L’EMV prétendrait-elle supplanter les textes canoniques ?

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" Ailleurs, il explique franchement l’insuffisance coupable des évangélistes : « Que de choses ne ressortent pas de l’Évangile, ou transparaissent à peine derrière d’épais rideaux de silence que les évangélistes ont laissé tomber à cause de leur indestructible mentalité de juifs à propos d’épisodes qu’ils n’approuvaient pas ! » (X, 38, L’adieu à l’Œuvre, 297). "

---> Jusqu’au bout de son travail, DGC aura essayé de tromper ses lecteurs en décontextualisant systématiquement ce qu’il cite. De quoi s’agit-il ici ? Lisons-le dans la 3e raison justifiant le don de l’œuvre - montrer les diverses manières de conduire les âmes - :

EMV 652 – 3e raison :
en rouge entre les //, la citation de DGC )

Donner aux maîtres spirituels et aux directeurs d’âmes une aide pour leur ministère, en étudiant le monde des esprits différents qui a vécu autour de Moi et des diverses manières dont je me suis servi pour les sauver.

Ce serait en effet une sottise de vouloir employer une méthode unique pour toutes les âmes. Différente est la manière d’attirer à la Perfection un juste qui y tend spontanément, de celle qu’il faut employer pour celui qui est croyant mais pécheur, de celle dont il faut user pour un gentil. Vous en avez tant même parmi vous, si vous arrivez à juger gentils, comme les juge votre Maître, les pauvres êtres qui ont substitué au vrai Dieu l’idole de la puissance et de la force, ou de l’or, ou de la luxure, ou de l’orgueil de leur savoir.

Et différente est la manière à employer pour sauver les modernes prosélytes, c’est-à-dire ceux qui ont accepté l’idée chrétienne mais non l’appartenance à la cité chrétienne, en appartenant aux Églises séparées. Qu’on ne méprise personne, et moins que toutes autres ces brebis égarées. Aimez-les et cherchez à les ramener au Bercail Unique pour que s’accomplisse le désir du Pasteur Jésus.

Certains objecteront en lisant cette œuvre : “Il ne ressort pas de l’Évangile que Jésus ait eu des contacts avec des romains ou des grecs, et nous rejetons donc ces pages”.

// Que de choses ne ressortent pas de l’Évangile, ou transparaissent à peine derrière d’épais rideaux de silence que les Évangélistes ont laissé tomber à cause de leur infrangible mentalité d’hébreux à propos d’épisodes qu’ils n’approuvaient pas ! //

Croyez-vous connaître tout ce que j’ai fait ?

En vérité je vous dis que même après avoir lu et accepté cette illustration de ma vie publique, vous ne connaissez pas tout de Moi. J’aurais fait mourir, dans la fatigue d’être le chroniqueur de toutes les journées de mon ministère, et de toutes les actions accomplies en chacune de ces journées, mon petit Jean si je lui avais fait connaître tout pour qu’il vous transmette tout ! “Il y a ensuite d’autres choses faites par Jésus dont je crois que si on les écrivait une par une le monde ne pourrait contenir les livres que l’on devrait écrire” dit Jean. À part l’hyperbole, en vérité je vous dis que si on avait dû écrire toutes les actions particulières, toutes mes instructions particulières, mes pénitences et mes oraisons pour sauver une âme, il aurait fallu les salles de l’une de vos bibliothèques, et une des plus grandes, pour contenir les livres qui parlent de Moi.

Et en vérité je vous dis aussi qu’il serait beaucoup plus utile pour vous de mettre au feu tant de science inutile poussiéreuse et malsaine pour faire place à mes livres, que de connaître si peu de choses de Moi et d’adorer ainsi à ce point ces imprimés presque toujours souillés d’impureté et d’hérésie.

