"Son enseignement prolixe et autoritaire enchaîne les esprits."
 

L'absurdité d'une telle critique est évidente, lorsqu'on lit dans l'Evangile :
« Et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. » ( Mc 1,21 ),
et :
"Il les enseignait longuement" ( Mc 6,34 ).

---> Si donc un enseignement prolixe et autoritaire aurait nécessairement pour effet "d'enchaîner les esprits", alors il faudrait tout de suite en conclure que c'était bien l'effet des prises de parole du Christ, telles qu'elles nous ont été décrites par saint Marc !

---> Car il serait assez difficile de montrer une grande autorité par ses discours, tout en ne parlant que seulement deux ou trois minutes d'affilé à chaque fois, pas plus. Que Jésus se soit montré prolixe dans ses enseignements est donc on ne peut plus conforme aux Evangiles, et il suffit d'ailleurs de lire saint Jean chap.14-17 pour en être certain.

---> Et il est vrai qu'aux yeux de ceux qui n'ont pas d'autorité, faute de personnalité ou de formation valable, celui qui en a peut facilement paraître envahissant : tel était bien Jésus aux yeux des pharisiens, qui cherchaient pour cela à s'en débarrasser ( Luc 22,2 ).

---> Lorsque la haine ou la jalousie à son égard fait secrètement désirer que quelqu'un ne soit pas écouté, le fait qu'il le soit tout de même - comme c'est le cas avec l'EMV, puisqu'elle est de plus en plus connue, au grand dam de certain - conduit tout naturellement à juger de façon péremptoire que cet homme "enchaîne les esprits" : mais qui donc, en réalité, cherche ici à enchaîner les esprits par ses fausses analyses psychologiques ?

Si les choses étaient telles que les décrit l'auteur :

---> d'où viendrait alors que dans l'oeuvre, les apôtres puissent donner si souvent leur propre opinion, prendre des résolutions, questionner à Jésus, suivre son avis ou non, voire même Le conseiller, infléchir ses décisions ? Pourquoi y a-t-il constamment un dialogue paisible, normal et bienfaisant entre le Christ et ses disciple, dans l’EMV, si en fait, ces derniers étaient rendus incapables de réfléchir, sous l'emprise de leur « gourou » ?

---> d'où viendrait-il également que ce soient très souvent les questions des apôtres ou des gens qui l’entourent qui suscitent les enseignements du Seigneur, si pourtant, à cause de Lui, personne ne peut plus penser quoi que ce soit, ni s’interroger librement ? 

---> d'où viendrait également alors le foisonnement de commentaires des lecteurs de Maria Valtorta sur de nombreux passages de l'œuvre, comment pourraient-ils prendre celle-ci comme levier - qu'ils soient prêtres ou simples laïcs - pour annoncer le Christ au monde déboussolé, ou s'appuyer sur les saintes Ecritures et la foi catholique traditionnelle pour réfuter intelligemment certain prêtre caricaturiste illusionniste voulant détruire l’EMV ? Ce serait assez difficile, s’ils étaient privés de tout jugement critique.

Conclusion :

---> On cherche donc ce fameux "enchaînement des esprits", mais bizarrement sans jamais le trouver, sauf peut-être chez les adversaires de cette œuvre, enchaînés à leur critiques sans fondement.

---> Mais peut-être que pour DGC, l'enseignement du Christ aurait dû être comparable - spécialement en brièveté et en platitude - à celui d'un prêtre quelconque lors de ses sermons ?

---> Et certainement que, par crainte de voir ses paroissiens s'endormir sur leur chaise le dimanche, DGC commence lui-même toujours le sien par un : "Je serai bref" ? Et effectivement, quand on n'a pas grand chose à dire de bien intéressant faute d'amour pour les gens, voilà encore la meilleure résolution à prendre. Tel n'était pas le cas du Christ. Et s'Il savait se montrer très naturellement prolixe, on constate dans de nombreux autres passages de l'EMV qu'Il savait tout aussi bien être bref, selon les circonstances.

---> Mais pour en juger, encore faudrait-il avoir lu l'oeuvre et en parler objectivement.

 

"Pris isolément, les arguments suivants ne seraient peut-être pas convaincants ; mais ensemble, ils décrivent bien l’atmosphère de l’Œuvre tout entière."
 


---> Ce qui veut dire en réalité :
" Je me rends bien compte de la vanité de mes arguments caricaturaux, mais je mise cependant sur leur effet de masse pour réussir à tromper le monde".
 


