33 ) Conclusion du troisième article
Conclusion de DGC, corrigé en gras par mes soins attentifs et bienveillants, dans un soucis de vérité :
---> L’œuvre de Maria Valtorta forme un tout parfaitement ordonné et pensé, et il n’y a pas lieu de chercher à y séparer les narrations avec leurs discours explicatifs, les dictées, les déclarations sur l’inspiration miraculeuse de l’Œuvre, les exhortations divines à ajouter foi à l’ensemble, la révérence due à l’auteur : chaque élément y tient en effet sa juste place, dans une même synergie permettant d’atteindre le but recherché par le Christ.
---> L’Œuvre est en soit captivante au plus haut point, comme si elle était « une vie magnifiquement, merveilleusement romancée de façon prodigieusement aboutie », et c’est sa totale conformité avec les Évangiles, son absolue perfection que rien de seulement humain ne peut expliquer - comme nous l’avons vue dans le volet 27 et tout au long de la réfutation - qui amène tout naturellement le lecteur à y ajouter sa foi humaine, et non des menaces imprécatoires qui ne le visent d’ailleurs pas, n’étant très ponctuellement adressées qu’aux seuls négateurs, vus par avance par le Christ de façon prophétique.
---> Cependant, certains pensent pouvoir exiger qu’elle soit moins parfaite, et consente à se déclarer comme telle, afin qu’il puisse y avoir un soi-disant intérêt à laisser une place au discernement et à l’interprétation.
---> Mais cette exigence s’avère tout à fait stupide : car, outre le fait que le discernement et l’interprétation ne sont pas du tout rendus impossibles par la nature parfaite de l’œuvre, bien au contraire - puisque ces actes sont au cœur même de la démarche de conversion, accompagnant la Lectio Divina des Évangiles - , ce serait alors tout comme exiger de Notre Seigneur Jésus-Christ qu’Il ne se prétende pas Dieu, mais seulement un homme passablement bon mais imparfait, afin que l’on puisse discutailler tranquillement dans les salons chics de la bonne société, au sujet du bien fondé de ses Paroles.
---> La perversion de cette demande est évidente : car elle sous-tend qu’il serait bien préférable que les « instruits » puissent avoir de quoi ergoter passionnément entre eux, tel le haut Sanhédrin du Temple, plutôt que la multitude des humbles qui en auraient un grand besoin puisse être instruite par Dieu - que ce soit pour sortir de la misère spirituelle où elle languit, ou progresser et s’élever encore dans la Perfection que demande le Père à ses enfants : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » ( Matt 5,48 )
---> Or Dieu ne donne que des dons parfaits : il n’y a pas à discuter par exemple du bien-fondé de la dévotion au Sacré Cœur, telle qu’elle fut révélée par Jésus à sainte Marguerite Marie Alacoque, pas plus que des bienfaits évidents venant de la lecture ressourçante des révélations du Ciel faites à Maria Valtorta.
---> Et ce n’est pas parce que passer huit jours dans tel monastère bénédictin est une bénédiction pour l’âme, que cela fait de ce monastère un lieu « plus sacré » pour la chrétienté que ne l’est le Tombeau du Christ à Jérusalem ! De même, ce n’est pas parce que la fréquentation de l’œuvre de Maria Valtorta fait un très grand bien à l’âme, que cela fait de ces écrits un concurrent « plus que sacré » aux saintes Écritures.
---> Si l’œuvre réclame, mais sans aucune menace, d’être lue comme un texte prophétique, dont nous avons vu à quel niveau d’excellence et à quelle utilité pour le salut il prétend, c’est qu’elle l’est, et pour cette raison, elle ne peut s’interpréter que par les codes fournit par l’Église parlant par la bouche de saint Paul ( 1 Thess 5, 19-22 ) :
« N’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ; éloignez-vous de toute espèce de mal. »
---> La conclusion est simple : comme il n’existe rien dans cette œuvre qui ne soit pas absolument bon et ne réponde fidèlement à ses objectifs célestes, c’est donc un devoir de la garder soigneusement dans son intégrité première.
