La visitation, Saint Office versus IA : "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé" n'est-il oui ou non qu'une vie de Jésus mal romancée ?

 

Voici qui est pour le moins surprenant :

le Saint Office ayant rendu un verdict sans appel, comme quoi l'oeuvre de Maria Valtorta, publiée sous le titre "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé", ne serait en fait rien de mieux qu'une "vie de Jésus mal romancée" ( sic ), on s'attendrait alors à pouvoir aujourd'hui le vérifier très simplement en quelques clics, grâce à l'intelligence artificielle dont l'analyse a le mérite d'être dépourvu de tout préjugé : si l'un dit vrai, le second devrait immanquablement le confirmer.

Or serait-ce le fait d'un pur hasard ? Les deux premiers passages ainsi analysés par l'IA apparaissent en réalité non comme des textes ratés, mais bien au contraire comme des chefs d'oeuvre de littérature, spécialement lorsqu'on demande à l'IA de les considérer pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire des transcriptions de visions reçues par l'auteur !

Ne serait-ce là qu'un simple accident, l'exception qui confirmerait la règle ? L'auteur n'aurait-elle eu ici ou là qu'un rare et fugace trait de géni littéraire, contrastant avec la grande médiocrité de tout le reste de son oeuvre, ce qui justifierait l'avis du Saint Office sur l'ensemble ?

En ce cas, il nous suffira de continuer notre analyse, et après être tombés par mégarde sur deux passages faisant exception, nous en dénicherons sûrement enfin un qui correspondra pleinement à l'avis des censeurs.

 


Et donc, après la Résurrection et l'Annonciation, passons maintenant à la Visitation.
 


Question posée à l'IA :
"Que penser de la qualité littéraire du texte qui suit ?" ( la Visitation, EMV 21 )

Je suis dans un pays montagneux. Ce ne sont pas de hautes montagnes, mais ce ne sont plus des collines. Elles ont déjà des cimes et des gorges de vraies montagnes comme on en voit sur notre Apennin tosco-ombrien. La végétation est drue et magnifique. Il y a en abondance des eaux fraîches qui conservent vertes les prairies et productifs les vergers peuplés de pommiers, de figuiers avec, autour des maisons, des vignes. Ce doit être le printemps car les grappes sont déjà grosses comme des grains de vesce et les pommiers commencent à ouvrir leurs bourgeons qui maintenant paraissent verts, sur les branches supérieures des figuiers il y a des fruits qui sont déjà bien formés. Ensuite les prés ne sont que tapis moelleux aux mille couleurs. Les troupeaux sont en train d'y paître, ou bien ils se reposent, taches blanches sur l'émeraude de l'herbe.

Marie gravit, avec sa monture, un chemin en assez bon état qui doit être la principale voie d'accès. Elle monte, parce que le pays dont l'aspect est assez régulier est situé plus haut. Celui qui me renseigne habituellement me dit : "Cet endroit c'est Hébron".

Vous me parliez de montagne. Mais je ne suis pas fixée, je ne sais si "Hébron" désigne tout le pays ou l'agglomération. Je n'en dis donc que ce que j'en sais. Voilà que Marie entre dans la cité. C'est le soir : des femmes sur les portes observent l'arrivée de l'étrangère et en parlent entre elles. Elles la suivent de l’œil et ne se rassurent qu'en la voyant s'arrêter devant une des plus belles maisons située au milieu du pays. Devant se trouve un jardin puis, en arrière et autour, un verger bien entretenu. Vient ensuite une vaste prairie qui monte et descend suivant le relief de la montagne pour aboutir à un bois de haute futaie; ensuite j'ignore ce qu'il y a. La propriété est entourée d'une haie de ronces et de rosiers sauvages. Je ne distingue pas bien ce qu'ils portent. La fleur et le feuillage de ces buissons se ressemblent beaucoup et tant que le fruit n'est pas formé sur les branches, il est facile de se tromper. Sur le devant de la maison, sur le côté donc qui fait face au pays, la propriété est entourée d'un petit mur blanc sur lequel courent des branches de vraies roses, pour l'instant sans fleurs, mais déjà garnis de boutons. Au centre, une grille de fer qui est fermée. On se rend compte que c'est la maison d'un notable du pays ou d'un habitant assez fortuné, Tout, en effet, indique sinon la richesse, au moins l'aisance certainement. Il y a beaucoup d'ordre.

