrait saisir par l'intelligence et la raison comment cet inaccessible splendeur s'est écoulée dans les entrailles virginales, pris une parcelle de ce corps, l'anima en s'y renfermant, pour en faire un voile d'ombre qui protégeât le reste du corps, afin que la vierge peut supporter en elle l'accès de l'Inaccessible? "
" Mais voici peut-être la principale raison du choix de cette expression : il te couvrira de son ombre. C'est que tout se passait dans le mystère : la Trinité voulut agir avec la Vierge seule à seule, et que seule pût en avoir connaissance celle à qui seule il fut donner d'en faire l'expérience. "
" Disons donc : La "survenue" de l'Esprit-Saint en toi et sa puissance te rendront féconde ; la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre, c'est-à-dire que la manière dont tu concevras de l'Esprit-Saint, le Christ, Puissance et Sagesse de Dieu, va si bien la cacher et la couvrir du plus secret de ses desseins qu'elle ne sera connue que de lui et de toi.
C'est comme si l'ange répondait à la Vierge : Pourquoi m'interroger sur une chose dont tu vas bientôt faire l'expérience? Tu vas le savoir et le savoir avec bonheur, mais en ayant, pour te l'enseigner, l'Auteur lui-même. Quant à moi, je n'ai pour mission que de t'annoncer cette conception, non de la réaliser. Seul le donateur peut l'enseigner, et seul la bénéficiaire peut l'apprendre. "
" Voilà pourquoi l'Etre Saint qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Ce qui veut dire : non seulement celui qui du sein du Père viendra dans ton sein, te couvrant de son ombre, mais encore cette part de ta substance qu'il va s'unir, va s'appeler dorénavant Fils de Dieu et de même, Celui qui avant tous les siècles est né du Père, passera pour ton propre fils. Et ainsi ce qui est né du Père sera à toi et ce qui est de toi sera au Père. Cependant il n'y aura pas deux fils, mais un seul et, bien qu'autre soit ce qui vient de toi et autre ce qui vient de lui, vous n'aurez pas chacun son fils, mais il sera l'unique fils de l'un et de l'autre. (...) "
---> Comprend donc quel Fils tu vas engendrer, Marie : car toi seule le peut !
---> Pour Maillard : c'est un flop complet.
Réponse à la 6e objection - S. Gabriel fait pression sur la Vierge Marie : « Le monde, le ciel, l’Éternel attendent ta réponse ! ».
En quoi le monde et le ciel sont-ils concernés ? Le choix proposé à Marie ne concerne que Dieu et elle. Cette tentative de pression sur la Vierge est vulgaire, stupide et honteuse. Dieu respecte notre liberté avec une infinie délicatesse. Pour un choix d’une telle gravité, aucun ange n’a à insister ou presser la Vierge Marie de répondre. On se croirait dans une pièce de boulevard. (En France, type de théâtre populaire, comique, souvent vulgaire).
---> Et maintenant que le "grand Alexis Maillard" ex musulman consent à se taire, laissons le grand saint Bernard balayer ses dires d'un revers de sa main de Docteur de l'Eglise catholique :
"(...) Donne ta réponse, ô Vierge, hâte toi, ô Souveraine, donne cette réponse que la terre, que les enfers, que les cieux aussi attendent. Le Roi lui-même, Seigneur de tous, est en suspens. (...) "
Maillard n'a pas pu éviter le flop.
Réponse à la 7e objection - « qu'il me soit fait selon SA parole» (Valtorta) ou « qu'il me soit fait selon TA parole » (Luc 1:38).
" Autre manque de respect envers la Parole de Dieu : Valtorta déforme gravement l’Évangile. Évidemment c'est le texte de saint Luc qui est vrai et non celui de Valtorta. La Vierge n’a pas entendu la parole de Dieu mais la parole de saint Gabriel, même si celui-ci est envoyé par Dieu. "
Réponse :
"Qu'il me soit fait selon ta parole" : c'est-à-dire selon celle de Dieu, dont tu n'es que l'humble messager.
"Qu'il me soit fait selon sa parole" : c'est-à-dire selon ta parole que tu me transmets de sa part.
C'est rigoureusement la même chose.
---> Maria Valtorta n'a pas égratigné d'un cheveux l'Evangile de l'Annonciation :
---> Vaine gesticulation de la part d'Alexis Maillard, et vrai flop.
Réponse à la 8e objection : S. Gabriel tutoie la Vierge Marie, sa Reine.
Cf la rubrique "humour" !
" La différence entre "tu" et "vous" n'existe pas dans l'araméen ou l’hébreu mais existe en italien. Le tutoiement est plus familier que le vouvoiement donc, si Gabriel s’était exprimé en italien ou en français, il aurait vouvoyé la Vierge Marie. Valtorta fait le choix de la familiarité, ce qui est impossible venant d'un saint Ange de Dieu s’adressant à Marie, sa Reine. "
VERSUS :
Réjouis-toi, Rayonnement de joie !
réjouis-toi, par qui le mal a disparu !