---> L’abus spirituel de tous ceux qui la combattent est patent. L’autorité de l’oeuvre de Maria Valtorta, défendue par une rhétorique proprement divine, ne minimise en aucun cas celle des Apôtres et de l’Église, comme nous avons eu l’occasion de le voir dans le volet 29. Elle construit bien au contraire un climat spirituel de confiance à l’égard de l’autorité légitime, chargée de discerner les prophéties, et se soumet en tout à la règle commune et apostolique exprimée par le Canon : c’est l’inintelligence de ceux qui jugent le Canon, se croyant plus élevés que lui, qu’elle fustige sans aucune ambiguïté.
---> Pour ces raisons, il est évident que l’ancienne mise à l’Index de l’œuvre de Maria Valtorta n’était à la rigueur justifiable temporairement que pour un motif strictement disciplinaire et résolu depuis ( c’est-à-dire : sa publication trop hâtive, par excès de zèle des promoteurs ), et que l’abolition définitive de cette mise à l’index fut pleinement justifiée .
L'étrange mise à l'Index
---> Sans aucune surprise, on constate que la condamnation de 1960 par l’ex décadent Saint Office pointait fallacieusement quelques prétendues « perles qui ne brilleraient pas par leur orthodoxie » ( sic ) mais curieusement sans jamais savoir en décrire une seule, tant cette œuvre se révèle parfaite sur le plan théologique – ceci est clairement mis en évidence tout au long de la réfutation de mes articles bidons - et comme en témoignent nombre de papes, saints et bienheureux, tous traités de « pauvres illusionnés » par les auteurs illusionnistes du torchon diffamatoire.
---> Cette condamnation frelatée pointe également « des fautes de goût, des incohérences, des erreurs et un style prétentieux », là où manifestement les fautes de goût, les incohérences, les erreurs sont tout bonnement absentes, et où le style est non pas prétentieux, mais humble et merveilleusement parlant, rendant toutes les innombrables facettes de ce récit inspiré.
---> À se demander ce que ces pauvres gens avaient dans les yeux pour y voir si mal, ou bien de quelle espèce ils étaient, pour avoir autant de venin sous les lèvres ( cf. psaume 139,4 ).
---> L’auteur de cette critique avait-il eu connaissance des passages les plus explicites sur l’ambition de l’Œuvre ? Alors, la voyant parvenir en tout point aux buts fixés, il aurait dû trembler, plutôt que de se précipiter pour tenter de la détruire, manifestant par là son orgueilleuse volonté de « s’asseoir sur le trône de Dieu ».
---> Cette légitime autorité, qui s’avère fondée - car venant sans conteste possible du Christ Lui-même - est parfaitement acceptable pour l’Église fondée sur les Apôtres et leur témoignage seul, elle qui a très bien su accueillir au cours de son histoire les si nombreuses communications de son Seigneur, s’adressant aux saints en révélations privées pour le bien de tous, sans jamais rien modifier ou ajouter à la Révélation apostolique.
---> Toutes ces communications ont même intégré la Tradition catholique, et ont été conservées sans discussion, ni aucune modification.
---> Un faisceau d’indices remet sérieusement en cause l’honnêteté de ceux qui contestent à cor et à cri l’origine céleste de « L’Évangile tel qu’il m’a été révélé » ( cf. L'incroyable "CV" de monsieur Joachim Boufflet )
---> Par exemple, on n’a pas besoin de vouloir agresser sexuellement un témoin pour le forcer à se taire, si par ailleurs on a bonne conscience – voir le cas de Luigina Sinapi, « les mœurs du Saint Office dévoilés » Luciana (Luigina Sinapi), - ou bien d’intimider physiquement trois prélats afin qu’ils renoncent chacun à leur projet d’accorder l’Imprimatur à une œuvre qu’ils jugeaient excellente.
Historique de la publication.
---> Les textes font naître un véritable émerveillement par la limpidité de ses enseignements théologiquement sans faille. On peut également souligner que l’autorité de Dieu n’y est jamais engagée contre la règle ecclésiale.
---> Dans des travaux ultérieurs, moi Guillaume Chevallier, j’ai vainement essayé de faire croire par des citations sournoisement truquées à plusieurs soi-disant points graves d’erreurs de doctrine, et de dresser, dans une lecture totalement biaisée par mes soins des écrits de Maria Valtorta, le portrait de Jésus, lequel aurait dans le prisme déformant de ma pensée quelque chose de très inquiétant, alors qu’il ne reflète en réalité purement et simplement que le véritable Jésus des Évangiles, tel que tous le connaissent déjà.