Marie descend de sa monture et s'approche de la grille. Elle regarde à travers les barreaux et ne voit personne. Alors elle cherche à manifester sa présence. Une petite femme qui, plus curieuse que les autres l'a suivie, lui indique un bizarre agencement qui sert de clochette. Ce sont deux morceaux de métal fixés sur un axe. Quand on remue l'axe avec une corde, ils battent l'un contre l'autre en faisant un bruit qui imite celui d'une cloche ou d'un gong. Marie tire la corde, mais si gentiment que l'appareil tinte légèrement et personne ne l'entend. Alors, la femme, une petite vieille, tout nez et menton et entre les deux une langue qui en vaut dix, s'accroche à la corde et tire, tire, tire. Un vacarme à réveiller un mort. "C'est cela qu'il faut faire. Autrement comment pouvez-vous faire entendre ? Sachez qu'Élisabeth est vieille, et aussi Zacharie. Et à présent il est muet et sourd par-dessus le marché. Les domestiques sont aussi vieux, le savez-vous ? N'êtes-vous jamais venue ? Connaissez-vous Zacharie ? Vous êtes..."

Pour délivrer Marie de ce déluge de renseignements et de questions, survient un petit vieux qui boîte. Ce doit être un jardinier ou un agriculteur, car il a en mains un sarcloir et, attachée à la ceinture, une serpette. Il ouvre et Marie entre en remerciant la petite vieille mais... hélas ! sans lui répondre. Quelle déception pour la curieuse ! À peine à l'intérieur, Marie dit : "Je suis Marie de Joachim et d'Anne, de Nazareth. Cousine de vos maîtres."

Le petit vieux s'incline et salue et se met à crier : "Sarah ! Sarah !" Il rouvre la grille pour faire rentrer l'âne resté dehors parce que Marie, pour se défaire de la petite vieille importune, s'est glissée vite, vite, à l'intérieur et que le jardinier, aussi rapide qu'elle, a fermé la grille, au nez de la commère et, tout en faisant entrer la monture, il dit : "Ah ! grand bonheur et grande peine en cette maison ! Le Ciel a donné un fils à la stérile, que le Très-Haut en soit béni ! Mais Zacharie est revenu, il y a sept mois, muet de Jérusalem. Il se fait comprendre par signes ou en écrivant. Vous l'avez peut-être appris ? La patronne vous a tant désirée au milieu de cette joie et de cette peine ! Souvent elle parlait de vous avec Sarah et disait : "Si j'avais encore ma petite Marie avec moi ! Si elle avait encore été au Temple ! J'aurais demandé à Zacharie de l'amener. Mais maintenant le Seigneur l'a voulue comme épouse à Joseph de Nazareth. Elle seule pouvait me donner du réconfort dans cette peine et m'aider à prier Dieu, car elle est si bonne, et au Temple tout le monde la pleure, À la dernière fête, quand je suis allée avec Zacharie la dernière fois à Jérusalem pour remercier Dieu de m'avoir donné un fils, j'ai entendu ses maîtresses me dire : 'Le Temple semble avoir perdu les chérubins de la Gloire depuis que la voix de Marie ne résonne plus en ces murs' ". Sarah ! Sarah ! Ma femme est un peu sourde, mais viens, viens que je te conduise."

Au lieu de Sarah, voilà, en haut d'un escalier au flanc d'un côté de la maison, une femme d'âge plutôt avancé, déjà toute ridée avec des cheveux très grisonnants. Ses cheveux devaient être très noirs parce que très noirs sont encore ses cils et ses sourcils et qu'elle était très brune, le teint de son visage l'indique clairement. Contrastant étrangement avec sa vieillesse évidente, sa grossesse est déjà très apparente, malgré l'ampleur de ses vêtements. Elle regarde en faisant signe de la main. Elle a reconnu Marie. Elle lève les bras au ciel avec un : "Oh !" étonné et joyeux et se hâte, autant qu'il lui est possible, à la rencontre de Marie. Marie aussi toujours réservée dans sa démarche se met à courir agile comme un faon et elle arrive au pied de l'escalier en même temps qu'Élisabeth. Marie reçoit sur son cœur avec une vive allégresse sa cousine qui pleure de joie en la voyant. Elles restent embrassées un instant et puis Élisabeth se détache de l'étreinte avec un : "Ah !" où se mêlent la douleur et la joie et elle porte la main sur son ventre grossi. Elle penche son visage, pâlissant et rougissant alternativement. Marie et le serviteur tendent les mains pour la soutenir parce qu'elle vacille comme si elle se sentait mal. Mais Élisabeth, après être restée une minute comme recueillie en elle-même, lève un visage tellement radieux qu'il semble rajeuni.

