2 ) Le « Jésus de Maria Valtorta » ne serait en fait qu'un gourou narcissique ? 
 

DGC : "Le « Jésus » de Valtorta révèle de nombreux traits d’une personnalité narcissique. Il suscite des relations à l’intérieur du groupe des disciples qui dégagent des aspects « toxiques », comme dit la psychologie."
 

C'est donc bien à un "gourou" que DGC assimile "le Jésus de Maria Valtorta" comme il l'appelle, en en dressant ce soi-disant portrait-robot qui provoquerait la plus vive protestation de n'importe quel lecteur honnête de l'EMV, tant cela n'a strictement rien à voir avec la réalité. 

1 ) Qu’est-ce qu’un "gourou", dans le langage occidental ?

---> C'est fondamentalement quelqu'un de faux, qui vous fait croire à sa perfection personnelle pour mieux vous séduire et vous imposer par ruse ses exigences, qui deviennent forcément tôt ou tard pécuniaires et/ou moins avouables. Il stupéfie ses adeptes par un écran de fumée qui dissimule sa personnalité perverse, narcissique et manipulatrice, lui permettant de profiter de leurs faiblesses pour ses seuls intérêts personnels.

Or dans l'EMV, Jésus se révèle tout au contraire :

---> pauvre de tout ce qui n'est pas Dieu, redonnant systématiquement aux pauvres les ruisseaux d'or qui Lui passe par les mains, et se contentant pour Lui-même de très peu de chose, voire de... rien, dans un ascétisme que seuls quelques très grands saints ont pu imiter dans l'histoire de l’Église.

---> uniquement assoiffé de l'intimité de son Père, et de faire connaître aux hommes son Amour pour eux, étant complètement détaché des mondanités, sans pour autant fuir le monde dont le salut est manifestement son seul but ici-bas,

---> l’Ami des indigents, des petits, des blessés, des malades, qui ont sa préférence et dont Il ne cesse de prendre soin comme un Père de ses enfants, sans jamais se lasser,

---> parfait dans sa conduite morale, dans ses rapports avec les femmes, les hommes et les enfants,

---> sublime, divin dans ses Paroles dont la Sagesse ne peut être comparée qu'à celle de la Bible dont Il est l'auteur,

---> dans un soucis constant de ses disciples, de leur bien-être moral, matériel, mais surtout de leur avancement spirituel, comme aucun père abbé en ce monde, ni aucun maître des novices n'a jamais eu soucis des âmes consacrées qui lui furent confiées

---> leur donnant le pur miel de son enseignement en sachant toujours comment s'adresser à chacun selon sa personnalité et ses besoins propres,

---> patient et miséricordieux envers les pécheurs pour les relever inlassablement de leurs chutes et les mener à la vertu,

---> intraitable pour le péché, et envers ceux qui l'acceptent avec un coeur dur ou hypocrite, incorruptible face à leur propositions sournoises,

---> ardent Apôtre du Dieu Amour, assoiffé de l'amour des hommes, ne leur faisant que du bien, et acceptant en retour leur ingratitude absolue sans se rebeller, mais en acceptant la Volonté de son Père qu'Il sauve ainsi le monde par son Martyr.

"Où sont les citations de l'œuvre qui accréditent votre témoignage ?", va-t-on sûrement me demander : elle sont à chacune des pages de l'œuvre, qui en sont autant de preuves !

---> Pour donner un petit aperçu de qui est ce Jésus que Maria Valtorta connaît par ses visions, lisons une description qu'elle fait de Lui avec la délicate précision qui est sa marque distinctive :

EMV 243 - À Cana chez Suzanne. L’allure, le comportement et la voix de Jésus :

(...) (...)

Dans la maison de Cana, c'est la fête pour la venue de Jésus et une fête peu inférieure à celle qu'il y eut pour les noces miraculeuses. Il manque les musiciens, il n'y a pas d'invités, la maison n'est pas enguirlandée de fleurs et de verts rameaux, il n'y a pas de tables pour des hôtes nombreux, ni le majordome près des crédences et des jarres remplies de vin. Mais tout est dépassé par l'amour que maintenant on donne dans sa juste forme et sa juste mesure, c'est-à-dire non pas à l'hôte, peut-être un peu parent mais qui n'est jamais qu'un homme, mais à l'Hôte Maître dont on connaît et reconnaît la vraie Nature et dont on révère la Parole comme une chose divine. Aussi les cœurs de Cana aiment avec tout eux-mêmes le Grand Ami qui s'est présenté avec son habit de lin à l'entrée du jardin, au milieu de la verdure du sol et de la rougeur du crépuscule, embellissant toutes choses par sa présence, communiquant sa paix non seulement aux âmes auxquelles il adresse son salut, mais jusqu'aux choses.

Où que se tournent ses yeux bleus, il semble s’étendre un voile de paix solennelle et pourtant joyeuse. La pureté et la paix s'écoulent de ses pupilles, comme la science de sa bouche et l'amour de son cœur.