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---> La critique de Jésus est donc ici une réponse à ceux qui rejetteraient l’EMV parce qu’ils y auraient découvert des récits où Jésus entre en contact avec telle esclave grecque ( Sintica, EMV 254 ), ou avec telle patricienne romaine ( Claudia Procula, notamment ), et parle à l’occasion du philosophe grec Socrate ( EMV 406 ), du poète romain Virgile ( EMV 426 ), et puisque cela ne correspond à aucun épisode connu, cela serait faux par principe.

---> Or si les évangélistes semblent mériter ici une certaine critique de la part de leur Maître en raison de leur « infrangible mentalité d’hébreux à propos d’épisodes qu’ils n’approuvaient pas » - ce qui les retint d’en parler - , la chose remarquons-le n’est pas nouvelle : c’était cette même mentalité qui fut responsable de tant et tant de malentendus entre Jésus et ses apôtres durant la Vie publique, et surement encore davantage que ce que nous en savons.

---> Et ce sont les évangélistes eux-mêmes qui nous le rapportent, sans aucun respect humain vis-à-vis d’eux-mêmes et des apôtres, refusant de se dépeindre à nos yeux sous un faux jour de soi-disant perfection dont beaucoup aimeraient pourtant les affubler :

---> Exemples :
« Ensuite, on présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement ( ce qui fâcha Jésus ) » (Matt 19,13 )
« Ses disciples l'interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ? » » ( Jean 9,2 )
- « Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. » ( Marc 9,32 )
« Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. » ( Marc 9,34 )
« Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » » ( Marc 9,38 )
« Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole. Alors il leur dit : « Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ? » ( Marc 7,17-18 )
« Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. » ( Jean 4,9 )

« À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. » ( Jean 4,27 )
« Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » ( Jean 4,32-33 )
« Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. » » ( Matt 16,22 )
- « Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu'un feu tombe du ciel et les détruise ? » ( Luc 9,54 )
« Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. » ( Matt 20, 21-22 )
« Et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur, car ils n’avaient rien compris au sujet des pains : leur cœur était endurci. » ( Marc 6, 51-52 )
« Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » » ( Jean 13,8 )

« Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? » L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. » ( Luc 22, 49-50 )
« Alors ils l’abandonnèrent tous et prirent la fuite » ( Matt 26,56 )
« Mais lui nia en disant : « Femme, je ne le connais pas ! » » ( Luc 22,57 )
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » ( Jean 20,25 )
« Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles. Mais ils trouvèrent que ces paroles étaient une fable, et ils ne crurent pas ces femmes. » ( Luc 24:10-11 )
« Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? » ( Actes 1,6 )
« Si toi, qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, comment forces-tu les païens à judaïser ? » ( Galates 2,14 )
« À nouveau, pour la deuxième fois, la voix s’adressa à lui : « Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne le déclare pas interdit. » ( Actes 10,15 )

---> Comment s’étonner après cela que Jésus Ressuscité connaisse bien ses chers apôtres, non sous un jour faussement idyllique, mais de manière réaliste, avec tous leurs défauts ?

---> Et comment penser que cette mentalité hébraïque si prononcée chez eux n’eut pas la plus petite influence sur la rédaction des Évangiles, même après l'effusion de l’Esprit-Saint, dont l’inspiration respecte les personnalités humaines ?

---> L'auteur fait un flop.

 

" Malgré cela, « Jésus » déconseille à l’occasion de trop comparer l’œuvre qu’il est en train de donner au monde avec les évangiles. Il doit même paradoxalement une fois défendre l’évangile de Jean – et interdire le regard critique – tant la version nouvelle qu’il propose diverge scandaleusement du texte canonique.