---> En fait de décrire l’EMV, les arguments de DGC ne sont en réalité qu’un prétexte à découvrir cette œuvre, qui est aux antipodes de ce qu’il va astucieusement essayer de nous faire croire. Ce qui est à ses yeux si dangereusement hérétique est en réalité une pure merveille, un chef d’œuvre du ciel, pleinement conforme à Jésus-Christ notre Seigneur et à son Evangile : nous allons le découvrir ensemble, pas à pas, en réfutant ces trois articles bourrés d'illusions.

 

"La personnalité de « Jésus » est en effet envahissante."
 

C'est bien en effet le propre de la Lumière de se montrer quelque peu « envahissante » pour les ténèbres, là où elle resplendit et chasse l'obscurité.

---> Le Christ ne fut-Il pas connu par ses miracles et ses Paroles de tous les points de la Judée et de la Galilée, et que de tous les environs, on accourait vers Lui ? ( Luc 5,15-17 ; Is 9,1 ; Mat 4, 14-25 ). C’était plutôt à caractère « envahissant » pour les pauvres pharisiens ainsi délaissés par le peuple. Tellement envahissant qu’ils durent se résoudre, « la mort dans l’âme », à se débarrasser physiquement du Seigneur, comme aujourd’hui certains voudraient le faire de l’EMV.

---> Mais en réalité, Jésus est décrit par Maria Valtorta tellement « envahissant », qu'étant rejeté, Il s'en allait sans insister ; tellement « envahissant », que sa seule réponse au cruel manque d'amour qu'Il rencontrait régulièrement pour prix de ses bienfaits était de ne pas condamner, d’aimer, de prier en silence, ou encore… de pleurer. Sans jamais s'imposer.

---> Curieux « envahisseur » que voilà !

---> Enfin, la « personnalité envahissante » de Dieu Lui-même n'est-elle pas décrite tout au long de la Bible ?

« Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre : hors moi, pas de Dieu. Je t’ai rendu puissant, alors que tu ne me connaissais pas, pour que l’on sache, de l’orient à l’occident, qu’il n’y a rien en dehors de moi. Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre :
je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur. C’est moi, le Seigneur, qui fais tout cela.» ( Isaïe 45,5 )

« Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération. » ( Exode 20,2 )

« Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille, car le Seigneur a parlé. »
« Oui, pour le Seigneur de l’univers, il y aura un jour contre tout orgueil et toute prétention, contre tout ce qui s’élève et sera abaissé, contre tous les cèdres du Liban, prétentieux et altiers, contre tous les chênes du Bashane, contre toute haute montagne, et toute colline élevée, contre toutes les tours arrogantes, et tout rempart fortifié, contre tout vaisseau de Tarsis, et tout navire de grand prix. L’arrogance des humains sera humiliée ; la prétention des hommes sera abaissée. Seul le Seigneur sera exalté en ce jour-là. » ( Isaïe 1 )

---> Or il faut bien se mettre d’accord une bonne fois pour toutes : Jésus et le Dieu de l’Ancien Testament sont une seule et même Personne. Après, peut-être que DGC croit au contraire qu’il existe plusieurs « dieux », un dieu très envahissant de l’Ancien Testament, et un Jésus si effacé qu’on ne le remarquerait qu’à peine ? Quant à nous, nous ne versons pas dans ce genre d’hérésie burlesque.

 

"Ses explications systématiques et démesurément longues ne laissent pas de place à la réflexion ou à la liberté."
 

Argument risible s'il en est !

---> De même alors, les explications « systématiques et démesurément longues » de saint Augustin sur les psaumes, de saint Jean Chrysostome sur les Evangiles, ne seraient censées pour DGC laisser aucune place à la réflexion ou à la liberté. Il est donc ici dans une simple confusion des genres : ce n’est pas parce que les Evangiles sont par nature succincts, résumés, que seul ce genre littéraire laisse la place à la libre réflexion du lecteur ! Que DGC n’aille pas prétendre n’avoir jamais lu durant toute sa vie que le Nouveau Testament, car tous les autres écrits spirituels plus longs et détaillés l’auraient privé du libre exercice de son jugement critique : c’est tout bonnement puéril et grotesque.

---> DGC devrait être très soulagé de n’avoir pas eu le malheur de devenir un proche disciple du Christ lors de sa Venue sur la terre, car autrement, il aurait été dans le devoir d'écouter ses sermons "démesurément longs" ( !!! ), ce qui l'aurait très certainement empêché de penser par lui-même et ainsi d'être libre…

---> Un peu absurde, lorsqu'on sait que c'est justement la Parole du Christ qui rend libres ceux qui la gardent ! ( Jean 8, 31-32 )

 

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