Celui qui fait la vérité vient à la lumière
Le livre d'Alexis Maillard : "Maria Valtorta Le Dossier du Vatican"
"Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez." ( Matthieu 7,15 )
Le livre d'Alexis Maillard n'a rien d'original.
C'est principalement un copié/collé des propos de Mgr Béa du Saint Office : mais Maillard n'y connaît lui-même strictement rien. Dans les discussions que l'on a pu avoir avec lui, il ne sait faire rien d'autre que des copiés/collés sans fin de quelques unes de ses 428 "objections", mais sans savoir en défendre efficacement une seule : elles s'effondrent les unes après les autres, dès qu'on les examine de manière plus approfondie.
Ce qui est de son propre cru dans son ouvrage est d'une incroyable nullité. Ex musulman devenu faux catholique, on ne pouvait pas s'attendre à mieux de sa part.
Voici comment Jean Staune prend la défense de ce "remarquable travail" comme il l'appelle :
" (...) Vous n'avez vraiment aucun argument sérieux contre le remarquable travail d'Alexis Maillard ! De toute façon il y a 213 erreurs théologiques alors si vous pouvez arriver à en démonter 50 il en restera encore 163!!!!
Il y a 153 Indécences qui insultent Jésus et la Vierge Marie vous pouvez démontrer que 50 d'entre elles ne sont pas réellement des indécences il en restera encore 103 !!!
Quand aux 43 Erreurs Scientifiques, je vous garantis que c'est juste le début !!
La fameuse histoire des milliers de faits vérifiables scientifiquement est une "pieuse légende" qui jusqu'ici ne repose que sur des études de gens convaincus d'avance par leur existence exactement comme vous êtes convaincu d'avance que Jean fils de Zébedee, est l'auteur du quatrième Évangile, et que donc aucune discussion rationnelle n'est possible avec vous sur ce sujet
(...) "
---> Sauf qu'aucun de ces milliers de faits vérifiables scientifiquement n'ont pu être réfutés par quiconque, alors que chaque objection de Maillard se casse la figure dès qu'on s'y intéresse un peu : c'est peut-être là qu'est la vraie différence :)
NB : Je précise pour ceux qui ne le savent pas que Jean Staune est l'illuminé prétendant que Jean l'évangéliste ne serait pas saint Jean l'apôtre, fils de Zébédée et frère de saint Jacques le Majeur, mais un "autre Jean" tenu secret par mesure de sécurité, et issu de la haute sphère pharisaïque ( !!! ), donc un treizième à la sainte Cène. Il en a fait un livre. Nous aurons l'occasion de démonter complètement cette thèse farfelue, blasphématoire et hérétique sur ce site.
---> Mais c'est en réalité tout l'inverse ! En évoquant cette étrange argument ( "il en restera toujours quelque chose" ) Jean Staune ne défend pas du tout le travail de Maillard : bien au contraire, il lui donne le baiser de la mort.
Résumons :
- Il y a d'un côté l'EMV, réputé avoir été inspiré par le Christ à Maria Valtorta, et donc sans erreur.
- Et de l'autre côté, il y a le travail de Maillard qui s'oppose à cette thèse, prétendant y trouver ne serait-ce qu'une seule erreur majeure, ce qui serait un démenti formel pour l'EMV, car Dieu ne se trompe jamais.
---> Or une étude examinant l'irréprochabilité d'une oeuvre se doit elle-même d'être irréprochable, et non pas se révéler comme étant un tissu d'arguments bâclés : c'est le cas du livre de Maillard.
QUESTION : Est-ce à quelqu'un qui enchaîne les bourdes sans discontinuer que l'on va demander son avis au sujet d'une hypothétique erreur dans l'EMV, erreur que ni S.S.Pie XII, ni la nuée d'éminents personnages ecclésiastiques qui l'entouraient - y compris Mgr Béa - n'ont jamais relevée ?
Clairement non.
Son avis n'a aucun poids.
Là où l'erreur fleurie à chaque pas, on ne récolte pas la vérité.
Maillard et son livre ne sont que des vociférations périphériques sans aucune crédibilité, truffées d'erreurs.
Maillard se vante à qui veut l'entendre d'avoir rendu publics grâce à son livre ceux des propos de Béa qui auraient été "tenus cachés par les valtortistes".
Or rien n'est plus faux, puisqu'ils étaient déjà disponibles intégralement sur le net. C'est lui par contre qui les a exhumés, alors qu'on va tout de suite comprendre la complète vanité de cette initiative.
Il dénonce donc le fait que les "valtortistes" n'auraient retenu que les propos positifs de Béa concernant l'EMV, et auraient négligé par contre tout ce qui y est à charge.
Or, pourquoi les défenseurs de l'EMV ont-ils fait ce tri ?
Tout bonnement parce que dans les propos de Béa sur l'EMV, il n'y a que ses louanges qui n'ont pas vieilli. L'intégralité du reste est quant à lui depuis longtemps périmé, et donc sans plus aucune valeur.
Comment cela, des objections sans valeur ?
En effet : car les objections de Béa portent notamment sur l'archéologie, dénonçant de très nombreuses soi-disant faussetés dans l'oeuvre - par exemple, l'existence du temps de Jésus de la ville d'Alexandroscène, ce que nous allons analyser plus loin - faussetés qui prouveraient que l'EMV n'aurait rien de surnaturel, vu que Dieu ne se trompe jamais.
Mais voilà : Béa parle en 1950, en se basant sur les résultats des recherches archéologiques datant... de 1930 !
Et en 90 ans, les progrès de cette science ont été fulgurants, ce qui est du en particulier aux permissions données par l'Etat hébreux de réaliser de très nombreuses fouilles sur tout son territoire.
Aujourd'hui, nous pouvons donc affirmer en toute vérité que l'intégralité des objections de Mgr Béa ont été démenties, tous les détails archéologiques incriminés dans l'EMV ayant été authentifiés, comme cela est consultable par tous dans le "Dictionnaire géographique ( lieux, monuments, peuples )", par Jean François Lavère.
Voilà ce qui explique que plus aucune personne raisonnable ne fasse attention de nos jours à ces objections, à la différence d'un Alexis Maillard, avide d'exhumer de vieux fonds de tiroirs ratatinés, tout un fatras sans aucun intérêt. Voilà sa fameuse "découverte", censée révolutionner le dossier Maria Valtorta, et pour laquelle le voici parti en croisade.
Du plus haut comique.
Mais donnons une illustration concrète de cela : le cas de la ville d'Alexandroscène.