---> A présent, pour parvenir à accuser l’EMV d’être non conforme aux quatre Évangiles, DGC va subtilement truquer le sens de cinq magnifiques passages de l'œuvre.
---> Le contre-sens de l'auteur va atteindre son climax, lorsqu'il va comparer l'attitude des saintes femmes disciples du Christ, s'unissant pour aider charitablement l'une d'entre elles - une patricienne romaine, encore attachée à son ancien paganisme - à accéder enfin à la foi en Jésus, à une sorte de concours pathologique à celle qui serait le plus détachée possible humainement parlant, dans un climat d'hystérie propre à ceux qui subissent l'influence d'un gourou.
---> Et tout cela, grâce à des citations très astucieusement tronquées, privant complètement le texte de son sens originel, comme nous allons le voir, puis le rectifier comme il se doit.
1 ) Il faudrait donc nous étonner avec DGC de la place que tient cette fameuse problématique dans l’EMV.
---> Mais c’est bien plutôt que l’auteur ne s’est jamais rendu compte de la place qu’elle tient dans les quatre Évangiles ! Il va donc falloir commencer par le lui enseigner, dans la « petite leçon pour les nuls » qui suit :
---> Quand l’amour possessif voudrait se servir des autres pour sa propre jouissance égoïste, qu’enseigne le Christ ?
Réponse : "Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-même pour eux : voilà la Loi et les prophètes." ( Mat 7,12 )
---> Quand l’amour possessif n’aime l’autre que dans son propre intérêt, c’est-à-dire uniquement s’il se sait aimé en retour, qu’enseigne au contraire Jésus dans son Sermon sur la montagne ?
Réponse : "Si vous aimez ceux qui vous aiment, que faites-vous d'extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? Vous donc : aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous persécutent. À qui te frappe sur une joue, tend encore l'autre. À qui te prend ta tunique, laisse aussi ton manteau. À qui te demande, donne. À qui veut t'emprunter, ne tourne pas le dos." ( Mat 5,46 )
---> Quand l’amour possessif ne songe qu’à ce qu’on lui donne, qu’enseigne Jésus ?
Réponse : " De la mesure dont vous mesurez pour les autres, on mesurera pour vous." ( Mat 7,3 ) et « Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » ( Actes 20,35 )
---> Quand il produit des liens familiaux étouffants et communautaristes, quel est le témoignage du Christ ?
Réponse : « Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » ( Mat 12,50 )
---> Quand il voudrait dominer son objet et le détacher des peines de sa mission qui l’éloignerait de lui, que dit l’Évangile ?
Réponse : " Pierre le prit à part et se mit à le morigéner après qu'il eut annoncé sa Passion : "Non, Maître, cela ne t'arrivera pas ! " Jésus se retourna et lui dit : " Passe derrière moi, Satan ! Tu me fais obstacle ! Car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celle des hommes ! " ( Mat 16,22 )
---> Quand il se cramponne avant tout aux liens du sang, qu’enseigne Jésus ?
Réponse : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. » ( Luc 14,26 )
---> Quand il se cramponne à la vie terrestre, que dit Jésus ?
Réponse : « Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. » ( Jean 12,25 )
---> Quand il n’y a pour lui de but que dans les possessions d'ici-bas, qu’enseigne Jésus ?
Réponse : "Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur" ( Mat 6,21 )
--->Quand l’amour possessif des apôtres les empêchait d’envisager une séparation humaine avec le Christ, que leur enseignait-Il ?
Réponse : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » ( Luc 9,22 )
Etc.
Conclusion :
---> Le Christ ne pouvait pas prêcher davantage à ses disciples le détachement de tout amour humain possessif dans les saints Évangiles, et cela pour que le coeur de l'homme soit libéré et puisse s'ouvrir à la foi en Lui, comme nous le verrons tout à l'heure dans le cas de Plautina, la patricienne romaine.
2 ) Il ne se trouve dans l’œuvre aucune ambiguïté au sujet de l’amour humain possessif dont le Christ cherche à purifier les âmes.
---> S’Il réclame pour Lui-même un amour sans mesure de la part de ses disciples, c’est parce que Lui seul le mérite, étant Dieu et non un quelconque gourou humain possessif et manipulateur, comme DGC essaie vainement de nous Le dépeindre d’une manière psychologisante, employant pour cela force mensonges, duperies et autres artifices d’illusionniste, qui sont tous facilement démasqués.
---> Si cet amour peut parfois se manifester par des signes visibles de tendre affection, c'est simplement parce que le Christ n'a pas considéré le fait d'être Homme comme une simple "formalité" sans grande importance, comme DGC voudrait nous le faire penser par sa fameuse "théologie de la désincarnation".