Réjouis-toi, tu relèves Adam de sa chute !
Réjouis-toi, par toi Eve ne pleure plus !
Réjouis-toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes !
Réjouis-toi, abîme impénétrable même aux anges !
Réjouis-toi, car tu deviens le trône et le palais du Roi !
Réjouis-toi, porteuse de Celui qui porte tout !
Réjouis-toi, étoile annonciatrice du Soleil levant !
Réjouis-toi, tabernacle de la divine Incarnation !
Réjouis-toi, car tu renouvelles toute créature !
Réjouis-toi, par toi le Créateur se fait petit enfant !
Réjouis-toi, Epouse inépousée ! Alleluia, alleluia, alleluia !
( Hymne acathyste à la Mère de Dieu )
Les chrétiens auraient donc la permission de tutoyer joyeusement et avec grand respect leur sainte Maman du Ciel, et pas l'Ange Gabriel ? Mais on est en plein "délire maillardien", ou je me trompe ?
Réponse à la 9e objection
sans commettre aucune déviation de sens, aucun rajout superflu, aucune hérésie :
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L'Evangile de l'annonciation selon saint Luc n'indique pas non plus que l'Ange Gabriel aurait demandé à la Vierge Immaculée, juste avant qu'elle ne prononce son Fiat :
" Que dois-je dire à mon Seigneur ? Ne te laisse troubler par aucune pensée. Le Seigneur veillera sur tes intérêts si tu te fies à Lui. Le monde, le Ciel, l'Eternel attendent ta parole ! "
Est-ce là la preuve que l'EMV rajoute n'importe quoi et qu'il est donc mauvais, ou bien est-ce simplement le signe du caractère compendieux des Évangiles ?
Pour les détracteurs, c'est la première réponse qui est bien évidemment la bonne, mais là encore : pas pour saint Bernard, décidément ! Fichu docteur de l'Église, incapable de faire ce que tous les Theodoric et Alexis Maillard auraient attendu de lui : se la boucler, se taire, et se la fermer !
Alors non. Saint Bernard non, il ne se la boucle pas au sujet de l'annonciation, et de la sainte Vierge. C'est même un peu le contraire, en fait.
Que dit-il ? Voici ce qu'il met dans la bouche de l'archange saint Gabriel avant le Fiat de Marie :
"(...) Donne ta réponse, ô Vierge, hâte toi, ô Souveraine, donne cette réponse que la terre, que les enfers, que les cieux aussi attendent. Le Roi lui-même, Seigneur de tous, est en suspens. (...) "
La Messe est dite.
Le problème à présent, c'est que vous voilà nu, monsieur Maillard. Et bien, procurez-vous des vêtements pour couvrir votre nudité. Je veux bien y contribuer en vous expliquant a présent ce qu'est un Evangile.
Qu'est-ce qu'un Evangile ?
Je vais vous le dire succinctement, car je développe suffisamment ce sujet dans le premier volet de ma réfutation de DGC.
Un Evangile est un COMPENDIUM de la Vie de Notre Seigneur, et non pas une scrupuleuse relation de chaque mot, chaque syllabe, chaque seconde de l'action de chaque jour de chaque année de la Vie de NSJC.
Et comme pour le moment, cette notion vous est manifestement parfaitement étrangère, vous trébuchez un par un sur tous les écueils que vous-même créez sous vos propres pas,
ce qui vous fait trébucher 428 fois pour... du néant.
Pour rien. Pour des lubies. Et vous en avez fait un livre. Et remarquez : c'est votre droit. Si vous avez besoin de gagner ainsi votre argent...
Revenons au terme "compendieux"
les Évangiles le sont évidemment, car ils ne sont pas faits pour nous fournir un nombre impressionnant de détails sur absolument tout ( avec des exceptions, comme par exemple les chapitres 14 à 17 de saint Jean, ou pratiquement toutes les Paroles du Christ nous sont rapportées fidèlement ),
mais pour servir d'INSTRUMENTS LITURGIQUES pour la messe ( toute la vie du Christ en une année) :
il fallait donc qu'en relativement peu de chapitres, et d'une manière relativement brève, tout nous soit fidèlement rapporté, quant au sens fondamental profond, quant à l'action générale ( ce qui n'exclut pas certains détails, bien évidemment, pour donner vie au récit évangélique ).
Mais il n'y a absolument rien, mais rien de choquant, de penser que dans tel passage évangélique : l'action, si elle avait été décrite de manière littérale et exhaustive et non pas compendieuse, comme par un écrivain public scrupuleux, témoin de la scène et des dialogues, alors certains détails inconnus auraient pu être connus, sans rien changer au sens général du message évangélique.
Ces détails - comme par exemple 3 fois "ne crains pas" au lieu d'une seule fois dans saint Luc -
faut-il donc être simplet au point de croire que cela puisse changer quelque chose à la Révélation ?? Mais bien sur que non, cela n'y change strictement rien !