Pour qui lira ces pages, ce que je dis paraîtra peut-être impossible. Et pourtant le même lieu qui, avant l'arrivée de Jésus était un endroit ordinaire, ou bien un endroit où un mouvement affairé exclue la paix qu'on suppose étrangère à l'agitation du travail, ce lieu dès qu'il se présente, s'ennoblit, et le travail lui-même prend un je ne sais quoi d'ordonné qui n'exclut pas la présence d'une pensée surnaturelle qui se fonde avec le travail manuel. Je ne sais si je m'explique bien.

Jésus n'est jamais renfrogné, pas même aux heures de plus grand ennui pour quelque événement qui Lui arrive, mais il est toujours majestueusement digne et il communique cette dignité surnaturelle au cadre où il se meut. Jésus n'est jamais d'une gaieté étourdissante, ni pleurnicheur, avec une figure déformée par le rire, ni un hypocondriaque, même aux moments de plus grande joie ou de plus grand découragement.

Son sourire est inimitable. Aucun peintre ne pourra jamais le reproduire. Il semble que ce soit une lumière qui émane de son cœur, une lumière radieuse aux heures de plus grande joie pour une âme qui se rachète ou une autre qui s'approche de la Perfection; un sourire je dirais couleur de rose quand il approuve les actions spontanées de ses amis ou de ses disciples et il se réjouit de leur voisinage; un sourire azuré, toujours pour rester dans les couleurs, angélique quand il se penche sur des enfants pour les écouter, les instruire, les bénir; un sourire tempéré par la pitié quand il regarde quelque misère de la chair ou de l'esprit; enfin un sourire divin quand il parle du Père ou de sa Mère, ou qu'il regarde et écoute cette Mère très pure.

Je ne puis dire l'avoir vu hypocondriaque même aux heures de plus grand déchirement. Dans les tortures de la trahison, dans les angoisses de la sueur de sang, dans les affres de la Passion. Si la tristesse submerge l'éclat très doux de son sourire, cela ne suffit pas pour effacer cette paix qui semble un diadème de gemmes paradisiaques qui resplendit sur son front sans rides et éclaire de sa lumière toute sa divine personne.

Et ainsi je ne puis dire l'avoir jamais vu s'abandonner à une gaieté excessive. Pas étranger à un franc éclat de rire, si les circonstances le demandent, il reprend tout de suite après sa sérénité pleine de dignité. Mais quand il rit, il rajeunit prodigieusement au point de prendre le visage d'un jeune de vingt ans et il semble que le monde rajeunisse par l'effet de son beau rire franc, sonore, nuancé.

Je ne peux pas dire non plus Lui avoir vu faire les choses avec hâte. Qu'il parle ou qu'il se meuve, il le fait toujours paisiblement sans être jamais lent ou nonchalant. C'est peut-être parce que, grand comme il l'est, il peut faire de grands pas sans pour cela se mettre à courir pour faire beaucoup de chemin, et parce qu'également il peut atteindre avec facilité les objets éloignés sans avoir besoin de se lever pour les atteindre. Il est certain que jusque dans ses gestes il a l'air majestueux d'un grand seigneur.

Et la voix ? Voilà : cela fait presque deux ans que je l'entends parler et pourtant parfois je perds le fil de ce qu'il me dit, tellement je me plonge dans l'étude de sa voix:’ Et le bon Jésus, patiemment, répète ce qu'il a dit en me regardant avec son sourire de bon Maître, pour éviter que dans les dictées il ne s'ensuive des coupures dues à la béatitude que j'éprouve en écoutant sa voix, en la goûtant, en étudiant son timbre et sa beauté. Mais, après deux ans, je ne saurais pas dire avec précision à quel endroit du registre des voix le classer. J'exclus absolument la voix de basse, comme j'exclus celle de ténor léger. Mais je ne sais toujours pas s'il a une puissante voix de ténor ou celle d'un parfait baryton avec une très grande étendue de son registre vocal. Je dirais que c'est cela parce que sa voix prend parfois des intonations de bronze, presque ouatées tant elles sont profondes, spécialement quand il parle en tête à tête avec un pécheur pour le ramener à la Grâce, ou quand il indique aux foules les déviations des hommes.

Mais ensuite, quand il s'agit d'analyser et de mettre à l'index les choses défendues, et de dévoiler les hypocrisies, le bronze se fait plus clair, et il devient tranchant comme un coup de foudre quand il impose la Vérité et sa volonté, jusqu'à arriver à résonner comme une plaque d'or frappée par un marteau de cristal quand elle s'élève pour chanter un hymne à la Miséricorde ou pour magnifier les œuvres de Dieu;

Ou bien encore elle prend un timbre affectueux pour parler à la Mère et de la Mère. Alors elle est vraiment imprégnée d'amour, cette voix, d'un amour respectueux de fils et d'un amour de Dieu qui loue la plus parfaite de ses œuvres. Et ce ton, bien que moins appuyé, il s'en sert pour parler aux préférés, aux convertis, ou aux enfants. Et il ne fatigue jamais, pas même dans les plus longs discours parce que cette voix revêt la pensée et la parole en en exprimant la puissance ou la douceur selon le besoin.