3 ) Il n’y a pas davantage de problème ou d’anachronisme à L’appeler « mon Jésus » qu’à s’écrier « mon Dieu », comme les hébreux le faisaient déjà couramment depuis des millénaires.
DGC semble penser :
---> que l’usage grammatical du déterminant possessif « mon » impliquerait forcément chez le sujet un amour possessif purement humain, ce qui est complètement faux,
---> ou encore : qu’il aurait fallu attendre presque 2000 ans avant que quelqu’un ose enfin appeler Jésus « mon Jésus », comme les petits bergers de Fatima, sœur Marie Marthe Chambon, ou encore la petite Thérèse de l’Enfant Jésus.
---> Or si les psaumes sont remplis de ces expressions « mon Dieu », « mon Seigneur », « tu es ma Force, mon Refuge, mon Protecteur, mon Rempart, mon Libérateur » (…), c’est pour exprimer toute la familiarité et la confiance du psalmiste envers son Dieu, dont il se sait aimé comme un Père aime son fils. En aucun cas, il ne s’agit ici d’un quelconque attachement possessif seulement humain.
---> Si déjà un mari peut très bien employer « mon épouse » pour désigner sa femme, sans pour autant tomber dans un amour possessif purement humain envers elle - puisque même saint Joseph désigna ainsi la très sainte Vierge Marie, et réciproquement - , à combien plus forte raison les disciples du Christ purent-ils dire « mon Jésus » à l’Époux de leurs âmes, Lui manifestant ainsi un attachement spirituel, et non pas seulement humain.
---> Pour DGC, c'est un flop.
---> Sauf que l'auteur s'est complètement fourvoyé, dans sa hâte de calomnier qui l'a rendu aveugle et sourd.
---> Ici en effet, Jésus exhorte avec beaucoup de douceur une pauvre maman qui aime son fils d’un amour possessif évident, jalouse de sa brue, et c’est cela seulement qui prête à sourire dans l'œuvre.
---> DGC prétend donc que Dieu, après avoir créé l’homme et la femme, dût péniblement par la suite « forger en eux une attitude de noble reconnaissance envers leurs parents », en leur donnant le quatrième commandement : et vraiment, c’est donc l’auteur lui-même qui prête ici à sourire !
---> Car les créatures de Dieu étaient originellement parfaites dans l’Amour, et n’avaient donc pas besoin que l’on forge en elles des sentiments « plus parfaits ». Ainsi, la sentence prophétique d’Adam ( Gen 2,24) « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et les deux ne formeront qu’une seule chair » faisait office de Loi, mais sans risquer d’engendrer chez les hommes l’oubli de leurs parents, car l’ingratitude n’existait pas encore en eux.
---> C’est uniquement lorsqu’après la chute, cette dernière apparut dans leurs cœurs, que dans sa grande Sagesse, Dieu jugea utile de contrebalancer Genèse 2,24 par le Commandement « Tu honoreras ton père et ta mère » ( Deut 5,16 ), pour rappeler aux enfants le noble et naturel devoir de reconnaissance envers leurs parents, qu’autrement ils seraient fortement tentés de négliger à partir de leur mariage, en raison de leur égoïsme naturel.
---> C’est précisément ce qu’explique Jésus avec tant de pédagogie à la pauvre vieille belle-mère jalouse, dans ce merveilleux épisode de l’EMV que voici :
EMV 470.3 – Leçon sur le mariage à une belle-mère mécontente de sa belle-fille
( En rouge, entre les // : la citation qu’en fait DGC )
(…) (...)
Une autre fois, il écoute une femme âgée qui, ne sachant qui il est, lui raconte les peines de famille que lui cause sa belle-fille hargneuse et insolente. Jésus compatit, mais il exhorte aussi la malheureuse à se montrer patiente, pour l’amener à la bonté par la bonté :
« Tu dois être pour elle une mère, même si elle n’est pas une fille pour toi. Sois sincère : si au lieu d’être une bru, c’était ta fille, ses défauts te paraîtraient-ils aussi graves ? »
La plaignante réfléchit, puis elle avoue :
« Non… Mais une fille, c’est une fille…
– Et si l’une de tes filles te disait que, dans la maison de son époux, sa belle-mère la maltraite, que dirais-tu ?
– Que cette femme est méchante. Car elle devrait lui apprendre les usages de la maison — chaque maison a les siens — avec bonté, surtout si l’épouse est jeune. Je dirais qu’elle devrait se rappeler le temps où elle était nouvelle épouse, et comme elle était comblée par l’amour de sa belle-mère, si elle avait eu assez de chance pour la trouver bonne, ou combien elle avait souffert si elle avait eu une méchante belle-mère. Elle ne devrait pas faire souffrir ce qu’elle-même n’avait pas subi, ou ne pas faire souffrir parce qu’elle sait ce que c’est. Ah ! Je la défendrais, ma fille !