Sinon, les évangélistes auraient dû écrire dans la crainte perpétuelle de manquer ne serait-ce qu'un seul de ces micro détails quasi insignifiants et difficiles à tous rassembler, par peur qu'un seul de ces micro détails, oublié par eux volontairement ou non, fasse basculer le monde entier dans l'hérésie !
"Ooooooh misère, saint Luc ! Vous n'avez mentionné qu'une seule fois le "ne crains pas" de l'ange Gabriel à la sainte Vierge !!! Et à cause de vous, misérable, le monde entier est ainsi tombé dans le gouffre profond de l'hérésie, la Révélation en est complètement modifiée, plus personne ne peut croire au Christ Jésus, le Sauveur du monde par le Sang de sa Croix !!! Mais c'est effroyable, mais que fait le bon Dieu, au secours, Seigneur, au secours : nous périssons !!! " 🥳 🥴
Mais quel enfantillage. Mais quel manque de maturité intellectuelle et spirituelle...
Saint Jean ne dit-il pas Lui-même que de très, très, très nombreuses pages sur la Vie du Christ sont oubliées volontairement par les évangélistes, car sinon, le monde entier ( ou plutôt : "une de vos plus grande bibliothèque" comme dit Jésus dans l'EMV, ce qui est déjà absolument gigantesque ! ) ne suffirait pas à les contenir ?
N'est-ce pas saint Jean qui le dit ? Ou est-ce moi qui l'invente dans le but d'avoir raison à tout prix ? J'espère que vous admettez que c'est saint Jean, et non pas moi, qui le dit.
Voilà pourquoi vous pourriez vous-même vous charger de répondre à vos propres objections,
au lieu de demander aux autres de le faire à votre place.
Vierge Marie, loué soit notre Dieu qui disperse les superbes par la puissance de son bras qu'il déploie ! Soyez bénie pour votre Magnificat !
Pardon, cher monsieur, mais c'est un réel bonheur de vous répondre, et de vous montrer à quel point vous avez tort sur toute la ligne, dans vos attaques sans fondement de loeuvre de Maria Valtorta
Il semble que telle soit mon humble mission, et j'essaie de la remplir fidèlement depuis déjà plus de 5 ans, quasiment à temps plein, pour la plus grande gloire de Dieu...
Je sais, je dis "Maria Valtorta" et non pas "Valtorta", mais c'est pour marquer mon profond respect à son égard. Je n'y peux rien : ce sont mes chers parents qui m'ont appris à avoir du respect pour les gens de bien.
Est-ce que vous vous rendez compte, cher monsieur, de ce que vous infligez à autrui, ou bien toujours pas ?
Si, pour une seule de vos
428 objections sans fondement,
il faut dépenser autant d'énergie et de temps pour vous répondre ( et oui : c'est quand même plus rapide de disperser tout un paquet de plumes aux quatre vents, que de toutes les ramasser ensuite ! ), alors comment pouvez-vous exiger de nous que nous répondions une à une à vos 428 objections farfelues ? C'était pour rire, j'espère ? Vous n'y pensiez pas vraiment ?
François-Michel vous a répondu sur bien des points, et c'est déjà un très grand service qu'il vous rend, même si pour vous, il ne sera pas suivi d'effet. Je comprends bien qu'après avoir dépensé autant d'énergie et formé autant d'espoir en rédigeant votre livre, vous n'allez pas aussi sec en reconnaître la totale vanité.
Mais croyez-moi : si je le comprends, je le déplore également.
Bien respectueusement vôtre, en Christ +
Réponse de François-Michel Debroise :
"...Marie étant simple ; un simple " ne craint pas " et "Oui" est la réponse d'un cœur pur et d'enfant !!"
Marie était une jeune fille pure. Mais c'était une jeune fille humaine.
Personnellement, je n'adhère pas aux spiritualités qui nient ou minimisent l'humanité de Jésus et de Marie. Car c'est dans l'humanité que se développe la sainteté. Pas ailleurs.
Je ne suis pas Dieu et je ne peux imiter sa perfection. Je ne suis pas sans tâche et je ne peux affronter le péché comme Marie. Par contre toute leur humanité m'est donné en exemple.
C'est dans les sept douleurs que je vois que Marie est humaine, loin des représentations saint-sulpiciennes qui la représente impassible, muette, les yeux levés vers le Ciel. Pas une larme, pas un gémissement.
Jésus est intégralement l'humanité parfaite. Il a saintement pleuré, saintement rit, saintement mangé, s'est saintement indigné, saintement plaisanté, saintement prié, saintement pardonné. La jeune fille Marie a une sainte pudeur, celle de toutes les jeunes filles à la vue d'une intrusion, même céleste.
Je ne partage pas le fait que la vision d'un ange ne s'accompagne pas d'un émoi qu'il faut calmer.
Le Christ apparaissant aux apôtres, qui le connaissaient pourtant, ne sautent pas de joie de suite, mais ils sont craintifs : "Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur" (Luc 24,37-38).
Marie Très Sainte a été bouleversée comme le sont tous les humains devant les manifestations du Ciel.
Sainte vision que celle de Maria Valtorta qui donne au Fiat de Marie toute sa valeur.