« Ne restez pas avec le compas et la mesure en mains, avec le microscope et la science humaine, ne restez pas avec des raisonnements pédants de scribes à mesurer, à confronter, à discuter, si Jean a bien parlé, jusqu’à quel point est vrai ceci ou cela. Ne superposez pas la phrase de Jean à l’épisode donné hier pour voir si les circonstances correspondent. Jean ne s’est pas trompé par faiblesse sénile, et le petit Jean ne s’est pas trompé par faiblesse de malade. Ce dernier a dit ce qu’il a vu. Le grand Jean, après de nombreux lustres du fait, a raconté ce qu’il savait et avec un fin enchaînement des lieux et des faits a révélé le secret connu de lui seul de la tentative, non sans malice, de couronnement du Christ » (VII, 157, 25-26) "

 

---> La vision manichéenne de l’auteur ressurgit à la première occasion. Pour lui en effet, il s’agirait - sans qu’il puisse y avoir de juste milieu - :

Soit de pouvoir « restez avec le compas et la mesure en mains, avec le microscope et la science humaine, avec des raisonnements pédants de scribes, pour mesurer, confronter, discuter pour savoir si Jean a bien parlé, pour déterminer jusqu’à quel point est vrai ceci ou cela » : et d’en arriver fatalement ainsi à discréditer l’œuvre, à force de chicanes sur des demi bouts de points de détails montés en épingle ;

Soit au contraire : à ne pas comparer du tout l’œuvre avec la version canonique des Évangiles, ne faisant que croire sur parole un « Jésus » que l’on estimerait sans preuve être forcément le vrai dans l’EMV, sans rien vérifier.

---> Cette vision manichéenne se double d’une très rare mauvaise foi de l’auteur : en effet, ce commentaire de Jésus concerne le passage qui précède immédiatement dans l’œuvre, celui où l’on cherche à le faire roi, après la multiplication des pains ( EMV 464 )

---> Or je cite intégralement ce passage dans le Volet 15), ce qui avait déjà permis, non de se rendre compte de sa « divergence scandaleuse d’avec le texte canonique », mais bien plutôt de sa parfaite conformité avec l’Évangile de saint Jean, même si ce dernier, extrêmement lapidaire à ce sujet, ne l’évoque qu’en une courte phrase. ( Jean 6,15 )

---> En sortant son compas, sa mesure et son microscope, DGC se met dans l’impossibilité de comparer ce qui n’est pas comparable, c’est-à-dire :

- D’une part, un texte canonique compendieux ne s’embarrassant d’aucun détail et préférant aller à l’essentiel de cet épisode, car il est destiné à être lu au cours de la Messe qui ne dure qu’une heure tout au plus ;

- et d’autre part, une version du même fait, mais beaucoup plus détaillée et contextualisée dans sa narration, qui n'a plus pour but de juste survoler l’action, mais de nous la faire vivre comme si nous en étions des témoins directs.

---> Bien évidemment il s’agit quand même de comparer ces deux versions, mais pas de les superposer, pour une raison évidente : on est alors frappé de leur absolue cohérence l’une avec l’autre, sans avoir eu besoin pour cela de triturer, soupeser, disséquer chaque point virgule, chaque micro seconde de l’espace-temps.

---> Voici donc sans retouche ce que dit Jésus à propos de ce passage :

EMV 464.19 - Dans la maison de campagne de Kouza, la tentative d’élection de Jésus comme roi. Le témoignage du Bien-Aimé (suite et fin).
En rouge entre les // : la citation de DGC )

(...) (...)
Au sixième chapitre de l'Évangile, il dit : "S'étant aperçu qu'ils voulaient l'enlever pour le faire roi, il s'enfuit de nouveau tout seul sur la montagne". Et il fait connaître aux croyants cette heure du Christ, pour que les croyants sachent que multiples et complexes furent les tentations et les luttes auxquelles on soumit le Christ en ses diverses qualités d'Homme, de Maître, de Messie, de Rédempteur, de Roi, et que les hommes et Satan, l'éternel instigateur des hommes, n'épargnèrent aucune embûche au Christ pour le diminuer, l'abattre, le détruire. Contre l'Homme, contre le Prêtre Éternel, contre le Maître, aussi bien que contre le Seigneur, montèrent à l'assaut les méchancetés sataniques et humaines, larvées de prétextes présentés comme bons. Les passions du citoyen, du patriote, du fils, de l'homme, furent toutes piquées ou essayées pour découvrir le point faible sous lequel on ferait levier.