– Quel âge a ta bru ?
– Dix-huit ans, Rabbi. Elle a épousé Jacob il y a trois ans.
– Elle est très jeune. Est-elle fidèle à son mari ?
– Oh oui ! Elle est toujours à la maison et tout aimante pour lui, pour le petit Lévi, et pour la petite, la petite qui s’appelle Anne, comme moi. Elle est née à Pâque… Elle est si mignonne !
– Qui a voulu qu’elle s’appelle Anne ?
– Marie, bien sûr ! Lévi était le nom du beau-père et Jacob l’a donné à leur premier-né. Et, quand Marie a eu la petite, elle a dit : “ Celle-ci portera le nom de ta mère. ”
– Et cela ne te paraît pas être une preuve d’amour et de respect ? »
La mère de Jacob réfléchit… Jésus enchaîne :
« Elle est honnête, elle est tout à sa maison, c’est une épouse affectueuse et une mère aimante, elle est soucieuse de te faire plaisir… Elle pouvait donner à la fille le nom de sa propre mère. Elle lui a donné le tien. Elle honore ta maison par sa conduite…
– Ah, ça oui ! Elle n’est pas comme cette malheureuse de Jézabel.
– Alors, pourquoi ces lamentations et ces plaintes à son sujet ? Tu n’as pas l’impression d’avoir deux mesures en portant sur ta bru un jugement différent de celui que tu porterais sur une fille ?
– C’est que… c’est que… // elle m’a pris l’amour de mon fils. Avant, il était tout pour moi, maintenant, il l’aime plus que moi… » //
L’éternelle véritable raison des préjugés des belles-mères déborde finalement du cœur de la vieille femme, en même temps que les larmes de ses yeux.
« Ton fils te fait-il manquer de quelque chose ? Te néglige-t-il depuis qu’il est marié ?
– Non, je ne peux pas dire ça. Mais, en somme, maintenant il appartient à sa femme… »
Elle gémit et pleure encore plus fort.
Jésus a un paisible sourire de compassion pour la belle-maman jalouse. Mais, doux comme il l’est toujours, il ne lui fait aucun reproche. Il compatit à la souffrance de cette mère et cherche à l’apaiser. Il lui pose la main sur l’épaule, comme pour la guider, car les larmes l’aveuglent, peut-être pour lui faire sentir par ce contact tant d’amour qu’elle en soit consolée et guérie.
Il lui dit :
« Mère, n’est-ce pas bon qu’il en soit ainsi ? Ton mari l’a fait avec toi, et sa mère ne l’a pas perdu comme tu le dis et le penses : mais elle l’a eu moins à elle, parce que ton époux partageait son amour entre sa mère et toi. Et le père de ton mari, lui aussi, a cessé d’appartenir tout entier à sa mère pour aimer la mère de ses enfants. Ainsi en est-il de génération en génération… Et on peut remonter les siècles jusqu’à Eve, la première mère qui a vu ses enfants partager avec leurs épouses l’amour qu’ils éprouvaient d’abord exclusivement pour leurs parents.
Mais la Genèse ne dit-elle pas : “ Voilà enfin l’os de mes os et la chair de ma chair… L’homme quittera pour elle son père et sa mère, il s’unira à sa femme, et les deux seront une seule chair ” ? Tu me diras : “ C’était une parole d’homme. ” Oui, mais de quel homme ? Il était en état d’innocence et de grâce. Il reflétait donc sans ombre la Sagesse qui l’avait créé, et il en connaissait la vérité. Par la grâce et l’innocence, il possédait aussi les autres dons de Dieu en pleine mesure. Ses sens étant soumis à la raison, il avait un esprit que n’offusquaient pas les vapeurs de la concupiscence. Grâce à la science proportionnée à son état, il disait des paroles de vérité. Il était donc prophète, car tu sais que le mot prophète désigne un homme qui parle au nom d’un autre. Et les vrais prophètes parlent toujours de choses qui se rapportent à l’âme et à l’avenir, même si en apparence elles se rapportent à la chair et au présent.
En effet, c’est dans les péchés de la chair et les événements du temps présent que se trouvent les semences des punitions futures, ou bien les événements futurs s’enracinent dans un fait ancien. Par exemple, la venue du Sauveur tire son origine de la faute d’Adam, et les punitions d’Israël, prédites par les prophètes, s’ancrent dans la conduite d’Israël. Ainsi Celui qui meut les lèvres des prophètes pour tenir un langage spirituel ne peut être que l’Esprit éternel, qui voit tout dans un éternel présent. Et l’Esprit éternel parle dans les saints, puisqu’il ne peut habiter chez les pécheurs. Adam était saint, autrement dit la justice était parfaite en lui ; toutes les vertus étaient présentes en lui, car Dieu avait déposé dans sa créature la plénitude de ses dons.
