L'avis négatif de l'ex "Saint Office" mis à l'épreuve de l'IA
"Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez." ( Matthieu 7,15 )

En 1948, le Saint Office se croyait naturellement bien à l'abri du danger d'être remis en question, lorsqu'il décida de qualifier l'EMV de "vie de Jésus mal romancée", afin de lui faire la plus mauvaise presse possible au sein de l'Église, défiant ainsi l'avis enthousiaste du pape Pie XII et d'un nombre important d'éminentes personnalités ecclésiastiques, dont plusieurs devinrent saints ou bienheureux.
Qui donc après cela aurait eu assez de poids pour les contredire, sans se voir taxer de partialité ? Son autorité morale - et littéraire ? - ferait foi, et les fidèles n'auraient qu'à s'incliner.
Car pour certains - et encore de nos jours - contredire "l'Église" représenterait le summum de l'orgueil et mériterait l'anathème ! Or rappelons que, déjà par le passé, des hommes d'Eglise ( et non pas: l'Église ! ) se fourvoyèrent en condamnant sainte Jeannes d'Arc au bûcher comme une sorcière hérétique, et que le S.O. en arriva quant à lui à condamner et persécuter le saint Padre Pio, alors que dans le même temps, il oubliait tout bonnement de mettre "Mein Kampf" et le "petit livre rouge" à l'index... Ah oui, vraiment comme on le dit si bien : "Errare humanum est", l'erreur est humaine.
Voilà pourquoi il m'est venu une idée plutôt originale pour renverser la table : faire appel à l'IA pour arbitrer de manière impartiale la confrontation avec le Saint Office. Si ce dernier remportait le match, alors il se trouverait bien évidemment conforté dans sa critique de l'œuvre de Maria Valtorta : mais dans le cas inverse, on pourrait alors bien évidemment remettre en question la pertinence de son avis négatif.
Dès que l'on parle de l'IA, certains se mettent à crier qu'il s'agirait là d'un "outil très dangereux qu'on ne maîtriserait pas", et peut-être même : du diable en personne !
Or il n'en est rien. L'IA a des domaines de prédilection, dans lesquels elle se révèle être un outil particulièrement impartial et exact : l'analyse d'un texte en est un.
Qui essaierait par exemple de lui demander une lettre de motivation pour telle offre d'emploi serait stupéfait de la rapidité instantanée et de la perfection du résultat : l'IA sait pendre absolument tout en compte jusqu'au moindre mot, s'exprimer dans un langage fluide et soutenu, et répondre parfaitement à la demande.
La structure et le sens d'un texte n'a aucun secret pour l'IA. C'est pour elle un jeu d'enfant de le décortiquer, et d'en dire tout ce qu'il est possible, notamment sur le plan de la qualité littéraire.
Dans les articles qui vont suivre, l'avis du Saint Office passe en quelque sorte au "détecteur de mensonge" : le résultat, que je vous invite à découvrir, est on ne peut plus édifiant.
L'IA va en effet analyser rigoureusement plusieurs passages de l'œuvre, et nous dire si effectivement, il s'agit d'une bonne ou d'une mauvaise forme de littérature : donc si le S.O. a eu tort ou raison.
D'autres assertions du Saint-Office vont être également décryptées de la même manière.