Ah ! mes enfants, vous qui ne réfléchissez qu'à la tentation du début et à la tentation de la fin. De mes fatigues de Rédempteur ne vous paraissent "fatigues" que les dernières, et douloureuses seules les dernières heures, et amères et décevantes les seules dernières expériences. Mettez-vous pour un instant à ma place. Imaginez que c'est à vous que l'on fait entrevoir la paix avec les compatriotes, leur aide, la possibilité d'accomplir les purifications nécessaires pour rendre saint le Pays aimé, la possibilité de restaurer, de réunir les membres séparés d'Israël, de mettre fin à la douleur, au servage, au sacrilège.

Et je ne dis pas de vous mettre à ma place en pensant que l'on vous offre une couronne. Je vous dis seulement d'avoir pour une heure mon cœur d'Homme, et dites-moi: la proposition séduisante, comment vous aurait-elle laissés ? Triomphateurs fidèles à la divine Idée, ou plutôt vaincus ? En seriez-vous sortis plus que jamais saints et spirituels, ou vous seriez-vous détruits vous-mêmes en adhérant à la tentation ou en cédant aux menaces ? Et avec quel cœur en seriez-vous sortis, après avoir constaté jusqu'à quel point Satan poussait ses armes pour me blesser dans ma mission et dans mes affections, en faisant égarer sur le mauvais chemin mes bons disciples et en me mettant en lutte ouverte avec mes ennemis, désormais démasqués, rendus féroces pour avoir été découverts dans leurs complots ?

// Ne restez pas avec le compas et la mesure en mains, avec le microscope et la science humaine, ne restez pas avec des raisonnements pédants de scribes à mesurer, à confronter, à discuter, si Jean a bien parlé, jusqu'à quel point est vrai ceci ou cela.

Ne superposez pas la phrase de Jean à l'épisode donné hier pour voir si les circonstances correspondent. Jean ne s'est pas trompé par faiblesse sénile, et le petit Jean ne s'est pas trompé par faiblesse de malade. Ce dernier a dit ce qu'il a vu. Le grand Jean, après de nombreux lustres du fait, a raconté ce qu'il savait et avec un fin enchaînement des lieux et des faits a révélé le secret connu de lui seul de la tentative, non sans malice, de couronnement du Christ. » //

(...)
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---> JF Lavère cite ces paroles du Christ pour illustrer son « Enquête sur les évènements concomitants à la Résurrection de Jésus - Les évangiles éclairés par les apports de Maria Valtorta » ( à la fin )

---> et il ajoute ensuite cette autre citation pleine d’à-propos :

« Ne se bouleverse-t-elle pas la pensée orgueilleuse devant ces interrogations qui montent vers les royaumes de la Vérité, toujours plus proches d'elle, et qui ne trouvent une réponse que dans un cœur humble et plein de foi ?» (L7 chap. 182, vo 487.6).

---> Pour l'auteur, c'est un flop.

 

 

Même les passages qui paraissent reconnaître la supériorité des textes canoniques suggèrent finalement subtilement leur manque de précision ou leur incohérence.