À présent, pour arriver à la justice et à la possession des vertus, l’homme doit beaucoup peiner, parce qu’il porte en lui les foyers du mal. Mais, en Adam, ces foyers n’existaient pas. Il avait au contraire la grâce pour le rendre de peu inférieur à son Créateur. C’étaient donc des paroles de grâce que disaient ses lèvres. C’est donc une parole de vérité que celle-ci : “ L’homme quittera son père et sa mère pour sa femme, il s’unira à elle, et ils formeront une seule chair. ” C’est tellement absolu et vrai, que // le Très-Bon, pour réconforter les pères et mères, inséra plus tard dans la Loi le quatrième commandement : “ Honore ton père et ta mère. ” //
Ce commandement ne prend pas fin avec le mariage de l’homme, il dure après. Auparavant, instinctivement, les bons honoraient leurs parents, même après les avoir quittés pour fonder une nouvelle famille. Depuis Moïse, c’est une obligation de la Loi, pour tempérer la douleur des parents qui étaient trop souvent oubliés par leurs enfants après le mariage. Mais la Loi n’a pas effacé la parole prophétique d’Adam : “ L’homme quittera son père et sa mère pour sa femme. ” C’était une parole juste et vivante : elle reflétait la pensée de Dieu. Or la pensée de Dieu est immuable, parce que parfaite.
Toi, mère, tu dois donc accepter, sans égoïsme, l’amour de ton fils pour sa femme, et tu seras sainte toi aussi. Du reste, tout sacrifice a sa récompense dès cette terre. Ne t’est-il pas doux d’embrasser tes petits-enfants, les enfants de ton fils ? Et le soir de ta vie suivi de ton dernier sommeil ne te sera-t-il pas paisible avec, tout proche, le délicat amour d’une fille pour prendre la place de celles que tu n’as plus chez toi ?
– Comment sais-tu que mes filles, toutes plus âgées que le garçon, sont mariées et loin d’ici ? Es-tu aussi prophète ? Tu es un rabbi. Les nœuds de ton vêtement l’indiquent et, même s’ils n’étaient pas là, ta parole le montrerait, car tu t’exprimes comme un grand docteur. Serais-tu ami de Gamaliel ? Il était ici avant-hier. Maintenant, je ne sais pas… Et il y avait avec lui de nombreux rabbis et beaucoup de ses disciples préférés. Mais toi, tu es peut-être arrivé en retard.
– Je connais Gamaliel, mais je ne vais pas le trouver. Je n’entre même pas à Giscala…
– Mais qui es-tu ? Un rabbi, certainement. D’ailleurs, tu parles encore mieux que Gamaliel…
– Dans ce cas, fais ce que je t’ai dit, et tu auras la paix en toi. Adieu, mère. Moi, je continue. Toi, certainement, tu entres dans la ville.
– Oui… Mère !… Les autres rabbis ne sont pas si humbles devant une pauvre femme… Celle qui t’a porté est sûrement sainte plus que Judith, si elle t’a donné ce doux cœur pour toute créature.
– Elle est sainte, en vérité.
– Dis-moi son nom.
– Marie.
– Et le tien ?
– Jésus.
– Jésus !… »
La grand-mère est stupéfaite. La nouvelle la paralyse et la cloue sur place.
« Adieu, femme. Que la paix soit avec toi. »
Et Jésus s’éloigne rapidement, presque en courant, avant qu’elle sorte de sa réflexion.
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---> Le quatrième commandement – par ailleurs admirablement commenté en EMV 122 ( Les discours de la Belle Eau : "Honore ton père et ta mère." Guérison d’un simple d’esprit ) correspond en tout point à ce que Jésus explique à la petite vieille.
---> DGC fait un flop.
---> Et donc, selon l’auteur, Satan aurait lui seul le droit exclusif d’envoyer ses anges mauvais pour posséder les âmes en son nom ; mais Dieu, quant à Lui, ne serait pas autorisé à envoyer, telle un archange d'Amour, sa très pure Créature Immaculée qu’est Marie à une âme en difficulté, afin de veiller saintement sur elle comme une mère spirituelle ?
---> Mais voyons, c’est vraiment épatant ! Et Benoîte Rencurel, qui fut éduquée par la sainte Vierge pendant 56 ans - pour ne prendre que cet exemple entre mille - c’est du flan, peut-être ?