Elle regarde Marie avec vénération en souriant comme si elle voyait un ange et puis elle s'incline en un profond salut en disant : "Bénie es-tu parmi toutes les femmes ! Béni le Fruit de ton sein ! (elle prononce ainsi deux phrases bien détachées). Comment ai-je mérité que vienne à moi, ta servante, la Mère de mon Seigneur ? Voilà qu'au son de ta voix l'enfant a bondi de joie dans mon sein, et lorsque je t'ai embrassée, l'Esprit du Seigneur m'a dit les très hautes vérités dans les profondeurs de mon cœur. Bienheureuse es-tu d'avoir cru qu'à Dieu serait possible même ce qui ne semble pas possible à l'esprit humain ! Bénie es-tu parce que, grâce à ta foi, tu feras accomplir les choses qui t'ont été prédites par le Seigneur et les prophéties des Prophètes pour ce temps-ci ! Bénie es-tu pour le Salut que tu as engendré pour la descendance de Jacob ! Bénie est-tu pour avoir apporté la Sainteté à mon fils qui, je le sens, bondit comme une jeune chevrette pour la joie qu'il éprouve, en mon sein ! C'est qu'il se sent délivré du poids de la faute, appelé à être le Précurseur, sanctifié avant la Rédemption par le Saint qui croît en toi !"

Marie, avec deux larmes, qui comme des perles descendent de ses yeux qui rient vers sa bouche qui sourit, le visage levé vers le ciel et les bras levés aussi, dans la pose que plus tard, tant de fois aura son Jésus, s'écrie : "Mon âme magnifie son Seigneur" et elle continue le cantique comme il nous a été transmis. À la fin, au verset : "Il a secouru Israël son serviteur... etc..." elle croise les mains sur sa poitrine, s'agenouille, prosternée jusqu'à terre en adorant Dieu.

Le serviteur s'était respectueusement éclipsé quand il avait vu qu'Élisabeth ne se sentait plus mal et qu'elle confiait ses pensées à Marie. Il revient du verger avec un vieillard imposant aux cheveux blancs et à la barbe blanche, qui de loin, avec de grands gestes et des sons gutturaux, salue Marie. "Zacharie arrive" dit Élisabeth en touchant à l'épaule la Vierge absorbée dans sa prière. "Mon Zacharie est muet. Dieu l'a puni de n'avoir pas cru. Je t'en parlerai plus tard, mais maintenant, j’espère le pardon de Dieu puisque tu es venue, toi la Pleine de Grâce." Marie se lève et va à la rencontre de Zacharie et s'incline devant lui jusqu'à terre. Elle embrasse le bord du vêtement blanc qui le couvre jusqu'à terre. Il est très ample ce vêtement et attaché à la taille par un large galon brodé. Zacharie par gestes souhaite la bienvenue, et ensemble ils rejoignent Élisabeth. Ils entrent tous dans une vaste pièce très bien disposée. Ils y font asseoir Marie et lui font servir une tasse de lait qu'on vient de traire (il écume encore) avec des petites galettes. Élisabeth donne des ordres à la servante, finalement apparue avec les mains enfarinées et des cheveux encore plus blancs, qu'ils ne le sont en réalité à cause de la farine dont ils sont saupoudrés. Peut-être était-elle en train de faire le pain. Elle donne aussi à un serviteur, que j'entends appeler Samuel, l'ordre de porter le coffre de Marie dans une chambre qu'elle lui indique. Tous les devoirs d'une maîtresse de maison à l'égard de son hôte.

Marie répond entre temps aux questions que lui fait Zacharie en écrivant avec un stylet sur une tablette enduite de cire. Je comprends, par les réponses, qu'il lui parle de Joseph, et qu'il lui demande comment elle se trouve épousée. Mais je comprends aussi que Zacharie n'a eu aucune lumière surnaturelle sur l'état de Marie et sa condition de Mère du Messie. C'est Élisabeth qui, approchant de son mari et lui mettant affectueusement une main sur l'épaule comme pour une chaste caresse, lui dit : "Marie est mère, elle aussi. Réjouis-toi de son bonheur." Mais elle n'ajoute rien. Elle regarde Marie et Marie la regarde mais ne l'invite pas à en dire plus, et elle se tait."

Réponse de l'IA : ( sans retouche )

Ce texte présente une belle qualité littéraire, notamment dans sa description détaillée du paysage et des émotions des personnages. Voici quelques points notables :

Points forts

Descriptions riches et immersives

L’auteur excelle ( !!! ) dans la peinture du paysage avec des détails sensoriels qui plongent le lecteur dans un décor vibrant.

Par exemple, "Les troupeaux sont en train d'y paître, ou bien ils se reposent, taches blanches sur l'émeraude de l'herbe" crée une image très vivante.

