Les Evangiles sont compendieux : et donc également le récit des paraboles, qui en rapporte bien l'essence, mais sans constituer un rapport complet de tous les mots prononcés par le Christ. Rappelons à ceux qui cherchent vainement dans l'oeuvre des anachronismes afin de la discréditer, que l'enregistreur vocal n'existait pas encore à cette époque ! Quoi donc de plus normal que les paraboles du Christ relatées par Maria Valtorta soient bien plus développées - et aussi bien plus nombreuses - que dans les Evangiles canoniques !
En véritable illusionniste, l'auteur voudrait donc nous faire oublier l’existence des œuvres tellement prolixes des pères de l’Eglise, comme celle de saint Augustin dont les commentaires sur les psaumes occupent pas moins de deux volumes de 1500 pages chacun ! Ce qui fait une moyenne de vingt pages par psaume, tout de même.
---> Et que dire du merveilleux saint Jean Chrysostome qui "ensorcelle les esprits", tel le charmeur expert en charmes, tant ses œuvres savent induire une dépendance si salvifique pour ceux qui s'y abreuvent ?
---> Question : Notre Seigneur devrait donc s'être révélé moins Sage, moins Docteur que ne le furent saint Augustin et saint Jean Chrisostome, ses propres élèves ? Le Maître devrait-Il être inférieur aux disciples ?
---> Et certes, si Satan déploie ses filets pour ensorceler ses proies en les rendant captives du mensonge, grâce à tant de publications inutiles et tendancieuses, combien il est bon que Dieu le contrecarre à l'aide de ses saints docteurs, en nous rendant saintement dépendants de leur sagesse qui est la Sienne, ket de nous garder ainsi du mal !
---> Si c'est donc une joie, une consolation, une occasion de réflexion profonde, de conversion et de prière que d'entendre ainsi Jésus nous enseigner dans l’EMV, ce n'est certainement pas une dépendance malsaine.
---> Qui a lu Maria Valtorta peut très bien d'ailleurs, s'il le souhaite - et sans en souffrir - , cesser d'y revenir pendant des années, comme en a témoigné l'abbé Guy Pagès : et de même celui qui a lu saint Augustin.
Conclusion :
---> Voilà donc bien encore un "non-argument" donc le DGC est familier, mais qui lui sert à faire dévier notre attention vers la caricature qu’il invente pour nous illusionner.
Affirmation totalement aberrante !
---> Jésus dans l'EMV, fait au contraire de très nombreuses références à la science et aux exemples tirés de la sagesse de son temps, preuve s’il en est qu’il ne nous interdit pas du tout les autres sources de savoir !
---> Ainsi, Jésus se réfère à Socrate, Virgile, Galien ( celui qui Le précédait ), aux connaissances médicales venant d’Hypocrate, à la science des artisans etc, etc…
---> On ne peut pas faire plus éclectique que son discours. DGC fait simplement un contre-sens absolu, ce qui est rendu évident par la citation qu'il fait ensuite pour appuyer son discours :
Or loin de condamner le savoir, Jésus ne fait ici qu'appliquer le principe : "A vin nouveau, outre neuve" ( Marc 2,22 ), et justifier le fait qu'Il n'ait pas choisi pour apôtres des gens déjà très instruits du Temple, mais de simples pêcheurs et autres gens du commun pour la plupart, car Il voulait simplement être leur seul Professeur et les former de A à Z, sans autre influence.
---> Le Christ apparaissant à sainte Marguerite-Marie Alacoque nous le confirme également par cette belle métaphore, déclarant à sa jeune disciple : "Je veux faire de ton cœur une toile blanche sur laquelle je pourrai tracer tout ce que je voudrai." ( Autobiographie ). Il est facile de comprendre la bien plus grande facilité pour un artiste de réaliser son oeuvre sur une toile blanche, plutôt que sur une toile déjà utilisée.
---> Mais on a déjà vu précédemment que DGC ne connaissait pas grand-chose au discours de la mystique chrétienne authentique : ses accusations n'ont donc rien qui soit capable de nous étonner.
Si DGC n'a jamais ouvert le livre de l'Apocalypse - ou même la Bible, Isaïe par exemple - , ce serait une belle expérience pour lui de le faire. Et peut-être ainsi pourrait-il cesser de croire que Jésus est distinct du Dieu de l’Ancien Testament, Lui qui sait se montrer si majestueux et terrible quand l’occasion l’exige.
---> Jésus ne parle pas précisément aux sept Églises en leur passant de la pommade dans le dos. Il ne tolère pas non plus les perfides marchands dans le Temple de son Père, mais leur fait sentir tout le poids de sa colère.
---> L'article de DGC manque des connaissances bibliques les plus élémentaires sur le Christ, et s'égare dans une analyse toute humaine sans queue ni tête, vouée à l'échec.
Où donc ici est la menace ?
---> Est-ce que peut-être, Eve ne fut pas sauvée par Dieu, alors qu'elle fut toute empoisonnée après sa chute par le souffle de Satan ? Est-ce qu'aujourd'hui, une foule de nos contemporains même "croyants" ne sont pas dans le même état de chute qu'Adam et Eve, infectés qu'ils sont par le laïcisme socialiste, le communisme, la franc-maçonnerie, l'immoralité, l'indifférentisme religieux, sans parler du spiritisme, du New Age et j'en passe ?
---> Ceci est une constatation, non une menace, et Jésus peut la faire avec exactitude, car Il est Dieu.
D'autre part, Il est le Médecin des âmes : très curieuse chose que de penser qu'un médecin vous menace, lorsqu'il vous dit simplement que vous êtes très malade !