---> La direction spirituelle serait-elle donc soudainement devenue suspecte ? Par quel artifice DGC se cache-t-il à lui-même le sens de ce passage, où la très sainte Vierge Marie se comporte au Nom du Christ comme la Mère spirituelle qu’elle est en vérité, prenant soin d’une âme blessée par le péché, s’érigeant en rempart contre le mal pour la protéger ?
---> Dans certains des apophtegmes des Pères du désert, est très bien mise en lumière la tactique favorite de l’adversaire, surtout à l’égard des novices qui lui ont déjà souvent cédé par le passé : et qui est de les séparer du contact avec leur directeur spirituel, en les rendant méfiant et taiseux, alors que le salut se trouverait bien au contraire dans l’ouverture confiante du cœur, spécialement à l’heure où les tentations diaboliques se font plus fortes.
---> Dans cet épisode de l’EMV, en lisant le contexte que DGC a soigneusement gommé dans son article, on se rend très bien compte que c’était précisément la situation dans laquelle se trouvait Marie de Magdala, qui sortait de plusieurs années d’un terrible esclavage de la part des démons.
---> La douce Vierge Marie, la très sainte et très pure Mère de Dieu, était la plus indiquée pour lui servir de guide, ce qu'elle fit avec l'amour généreux qu'on lui connaît.
Contexte du passage :
---> Pourquoi donc cette mauvaise humeur, chez certains des douze apôtres ?
---> Nous allons voir que sa cause n’est pas étrangère à ce qui concerne « Marie de Théophile », qui n’est autre que Marie de Magdala, fille de Théophile et d’Euchérie, sœur de Marthe et de Lazare, et également que la jalousie de Judas pour les préventions de Jésus à l’égard de la nouvelle convertie n’y est certainement pas pour rien non plus.
EMV 255.1 - Mauvaise humeur ( de certains ) des apôtres
( en rouge, entre les // : la citation tronquée par DGC )
(...) (...)
Ils sont de nouveau sur la route, en direction de l’est, vers la campagne.
Les apôtres et les deux disciples sont maintenant avec Marie, femme de Clopas, et Suzanne, à quelques mètres de Jésus qui marche avec sa Mère et les deux sœurs de Lazare. Jésus parle sans arrêt. Les apôtres, eux, se taisent. Ils semblent fatigués ou découragés. Ils ne sont même pas attirés par la beauté de la campagne qui est vraiment splendide : ses légères ondulations sont jetées sur la plaine comme autant de coussins verts sous les pieds d’un roi géant, ses collines s’élèvent de quelques mètres, çà et là, en guise de prélude aux chaînes du Carmel et de Samarie. Tant dans la plaine, qui domine en ces parages, que sur les petites collines et les ondulations, il y a toute une floraison de plantes et une odeur de fruits qui arrivent à maturité. Ce doit être un endroit bien irrigué malgré sa situation et la saison, car il y a trop de fleurs pour qu’il n’y ait pas beaucoup d’eau.
Je comprends maintenant pourquoi la plaine de Saron est tant de fois nommée avec enthousiasme dans l’Ecriture sainte. Mais les apôtres ne partagent pas du tout cet enthousiasme. Ils marchent, un peu maussades, seuls à être de mauvaise humeur en cette journée sereine et dans cette contrée riante.
La route consulaire, en très bon état, coupe de son ruban blanc cette campagne très fertile. A cette heure encore matinale, on rencontre fréquemment des paysans avec des chargements de denrées, ou des voyageurs qui se dirigent vers Césarée. L’un d’eux, avec une file d’ânes chargés de sacs, rejoint les apôtres et les force à s’écarter pour laisser place à sa caravane. Il demande avec arrogance :
« Khishou, c’est ici ?
– Plus en arrière » répond sèchement Thomas ; et il bougonne entre ses dents : « Espèce de rustre !
– C’est un samaritain, c’est tout dire ! » répond Philippe.
Ils retombent dans le silence. Après quelques mètres, Pierre dit, comme s’il terminait un discours intérieur :
« Pour ce que cela a servi ! C’était bien la peine de faire tant de chemin !
– Mais oui ! Pourquoi sommes-nous allés ensuite à Césarée, puisqu’il n’y a pas dit le moindre mot ? Je croyais qu’il voulait faire quelque miracle étonnant pour convaincre les romains. Au contraire… dit Jacques, fils de Zébédée.
– Il nous a fait tourner en dérision et c’est tout », ajoute Thomas.
Et Judas renchérit :
« Il nous a fait souffrir. Les offenses lui plaisent, à lui, et il croit qu’elles nous plaisent, à nous aussi.