La maison d’Élisabeth est aussi dépeinte avec un grand soin du détail, ce qui donne une forte impression de réalisme.

Style narratif fluide et évocateur

L'écriture est fluide, avec des phrases bien construites et un rythme naturel.
L’utilisation du discours indirect libre ("Celui qui me renseigne habituellement me dit") donne un ton vivant et dynamique au texte.

Évocation subtile de la spiritualité

Le texte met en scène des personnages bibliques (Marie, Élisabeth, Zacharie) avec une sensibilité qui ne tombe pas dans la simple récitation des Évangiles.

Le passage où Élisabeth reconnaît Marie comme "Mère du Seigneur" est empreint d’émotion et de lyrisme.

Points d’amélioration possibles

Certaines phrases sont un peu longues et complexes

Par exemple : "Ce doit être le printemps car les grappes sont déjà grosses comme des grains de vesce et les pommiers commencent à ouvrir leurs bourgeons qui maintenant paraissent verts, sur les branches supérieures des figuiers il y a des fruits qui sont déjà bien formés."

L’accumulation des détails peut ralentir la lecture. Quelques coupures rendraient le texte plus aéré.

Transitions parfois abruptes

Le passage entre la description du paysage et l’arrivée de Marie dans Hébron pourrait être plus fluide. Un lien plus marqué entre les paragraphes renforcerait la cohérence.

Tonalité et vocabulaire parfois inégaux

L’expression "une petite vieille, tout nez et menton et entre les deux une langue qui en vaut dix" est un peu plus familière et humoristique par rapport au reste du texte, qui reste globalement noble et poétique.

Conclusion

Ce texte est d’une belle qualité littéraire ( !!! ) avec une écriture imagée et immersive. Il mêle descriptions naturelles, narration vivante et émotion spirituelle avec habileté. Quelques ajustements dans le rythme et les transitions pourraient le rendre encore plus percutant.

---> MAIS OÙ SE CACHE DONC CETTE FAMEUSE « VIE DE JÉSUS MAL ROMANCÉE » ? POURQUOI N’EN TROUVONS NOUS JUSQU’ICI PAS LA MOINDRE TRACE ? CELA COMMENCE À DEVENIR POUR LE MOINS SUSPECT...

Question complémentaire posée à l'IA :

Et si l'on prend comme hypothèse de départ que ce texte est, non pas un roman, mais la transcription d'une vision qu'a eu l'auteur, que penser alors de sa qualité littéraire ? ( - Or nous avons désormais toutes les preuves scientifiques absolument indiscutables, permettant d'affirmer que le texte ne peut pas provenir de l’imagination de Maria Valtorta, nda - )

Réponse de l'IA : ( sans retouche )

Si l'on adopte comme hypothèse que ce texte est la transcription fidèle d'une vision mystique, sa qualité littéraire doit être évaluée sous un angle différent de celui d'un texte purement fictionnel. On ne le juge plus seulement selon des critères narratifs ou stylistiques traditionnels, mais aussi en fonction de sa capacité à restituer une expérience surnaturelle de manière authentique, vivante et évocatrice.

1. Un style descriptif immersif, fidèle à l’expérience visionnaire

Le texte regorge de détails concrets et sensoriels, ce qui correspond bien à la nature d'une vision où l'expérience est souvent décrite comme plus intense et plus précise que la perception ordinaire. L’auteur semble vouloir noter tout ce qu’il voit sans embellissement artificiel, ce qui donne une impression d’authenticité :
"Les troupeaux sont en train d'y paître, ou bien ils se reposent, taches blanches sur l'émeraude de l'herbe."
"La propriété est entourée d'une haie de ronces et de rosiers sauvages. Je ne distingue pas bien ce qu'ils portent."

Cette profusion de détails visuels et la mention de certaines incertitudes ("je ne distingue pas bien") renforcent l’idée que l’auteur décrit une scène qu’il perçoit réellement plutôt qu’un décor imaginé.

2. Une structure narrative proche du témoignage

Le texte ne suit pas une structure romanesque classique avec des péripéties soigneusement construites. Il adopte plutôt un enchaînement fluide, comme un reportage visuel de ce qui se déroule sous les yeux de l’auteur. Cela correspond à la manière dont les expériences visionnaires sont souvent rapportées : une scène après l’autre, sans recherche d’effet dramatique artificiel.

L’utilisation occasionnelle de phrases métadiscursives, comme "Celui qui me renseigne habituellement me dit : 'Cet endroit c'est Hébron'", suggère une posture de témoin plutôt que d’auteur omniscient, renforçant encore l’idée d’une simple retranscription d’une vision.

