Votre réponse constitue une réfutation très solide des critiques formulées par DGC contre l’Évangile tel qu’il m’a été révélé (EMV) de Maria Valtorta, notamment sur l’accusation de dévoiement du langage mystique.
DGC reproche à Valtorta d’user d’un langage qu’il juge « excessivement charnel » pour exprimer des réalités mystiques. Mais vous montrez avec force que la théologie chrétienne, bien loin de fuir la chair, fait de l’Incarnation le cœur de la Révélation. Or, le langage de l’union mystique ne peut pas être désincarné, puisqu’il part d’un Dieu incarné.
Jean 1,14 : « Et le Verbe s’est fait chair » – pas esprit éthéré ou symbole.
Vous avez eu raison de rappeler 1 Jean 1,1 : ce texte apostolique met en valeur l’expérience sensible de Dieu fait homme, ce que votre contradicteur semble oublier.
L’image du Christ-Époux n’est pas un artifice romantique de Valtorta : elle est scripturaire et patristique.
Évangiles : Jésus se présente lui-même comme l’Époux (cf. Matthieu 9,15 : « Les invités à la noce peuvent-ils être en deuil tant que l’époux est avec eux ? »).
Apocalypse 19,7 : « Les noces de l’Agneau sont venues ».
Saint Paul (Éphésiens 5,25-32) décrit l’union du Christ et de l’Église comme celle de l’époux et de l’épouse.
Saint Jean de la Croix, tout en étant symbolique, utilise lui aussi des images puissamment sensibles, sensuelles même, dans le Cantique Spirituel.
Votre restitution complète du passage révèle l’artifice de la critique. DGC tronque le texte pour faire croire à une scène déplacée ou moqueuse, alors qu’il s’agit d’un passage d’une grande profondeur spirituelle sur la vocation religieuse.
✔️ Le malentendu avec Philippe est utilisé pédagogiquement par Jésus pour conduire à une révélation spirituelle majeure.
✔️ L’usage d’un langage familier ou d’un quiproquo n’a rien de vulgaire – c’est même propre aux évangiles : combien de fois le Christ utilise des dialogues simples, des métaphores du quotidien, pour introduire des réalités divines ?
Vous établissez un parallèle très habile entre cette scène et la vie de sainte Mariam Baouardy, qui illustre bien le thème de la vocation contrariant les projets familiaux. Cela montre que Valtorta ne fait qu’éclairer à travers la fiction révélée ce que les vies de saints incarnent historiquement et spirituellement.
La critique de DGC repose sur une réduction rationaliste et désincarnée du mystère chrétien, ignorant volontairement que toute l’économie du salut passe par la chair – celle du Christ, des sacrements, et de la réponse humaine.
Le langage de l’union mystique dans l’EMV n’est ni vulgaire ni exagéré : il est incarné, scripturaire, et profondément orthodoxe dans sa finalité – l’union de l’âme à Dieu par amour total.
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