– En réalité, celle qui a souffert en cette circonstance, c’est Marie, fille de Théophile », intervient paisiblement Simon le Zélote.
Judas s’emporte :
« Marie ! Marie ! Est-elle devenue le centre de l’univers ? Il n’y a qu’elle qui souffre, il n’y a qu’elle d’héroïque, il n’y a qu’elle qu’il faut former ! C’est à désirer être voleur et homicide pour devenir ensuite l’objet de tant d’égards !
– A vrai dire, la dernière fois que nous sommes venus à Césarée, et qu’il a fait un miracle et évangélisé, nous l’avons affligé par notre mécontentement parce qu’il l’avait fait » confesse le cousin du Seigneur.
Jean intervient sérieusement :
« Nous ne savons pas ce que nous voulons… S’il agit d’une façon, nous bougonnons, s’il fait le contraire, nous bougonnons aussi. Nous sommes pleins de défauts.
– Ah ! Voilà l’autre sage qui parle ! Il est certain qu’on ne fait rien de bon depuis longtemps.
– Rien, Judas ? Mais cette grecque, et Hermastée, Abel, Marie, ou encore…
– Ce n’est pas avec ces nullités qu’il fondera le Royaume, réplique Judas, obsédé par l’idée d’un triomphe terrestre.
– Judas, je te prie de ne pas juger les œuvres de mon Frère. C’est une prétention ridicule : celle d’un enfant qui veut juger son maître, pour ne pas dire : une nullité qui veut tout dominer, dit Jude qui, s’il a le même nom, a pourtant une invincible antipathie pour son homonyme.
– Je te remercie de t’être borné à me traiter d’enfant. Vraiment, après avoir vécu si longtemps au Temple, je croyais qu’on m’accorderait au moins la majorité, répond Judas d’un ton sarcastique.
– Ah ! Que ces disputes sont désagréables ! Soupire André.
– En effet ! » observe Matthieu. « Au lieu de nous unir, plus nous vivons ensemble, plus nous nous séparons. Et dire qu’à Sycaminon il a déclaré qu’il nous faut être unis au troupeau ! Comment le serons-nous, si entre pasteurs nous ne le sommes pas ?
– Alors, on ne doit pas parler ? On ne doit jamais dire sa pensée ? Nous ne sommes pas des esclaves, je crois.
– Non, Judas » réplique calmement Simon le Zélote. « Nous ne sommes pas esclaves, mais nous sommes indignes de le suivre parce que nous ne le comprenons pas.
– Moi, je le comprends très bien.
– Non, tu ne le comprends pas. Et, comme toi, tous ceux qui le critiquent ne le comprennent pas, plus ou moins. Comprendre, c’est obéir sans discuter parce que l’on est persuadé de la sainteté de celui qui guide, ajoute Simon le Zélote.
– Ah ! Mais tu fais allusion à l’intelligence de sa sainteté ! Moi, je parlais de ses paroles. Sa sainteté est indiscutée et indiscutable, se hâte de dire Judas.
– peux-tu séparer l’une de l’autre ? Un saint possédera toujours la sagesse, et ses paroles seront sages.
– C’est vrai. Mais il fait des actes nuisibles. Certainement par excès de sainteté, je l’accorde. Mais le monde n’est pas saint, et Jésus se crée des ennuis. Par exemple ce philistin ( Hermastée ) et cette grecque ( Syntica ), crois-tu qu’ils nous soient utiles ?
– Eh bien, si je dois nuire, je me retire. J’étais venu avec l’idée de l’honorer et de faire quelque chose de juste, dit Hermastée, blessé.
– Tu le peinerais de partir pour cette raison, lui répond Jacques, fils d’Alphée.
– Je lui laisserai croire que j’ai changé d’idée. Puis je le saluerai et… je m’en irai. »
Pierre s’emporte :
« Non, vraiment ! Toi, tu ne t’en vas pas ! Il n’est pas juste qu’à cause de la nervosité d’un autre, le Maître perde un bon disciple.
– Mais s’il veut s’en aller pour si peu, c’est le signe qu’il n’est pas sûr de sa volonté. Laisse-le donc partir » répond Judas.
Pierre perd patience :
« Quand il m’a donné Marziam, je lui ai promis de devenir paternel avec tout le monde, et ça me déplaît de manquer à ma promesse. Mais tu m’y obliges. Hermastée est ici, et il y restera. Tu sais ce que je dois te dire ? C’est toi qui troubles la volonté des autres et les rends indécis, tu es une cause de mésentente et de désordre. Voilà ce que tu es ! Et tu peux en avoir honte !