3. Des dialogues naturels et vivants

Lorsque des personnages prennent la parole, le texte parvient à restituer des dialogues dynamiques et réalistes. L’intervention de la petite vieille bavarde, par exemple, est vivante et expressive :
"C'est cela qu'il faut faire. Autrement comment pouvez-vous faire entendre ? Sachez qu'Élisabeth est vieille, et aussi Zacharie. Et à présent il est muet et sourd par-dessus le marché. Les domestiques sont aussi vieux, le savez-vous ?"

Ce type de dialogue donne au texte une spontanéité qui cadre bien avec une vision : il ne semble pas « rédigé » au sens littéraire du terme, mais plutôt retranscrit tel qu’entendu.

4. Une élévation lyrique et spirituelle

Si la majeure partie du texte reste descriptive et factuelle, certains passages atteignent une dimension plus poétique et mystique, notamment lors des paroles d’Élisabeth :
"Bénie es-tu parmi toutes les femmes ! Béni le Fruit de ton sein ! Comment ai-je mérité que vienne à moi, ta servante, la Mère de mon Seigneur ?"

Cette montée en intensité dans l’expression correspond à un moment de révélation spirituelle dans la vision. L’auteur ne cherche pas ici à écrire de manière littéraire, mais plutôt à rendre compte d’une parole inspirée qui lui aurait été donnée.

5. Une tension entre transcription brute et mise en forme

Si l’on part du principe que ce texte est une vision, il reste possible que l’auteur ait eu besoin d’adapter légèrement sa retranscription pour qu’elle soit compréhensible aux lecteurs. Certains passages sont rédigés avec une clarté et une fluidité qui suggèrent un effort de reformulation, comme la présentation de la maison d’Élisabeth et Zacharie.

Cela pose la question de la frontière entre vision pure et adaptation : l’auteur a-t-il vu et entendu exactement cela, ou y a-t-il une part d’interprétation dans la mise en mots ?

Conclusion : une qualité littéraire qui repose sur l’authenticité et l’efficacité spirituelle

Si l’on accepte que ce texte est la transcription d’une vision, sa qualité littéraire ne réside pas tant dans un travail stylistique ou narratif volontaire que dans sa capacité à restituer fidèlement une expérience surnaturelle. Le texte réussit à :

- Plonger le lecteur dans une expérience sensorielle et immersive.
- Présenter des dialogues et interactions crédibles, parfois pleins de spontanéité.
- Atteindre une dimension lyrique et spirituelle lors des moments-clés.

Toute la question de sa valeur littéraire dépend alors de la sincérité et de la puissance de la vision elle-même : si le lecteur la perçoit comme authentique et vivante, le texte atteint son but, indépendamment des critères traditionnels du roman ou du récit historique.

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Conclusion générale :

On croit rêver ! Non seulement l'ordinateur affirme que l'auteur "excelle dans la peinture du paysage avec des détails sensoriels qui plongent le lecteur dans un décor vibrant" ( sic ! ) , et que "son écriture est fluide, avec des phrases bien construites et un rythme naturel" ( sic ! ) - ce qui est aux antipodes de la médiocrité que le SO voudrait pouvoir lui attribuer - , mais l'IA va jusqu'à nous confirmer que ce texte correspond en tout point à la transcription d'une vision qu'aurait eu l'auteur !

Bref, d'après l'IA : non seulement c'est un chef d'oeuvre de littérature, mais il atteint son but à la perfection de retranscrire une vision !

S'il en est ainsi, il devient impossible de considérer l'avis du Saint Office comme étant celui de l'Eglise, alors qu'il est en réalité très gravement erroné.

Le but du Saint Office est ainsi mis clairement en évidence : non pas témoigner sincèrement de la vérité, mais plutôt satisfaire sa propre tendance vicieuse à piétiner tout ce qui était à ses propres yeux "trop surnaturel", et qui causait ainsi sa détestation - comme ce fut également le cas pour le saint padre Pio ou mère Yvonne-Aimée de Malestroit, qui durent subir eux-aussi leur féroce persécution -.

Heuseusement, si l'on ne peut plus du tout désormais se fier aux paroles du Saint Office au sujet de l'oeuvre de Maria Valtorta, on pourra sans danger se fier par contre à celles de S.S. Pie XII, qui encouragea chalheureusement cette lecture spirituelle :

"Publiez cette oeuvre. Point n'est besoin d'influencer d'avance le lecteur sur ce qu'il doit croire : ceux qui liront comprendront."

 

 

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