« Je te dis que l’épisode de mercredi (20-9-1944), si vous faites une œuvre régulière, vous devez le placer un an avant ma mort car il tombe à l’époque de la moisson de ma trente-deuxième année. Des nécessités de réconfort et d’instruction pour toi, mon aimée, et pour d’autres, m’ont contraint à suivre un ordre spécial pour donner les visions et les dictées qui s’y rapportaient. Mais je vous indiquerai, au moment voulu, comment répartir les épisodes des trois années de vie publique. L’ordre des Évangiles est bon, mais pas parfait comme ordre chronologique. Un observateur attentif le remarque (…). ( Nous l’avons remarqué précédemment, dans ce volet, ndt )

Le sublime évangile de Jean a atteint son but surnaturel, mais la chronique de ma vie publique n’en a pas été aidée. Les trois autres évangélistes se présentent semblables entre eux pour les faits, mais ils altèrent l’ordre du temps, car des trois un seul a été présent à presque toute ma vie publique : Mathieu, et il ne l’avait écrite que quinze ans plus tard, alors que les autres l’ont écrite encore plus tard, et pour en avoir entendu le récit de ma Mère, de Pierre, des autres Apôtres et disciples. Je veux vous guider pour réunir les faits des trois ans, année par année. Et maintenant, vois et écris : l’épisode suit celui de mercredi (20-9-1944) ». (VII, 161, 52)

 

---> Il n’y a qu’une seule vraie chronologie de la Vie du Christ : Jésus n’a pas vécu quatre Vies, une selon saint Matthieu, une selon saint Marc, une selon saint Luc, et une selon saint Jean, cela semble quand même assez évident.

---> Pour la même raison, il n’y a pas quatre Œuvres inspirées à Maria Valtorta, mais une seule. C’est pourquoi Jésus en Personne a dû aider sa petite secrétaire à y voir plus clair dans cette apparente légère divergence des chronologies dans les quatre Évangiles, lui en expliquer simplement la cause, et lui indiquer la vraie à retenir.

---> On peut Lui faire confiance, puisqu’Il fut le témoin direct le plus privilégier de sa propre Vie ( ! ).

---> On dirait bien que la religion et la foi de DGC repose principalement sur l’idée qu’il se fait d’une perfection matérielle stricte des quatre récits évangéliques canoniques : qu’un petit détail vienne par malheur à y être légèrement imprécis, et ce serait alors toute son adhésion à l’Église catholique qui serait remise en question !

---> en voici un exemple dont il faudrait espérer qu’il ne l’incite pas à abandonner la foi :

1 ) « Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, entendit parler de tout ce qui se passait et il ne savait que penser. En effet, certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d’entre les morts. D’autres disaient : « C’est le prophète Élie qui est apparu. » D’autres encore : « C’est un prophète d’autrefois qui est ressuscité. »Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l'ai fait décapiter. Mais qui est cet homme dont j'entends dire de telles choses ? » Et il cherchait à le voir. » ( Luc 9, 7-9 )

Versus :

2 ) « Le roi Hérode apprit cela ; en effet, le nom de Jésus devenait célèbre. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j'ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » » ( Marc 6, 14-16 )

---> Alors que Luc décrit un Hérode censé, qui ne cède pas à la panique de son imagination car il sait avoir fait mourir Jean Baptiste, Marc, lui, décrit un Hérode cédant à la panique, et voyant en Jésus sa victime qui serait revenue à la vie.

---> Qui croire ? Marc, ou Luc ??? Oh Mon Dieu, la foi catholique est ébranlée, les femmes et les enfants d’abord !!!!

---> Soyons sérieux : les Évangiles peuvent donc bien présenter quelques menus défauts et imprécisions, cela ne les empêchent en rien d’être canoniques - sans qu’il faille expliquer encore pourquoi, au risque de lasser le lecteur, qui n’est pas stupide -.

---> Ce à quoi il nous est expressément demandé par l’Église d’adhérer de tout notre être, afin être sauvés : c’est au Credo, c’est-à-dire à la foi des apôtres, et non pas au nombre de feuilles de l’arbre sur lequel Zachée monta pour voir Jésus, ou bien au nombre exact de jours séparant le Baptême du Christ et l’appel des premiers disciples !

---> La chronologie absolument exacte n’est pas le propre des quatre évangiles, et cela ne change strictement rien à la foi en notre Seigneur Jésus-Christ.

---> Pour DGC, c’est un flop.

 

 

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