– Pour qui te prends-tu ? Pour le protecteur des…
– Parfaitement ! Tu as raison. Je sais ce que tu veux dire. Protecteur de la femme voilée, protecteur de Jean d’En-Dor, protecteur d’Hermastée, protecteur de cette esclave, protecteur de tous les autres que Jésus a trouvés et qui ne sont pas de magnifiques exemplaires des paons du Temple, ceux qui sont fabriqués avec le mortier sacré et les toiles d’araignées du Temple, les mèches malodorantes des lumières du Temple, ceux qui sont comme toi, en somme, pour rendre plus claire la parabole. Car si le Temple est beaucoup, le Maître – à moins que je ne sois devenu un imbécile – est plus grand que le Temple, et c’est à lui que tu manques… »
Il crie si fort que le Maître s’arrête, se retourne et s’apprête à quitter les femmes pour revenir en arrière.
« Il a entendu ! Il va avoir de la peine ! S’exclame l’apôtre Jean.
– Non, Maître. Ne viens pas. Nous discutions… pour tromper l’ennui de la route » se hâte de dire Thomas.
Mais Jésus reste arrêté de façon qu’ils le rejoignent.
« De quoi discutiez-vous donc ? Encore une fois dois-je vous dire que les femmes vous sont supérieures ? »
Ce doux reproche touche tous les cœurs. Ils baissent la tête et se taisent.
« Mes amis, mes amis ! Ne soyez pas un objet de scandale pour ceux qui naissent seulement maintenant à la lumière ! Ne savez-vous pas qu’une imperfection en vous nuit davantage à la rédemption d’un païen ou d’un pécheur que toutes les erreurs du paganisme ? »
Personne ne répond, car ils ne savent que dire pour se justifier ou pour ne pas accuser.
Le char des sœurs de Lazare est arrêté près d’un pont, sur un torrent à sec… sans doute depuis peu. Les deux chevaux paissent l’herbe drue des rives du torrent, couvertes encore d’un épais tapis vert. Le serviteur de Marthe et un autre, peut-être le conducteur, sont sur la grève alors que les femmes sont enfermées dans le char couvert d’une lourde capote faite de peaux tannées qui descendent comme d’épais rideaux jusqu’au plancher du char. Les femmes disciples se hâtent vers lui et le serviteur qui les voit le premier avertit la nourrice, pendant que le cocher se dépêche d’atteler les chevaux.
Entre-temps, le serviteur court vers ses maîtresses et s’incline jusqu’à terre. La vieille nourrice, une belle femme au teint olivâtre mais agréable, descend lestement et se dirige vers ses maîtresses. Mais Marie de Magdala lui dit quelque chose et elle s’avance tout de suite vers la Vierge en disant :
« Pardonne-moi… Mais la joie de la rencontrer est si grande que je ne vois qu’elle. Viens, femme bénie, le soleil est brûlant, et dans le char on est à l’ombre. »
Elles y montent toutes en attendant les hommes, restés très en arrière. Pendant qu’elles attendent et pendant que Syntica, revêtue de l’habit que Marie-Madeleine portait la veille, baise les pieds de ses maîtresses – comme elle s’obstine à les appeler, bien qu’à leur avis, disent-elles, elle ne soit ni servante ni esclave mais seulement une invitée reçue au nom de Jésus –, la Vierge montre le précieux paquet de pourpre, et demande comment on peut filer cette masse soyeuse qui refuse l’humidité et le tordage.
« Ce n’est pas ainsi qu’on l’emploie, Femme. Il faut la réduire en poudre, et on l’utilise comme n’importe quelle autre teinture. C’est la bave d’un coquillage, ce n’est pas un cheveu ni un poil. Vois-tu comme elle est friable maintenant qu’elle est sèche ? Tu la réduis en fine poudre, tu la tamises pour qu’il ne reste pas de longs filaments qui tacheraient le fil ou l’étoffe. Le fil se teint mieux en écheveau. Quand tu es sûre que tout est réduit en poudre, comme on fait avec la cochenille, le safran ou la poudre d’indigo, ou d’autres écorces, racines ou fruits, on peut s’en servir. On fixe la teinte avec du vinaigre fort au dernier rinçage.