---> La diffusion d’un tel texte a le mérite majeur de permettre de briser toutes les fictions erronées concernant le Christ, en confirmant les faits et la réalité historique de l’Incarnation.
---> Mais ces textes sont également un véritable trésor pour la foi, pour l’exercice de l’oraison, pour la pratique de l’accompagnement spirituel, pour la conception de l’Église – et pourraient aussi, dans le cas qui nous occupe, fournir un précieux antidote aux comportements manipulateurs qu’ils savent dénoncer mieux que personne - les miens en particulier : je dois ici piteusement l’avouer, après avoir été démasqué à travers cette réfutation détaillée de mes articles -.
---> Reste le plus important à accomplir : accompagner avec vérité et charité les personnes dont la crédulité a été abusée par mes articles bidons et complètement mensongers.
---> En effet, rétablir l’évidente vérité ne suffit souvent pas : car beaucoup croient l’avoir maladroitement trouvée au fil de la lecture de mon travail illusoire. Il se peut en effet que la foi soit dupée à l’occasion d’une prédication médiocre ou même mêlée, comme dans mes articles, à de nombreux éléments d’hérésie personnelle : c’est même une expérience quotidienne ! Seulement, il ne faut pas en rester là, car la foi tend vers un accomplissement, elle doit être formée ; elle tend aussi vers un dépassement : elle doit s’arrêter non pas aux instrumentalisations des discours fallacieux, mais à la divinité elle-même telle qu’elle s’est révélée et qu’elle existe, selon le dépôt apostolique, et qui trouve dans de telles révélations privées une très précieuse mise en lumière, et des explications théologiques très adéquates et compréhensibles pour le commun des croyants modernes.
---> Il est donc contre la nature de la foi de se référer à des sources comme celle que constitue mes articles qui n’ont rien de sérieuses. Elle ne peut que s’en affaiblir ou se corrompre et porter ensuite des fruits de division.
---> Que Dieu nous en garde et que la Vierge sainte intercède pour nous tous ! Et que Dieu soit à jamais béni, loué et remercié du don immérité de cette œuvre céleste, nous parvenant par l’intermédiaire de son humble secrétaire Maria Valtorta !
Guillaume Chevallier : prêtre de la communauté Saint-Martin, professeur d’exégèse à l’École supérieure de Philosophie et de Théologie d’Évron, fort heureusement corrigé et réfuté par son grand frère dans la foi apvs, afin de faire triompher la Vérité +
RÉSUMÉ
---> Maria Valtorta (1897-1961) a produit une œuvre de plusieurs milliers de pages, Il Poema dell’Uomo-Dio, traduite en français en 10 tomes sous le titre l’Évangile tel qu’il m’a été révélé. Les visions qu’elle rapporte au sujet de nombreuses scènes, connues ou inconnues, de la vie de Jésus, sont assorties de dictées de Jésus et de Marie qui en donnent l’explication. Le pape Pie XII et de nombreuses éminentes personnalités ecclésiastiques se prononcèrent en sa faveur, sans cacher leur formidable enthousiasme à sa lecture. La mise à l’Index de l’Œuvre, en 1959, fomentée par l’institut décadent de l’ex Saint Office, n’était justifié que pour une question de calendrier de la publication, et fut naturellement abolit par la suite, sans laisser la moindre trace dans les actes du Saint Siège. Ceux qui l’ont plusieurs fois exhumée depuis, ne pouvaient pas agir ainsi au nom de l’Église, car nul ne s’arroge le droit d’être au-dessus de l’autorité du pape, clairement manifesté par Pie XII.
---> Malgré les persécutions qui ne manquèrent pas, la diffusion de ces textes connaît un heureux regain, et un public nombreux comprend que ces récits sont une authentique révélation privée. Cette réfutation examine à frais nouveaux, nombreuses citations à l’appui, mes prétentions à accabler de mensonge cette œuvre du Christ . Deux autres parties de cette réfutation, publiées en ligne sur Gloria.tv, complèteront cette analyse ( « Évaluation de trois éléments de doctrine : réfutation de DGC » et « Aspects psychologiques des personnages : réfutation de DGC » ) pour donner aux fidèles et aux pasteurs des repères fiables de discernement.
Achevé en la fête de la Toussaint 2024.
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