Saint Jean Baptiste avait-il donc tort, lui-aussi, l'annoncer l'arrivée de cette heure de la sévérité ? " Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu" ( Mat 3,10 ),
ce qui fait écho à la Parole même du Christ :
"Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent." ( Jn 15,6 )
---> Est-ce que peut-être saint Pierre n'annonce-t-il pas, dans sa seconde épître, que les derniers temps seront semblables au déluge pour les impies ?
" (...) leur condamnation est en cours depuis longtemps, et leur perdition n’est pas en sommeil. Car Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais il les a livrés, enchaînés, aux ténèbres infernales, où ils sont gardés pour le jugement. Il n’a pas non plus épargné le monde des origines, mais, quand il a fait venir le déluge sur le monde des impies, il a protégé huit personnes, dont Noé qui proclamait la justice. Il a condamné aussi les villes de Sodome et Gomorrhe à la catastrophe en les réduisant en cendres ;
il en a fait un exemple pour montrer aux impies ce qui les attend." ( 2 Pierre 2, 3-5 )
---> Et n'est-ce pas un des grands propos de l'Evangile que d'annoncer le temps tellement profitable de la Miséricorde Divine, avant que n'arrive celui de la Justice ?
"Hâte-toi de t’accorder avec ton adversaire pendant que tu es encore en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou." ( Mat 5,25-26 ) ;
"Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes." ( Mat 6,15 ) etc...
Oui, et pourquoi ? Le mieux serait peut-être d'en lire nous-mêmes la raison dans l’œuvre, au lieu de se fier aveuglément à un illusionniste, inaugurant ici sa technique de décontextualisation de micro-citations.
---> Car à ce petit jeu, on pourrait aussi citer ainsi l'Evangile pour en dénaturer le sens :
- Et Judas alla se pendre. ( Mat 27,5 )
- Jésus dit : "Va, et toi aussi, fais de même." ( Luc 10,37 )
---> Astucieux, non ?
---> Lisons donc le texte intégrale.
---> Contexte : Jésus entame à présent la dernière année de sa Vie publique, ayant subi pendant deux années entières le rejet et le mépris constant des pharisiens. Il s'adresse ici à ses apôtres.
EMV 313.10 - Préparatifs pour le départ de Nazareth après la visite de Simon d’Alphée, et de sa famille. Dans cette troisième année, Jésus sera le Juste.
(...) (...)
( Jésus ) "Eux, les puissants d'Israël qui se disent "sanctificateurs" et se vantent de l'être, m'empêchent, voudraient m'empêcher, de sauver et de jouir de ceux que j'ai sauvés.
J'ai maintenant depuis des mois et des mois un Lévi publicain pour ami et à mon service, et le monde voit si Matthieu est scandale ou émulation, mais l'accusation ne tombe pas. Et elle ne tombera pas pour Marie de Lazare et tant, tant d'autres que je sauverai.
Maintenant, c'est assez ! Je m'en vais sur ma route toujours plus âpre et baignée de pleurs... Je m'en vais... Mais aucune de mes larmes ne tombera inutilement. Elles crient à mon Père... Et puis criera une humeur bien plus puissante. Moi, je m'en vais. Qui m'aime me suive et se virilise, car // l'heure de la sévérité arrive. Je ne m'arrête pas. Rien ne m'arrête. //
Eux aussi ne s'arrêteront pas... Mais malheur à eux ! Malheur à eux ! Malheur à ceux pour qui l'Amour devient Justice !... Le signe du Nouveau Temps sera d'une Justice sévère pour tous ceux qui sont obstinés dans leur péché contre les paroles du Seigneur et contre l'action du Verbe du Seigneur !..."
– // Jésus semble un archange punisseur. Je dirais qu'il flamboie contre le mur noir de fumée tant ses yeux resplendissent... Il semble que resplendisse jusqu'à sa voix, qui a les tons aigus du bronze et de l'argent quand on les frappe violemment. //
Les huit apôtres sont pâles et comme recroquevillés par la crainte. Jésus les regarde avec pitié et amour. Il dit :
"Je ne le dis pas pour vous, mes amis. Elles ne sont pas pour vous ces menaces. Vous êtes mes apôtres, et c'est Moi qui vous ai choisis."
Sa voix est devenue douce et profonde. Il termine :
"Allons dans l'autre pièce. Faisons sentir aux deux persécutés ( Syntica et Jean d'Endor ) - et je vous rappelle qu'eux croient partir pour me préparer les voies à Antioche - que nous les aimons plus que nous-mêmes. Venez..."(...)
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---> Le juste avertissement de Jésus à l'égard les inconvertibles n'est en rien une menace cruelle et injuste : elle est le rappel de l'Evangile, du fait qu'on ne peut pas se moquer indéfiniment de Dieu et de son Christ sans en être puni.
---> Et c'est ce que rappellera saint Paul dans son épître aux Hébreux ( 10, 29-31 )
" Qu’en pensez-vous ? Ne sera-t-elle pas encore plus grave, la peine que méritera celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le sang de l’Alliance par lequel il a été sanctifié, et outragé l’Esprit qui donne la grâce ?
Car nous connaissons celui qui a dit : C’est à moi de faire justice, c’est moi qui rendrai à chacun ce qui lui revient ; et encore : Le Seigneur jugera son peuple.
Il est redoutable de tomber entre les mains du Dieu vivant ! " ( c’est-à-dire : à la merci de sa vengeance, ndt )
---> Il est donc on ne peut plus normal que Jésus se montre effrayant en évoquant le sort qu'en tant que Dieu, Il réserve aux cruels et aux pervertis.
---> Fin de la partie pour l'auteur.
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