Et moi, je reste parfois la plume à la main à écouter et puis je m'aperçois que le développement de la pensée est trop avancé et qu'il est impossible de ressaisir... et je reste là jusqu'à ce que le bon Jésus répète, comme il fait quand on m'interrompt ! pour m'apprendre à supporter patiemment les choses ou les personnes ennuyeuses dont je vous laisse à penser combien elles sont "ennuyeuses" quand elles m'enlèvent la joie parfaite d'écouter Jésus.

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Conclusion :

---> Jésus dans l'EMV n'a strictement aucune des caractéristiques d'un gourou, c'est une pure invention de l'auteur qui pratique la stratégie de l'homme de paille. Sa seule stratégie va être de diffamer et caricaturer systématiquement la Perfection, afin de la faire passer pour une dérive sectaire qu’elle n’est pas. Il reproduit ainsi d'une certaine manière ce que fut le faux procès du Christ, qui le condamna à mort.

2 ) D'où vient que DGC accuse "le Jésus de Maria Valtorta" de narcissisme ?

---> Soyons clair : cela ne peut pas venir de l’œuvre, puisqu’il ne s’y trouve aucun narcissisme chez Jésus, rien qui puisse justifier une telle accusation. Aucune loupe binoculaire, ni aucun microscope n'est capable d'en déceler chez Lui la plus légère trace. Qu'Il y soit décrit comme beau, le plus beau des enfants des hommes, et que cela fasse l'objet de nombreux passages dans l'oeuvre n'implique pas chez Lui le moindre défaut moral, car Il se révèle au contraire comme étant la Perfection même, à tous les niveaux : divin, humain, spirituel, moral et physique. Il est tout l'opposé du narcisse, dont la beauté se flétrit par le retour égoïste sur lui-même.

---> Mais ce que l'auteur se garde bien d’avouer, c'est que la réponse à notre question ne se trouve pas dans l'oeuvre qu'il incrimine, mais au plus profond de sa propre conscience gravement perturbée par la perversion narcissique de don Jean-François Guérin, le fondateur de la communauté saint Martin à laquelle il appartient, et qui se rendit coupable d'actes déviants à l'encontre de certains de ses séminaristes ( et qui sait : de DGC lui-même ? Au quel cas, il mériterait toute notre compassion, sans pour autant que cela puisse excuser son entreprise de diffamation ).

---> Et depuis lors, il semble impossible à l'auteur de considérer par exemple que "le Jésus de l'EMV" puisse contempler un petit enfant, trouvant dans cette pure vision d'amour un réel réconfort pour son Âme Immaculée si lasse du péché du monde, sans y déceler à tort une perversion narcissique, ou quelque autre déviation morale, soi-disant imaginée et attribuée par Maria Valtorta au "Jésus de son oeuvre".

---> Il faut en conclure qu'à moins peut-être d'entreprendre lui-même une thérapie, il lui sera désormais impossible de lire sereinement même les quatre Evangiles, sans plaquer ses propres blessures sur les événements parfaitement innocents qui s'y trouvent. Car y condamner notre Seigneur comme il le fait dans l'EMV est d’une très grande facilité, il suffit pour ce faire de tout y déformer :

---> Ainsi, nous pourrions facilement prétendre déceler dans l’Evangile de l'Enfance les soi-disant signes avant-coureurs d'une personnalité particulièrement perturbée chez Jésus : puisque dès l'âge de 12 ans, il aurait trompé la vigilance de ses parents pour jouer au sage devant les docteurs du Temple, avec ses beaux discours enchaînant les esprits !
Et malheureusement, au lieu de corriger immédiatement comme il se doit le petit enfant-gourou, ses parents démissionnaires l'auraient même laissé leur répondre crânement, sans exiger de lui une seule excuse ! Et comment après cela, s'attendre à de bons résultats ?

---> Sûrement pour ramener encore plus l'attention à Lui seul, étant devenu adulte et pathologiquement narcissique et manipulateur, Jésus en serait venu à sortir des sentences névrotiques d'auto-valorisation, du style : "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père sans passer par Moi." ( Jean 14,6 ) ; " Je suis roi. Moi, si je suis né et si je suis venu dans le monde, c’est pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité entend ma voix. " ( Jean 18,37 )

---> Même le pire des gourous narcissiques n'avait encore jamais osé pousser le bouchon aussi loin ! Mais encore une fois : après avoir reçu une telle non-éducation de ses parents, pourquoi s’en étonner ?

Conclusion :
---> Voilà comment on pourrait honteusement caricaturer les Evangiles eux-mêmes. Mais à la différence de DGC, nous en restons heureusement au stade de l'auto-dérision : les faits parlent d’eux-mêmes, et ceux qui ont le cœur simple comprennent que tout vient de ce que le Christ était réellement Dieu, et avait l’autorité lui venant de son Père, dans l'Onction de l'Esprit-Saint reposant sur Lui.

 

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