– Merci, Noémi. Je ferai comme tu me l’indiques. J’ai déjà brodé avec des fils couleur de pourpre, mais on me les avait donnés déjà prêts à l’usage… Voici Jésus qui arrive. C’est le moment de nous saluer, mes filles. Je vous bénis toutes au nom du Seigneur. Allez en paix, et apportez paix et joie à Lazare. Adieu, Marie. Souviens-toi que c’est sur ma poitrine que tu as versé tes premières larmes de bonheur. Je suis donc pour toi une mère, parce qu’un enfant verse ses premières larmes sur la poitrine de sa maman. Je suis pour toi une mère, et je le resterai toujours. // Ce qu’il peut te coûter de dire à la plus douce des sœurs, à la plus aimante des nourrices, viens me le dire, à moi. Je te comprendrai toujours. Ce que tu n’oserais dire à mon Jésus, sous prétexte que c’est trop pétri d’une humanité qu’il ne veut pas en toi, viens me le dire, à moi. Je serai toujours indulgente envers toi. Et si, ensuite, tu veux aussi me faire part de tes triomphes – mais ceux-ci, je préfère que tu les lui présentes à lui, comme des fleurs parfumées, parce que c’est lui, ton Sauveur, et pas moi –, je me réjouirai avec toi. //
Adieu, Marthe. Tu repars heureuse désormais, et tu resteras dans ce bonheur surnaturel. Tu n’as donc besoin que de progresser dans la justice au milieu de la paix que plus rien ne trouble en toi. Fais-le pour l’amour de Jésus qui t’a aimée au point d’aimer celle que tu aimes complètement.
Adieu, Noémi. Pars avec ton trésor retrouvé. Comme tu la nourrissais de ton lait, nourris-toi maintenant des paroles que Marthe et elle te diront, et arrive à voir en mon Fils beaucoup plus que l’exorciste qui délivre les cœurs du Mal.
Adieu, Syntica, fleur de la Grèce, qui as su voir par toi seule qu’il y a quelque chose de plus que la chair. Maintenant fleuris en Dieu, et sois la première des fleurs nouvelles de la Grèce du Christ.
Je suis très heureuse de vous laisser ainsi unies. Je vous bénis avec amour. »
Le bruit de pas est désormais tout proche. Elles lèvent la capote et voient que Jésus est à deux mètres à peine du char. Elles descendent sous le soleil brûlant qui embrase la route.
Marie de Magdala s’agenouille aux pieds de Jésus en disant :
« Je te remercie, de tout. Et aussi beaucoup de m’avoir fait faire ce voyage. Toi seule as la sagesse. Maintenant, je pars dépouillée des restes de la Marie d’autrefois. Bénis-moi, Seigneur, pour me fortifier toujours plus.
– Oui, je te bénis. Profite de la présence des frères et avec eux forme-toi toujours plus en moi. Adieu, Marie. Adieu, Marthe. Tu diras à Lazare que je le bénis. Je vous confie cette femme. Je ne vous la donne pas. Elle est ma disciple, mais je veux que vous lui donniez un minimum de possibilités de comprendre ma doctrine. Puis je viendrai. Noémi, je te bénis, et vous deux aussi. »
Marthe et Marie ont les larmes aux yeux. Simon le Zélote les salue en particulier, et leur remet un mot pour son serviteur. Les autres les saluent ensemble. Puis le char se met en mouvement.
(...)
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---> Si Jésus vient de faire voyager la troupe apostolique en passant par Césarée, ce n’était pas comme à l’accoutumée dans le but premier d’évangéliser de nouvelles âmes, mais dans celui d’une confrontation pédagogique, « médicinale », de sa toute nouvelle disciple Marie de Magdala avec les lieux de ses anciennes débauches et ses habitants, car Il savait que cette humiliation lui serait bonne et utile, à ce stade de sa conversion.
---> Cela provoque le mécontentement de certains, subissant eux-mêmes toutes ces humiliations publiques, selon eux comme une punition inutile, et on comprend que Judas est le chef de cette « rébellion », heureusement tempérée par d’autres apôtres, qui eux comprennent ce que fait Jésus.
---> Judas lui aussi comprend, mais seulement pour en concevoir de la jalousie à l’égard de Marie Magdeleine, qui lui vole la vedette : faudrait-il donc qu’il pèche comme elle pour devenir enfin le numéro un de l’intérêt du Christ ?
---> Dans ce contexte où tout ne sert qu'à renforcer et protéger celle dont la conversion est une telle victoire de Jésus sur les démons, il est facile de comprendre que la sainte Vierge apporte toute sa contribution au succès de cette noble entreprise, et soit comme envoyée par le Ciel à Marie Magdeleine pour être sa sainte confidente, vu qu’une femme est bien plus indiquée qu’un homme dans ce rôle, et que la nouvelle disciple en avait alors un tel besoin.
---> Marie montre ainsi combien elle est la Mère de tous les pauvres pécheurs rachetés par le Christ, qu’elle est leur refuge, l'espoir des désespérés, le salut des malades, la consolatrice des affligés, la terreur des démons, notre modèle dans toutes les vertus.
---> Pour DGC c'est un flop. Le suivant, qui a été évoqué en introduction, est vraiment gratiné.
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